dimanche 5 novembre 2006

Questionnement

Pour pisser (debout) dans des toilettes publiques, vaut-il mieux :

n'ouvrir que la braguette

ou

défaire la ceinture et ouvrir le pantalon ?

Questionnement

Faut-il mettre les chaussettes avant de mettre le pantalon

ou

faut-il mettre le pantalon avant de mettre les chaussettes

?

Autoroutes

Hier, nous sommes allés à Grenoble chez C et B. Par l'autoroute, cela s'entend.

Il est loin le temps où je roulais en deux chevaux et prenait uniquement les nationales. Je devais surveiller les dépenses et je ne semblais pas si pressé qu'aujourd'hui.

Au péage de la Verpillère, je suis étonné par la couleur orange du ticket. Encore un effet hallommmm ou un funeste présage marketing ? Dans la voiture, tout le monde pense à une augmentation des prix.
Au péage de Voiron, je paie par carte bleue à une caisse automatique. Résultat : 9,10 €. Ma femme est dégoûtée. C’est franchement exorbitant. D'autant que le trajet est de 65 kilomètres. Ce qui fait du 14 centimes au kilomètre. Là, c'est vraiment trop cher, il va falloir trouver un itinéraire moins onéreux.

Par comparaison, pour aller de Lyon à Valence, on paie 6,30 € pour 62 kilomètres, soit 10 centimes le kilomètre.

Vous avez dit couilles en or ? Pas les miennes ! A qui profite le crime ?

D'autant que lorsqu'on bouchonne, le prix reste le même.
Le retour de Valence nous a pris vingt minutes de plus vendredi car le croisement de Ternay est en travaux. Six kilomètres de bouchon provoqué par un passage de trois à deux voies. Bouchon sur l'autoroute et bouchon dans Vienne qui sert de délestage. Belle réussite.

vendredi 3 novembre 2006

En campagne

Ce matin, j'ai entendu l'angélus. Il faut dire que le clocher est à dix mètres. Mais j'ai assez bien dormi. La campagne est un lieu où je passe des bonnes nuits.

Le soir, je repense à M qui était chevrier. Il avait sa maison vingt mètres plus loin. Dans la partie basse, la chèvrerie abritait une quinzaine de chèvres. A l'étage, il vivait seul avec ses poules et son chien. Je n'ai vu sa cuisine qu'une seule fois : noire, sale, un chaos.
M est loin d'être un ignorant. Il m'a offert un jour un recueil de chants grégoriens. Je ne sais pas lire ces partitions, mais lui oui. Il aime beaucoup chanter les psaumes et animer la messe dans la petite église du village.
Chaque jour, il passait dans la rue avec ses chèvres et son chien. Elles mangeaient absolument tout ce qui dépassait et laissaient derrière elles des crottes sur le goudron.

Pour mon mariage, M nous avait fait cadeau d'un vase de verre rose. Cela m'avait touché. Et lorsque la sono s'était avérée insuffisante pour la fête, il m'avait ouvert l'église où j'avais pu emprunter l'ampli.
A un noël, j'avais emmené les enfants voir les chevreaux qui venaient de naître. Les bottes nous ont permis de patauger dans le purin qui remontait sous la paille. La chèvrerie n'était pas des plus propres.

M est tombé malade, a été hospitalisé. Les chèvres ont été vendues, sa maison est restée telle que. Quand il est revenu, il est allé vivre chez sa sœur, plus loin dans le village.
Il ne passe plus devant la maison en appelant ma femme. Il l'a connaît depuis très longtemps et l'a toujours beaucoup aimé.

Je ne l'ai pas revu ces derniers jours. Je n'ai pas serré sa grosse main gercée ni croisé son regard bleu rieur. Je ne l'ai pas vu dans son pantalon de travail bleu cachant à peine ses gros godillots fatigués, orphelins de lacets.
Un personnage M. Et gentil.

mercredi 1 novembre 2006

Juste là

Rêve du matin.

Dans un contexte de compétition olympique, je sais que je rêve et j'explore cette histoire comme un pays inconnu. Curiosité, découverte,

Nous sommes nombreux à attendre. Attendre quoi ? On attend, c'est déjà pas mal. Nous sommes dans une avenue assez large. Avec moi se trouvent ma femme et d'autres personnes féminines que je ressens comme amicales.

Une grosse structure de couleurs vives est mise en place devant nous. Elle est constituée de hangars en forme de cloche, superposés les uns sur les autres sur leur partie gauche. On dirait une église. C'est assez joli.
Une fois montée, la structure est positionnée en bout d'avenue, au-dessus d'un rond-point où passent les voitures. Cela ressemble tout à fait à la "fosse aux ours" qui est actuellement en travaux à Lyon. Je me pose la question de savoir comment nous allons entrer dans ce bâtiment malgré le chantier et en avançant, je découvre qu'une passerelle couverte en pente douce nous permet de l'atteindre par dessus les voitures. Astucieux.
Comme nous sommes nombreux, nous avançons lentement dans ce couloir bien éclairé. Je ne retrouve pas mon appareil photo. J'ai dû le laisser quelque part. "Quelqu'un a vu mon appareil photo ?". Je ne suis même pas inquiet, juste interrogatif.
Nous débouchons dans un espace immense Mais où ont-ils été chercher tous ça ? C'est beau, c'est grand, les formes sont douces, arrondies.
On me tend mon appareil retrouvé. Merci, j'avais raison de ne pas m'inquiéter, il était plus bas.

Notre premier objectif est de trouver une chambre pour loger. Elles sont réparties sur les côtés. Celles que nous trouvons sont occupées, je poursuis et tombe sur les douches. Je ne vais pas dormir là ! Des personnes sont sous la vapeur d'eau, je ne les vois pas. Puis un garçon apparaît en train de s'essuyer, tout nu. Mais comment ont-ils fait pour être là avant nous ? Nous étions les premiers. Mystère et déconvenue.
Je me dis qu'au fond du bâtiment, on doit pouvoir voir le Rhône par une fenêtre.
Me femme et ses copines ont trouvé une chambre, mais il n'y a plus de place pour moi.

Je monte d'un étage. L'espace est toujours immense. Les lits sont directement disposés le long de la cloison extérieure, comme des banquettes. Ca ne me convient pas du tout, je ne tiens pas à dormir dans un dortoir avec plein de personnes qui ronflent. Je veux une chambre avec une porte.

Mais le temps passe, les compétitions vont commencer.
Je descends vers la salle de sport. Les spectateurs remplissent les gradins, les joueurs sont sur le terrain. On dirait une salle de basket vue d'en haut. L'ambiance est animée. Les couleurs sont chaudes.

Fin du rêve, car je me réveille. Homo erectus, comme d'habitude.

Si quelqu'un veut me dire ce qu'il en pense, je suis preneur. J'ai bien sûr ma propre "interprétation" que je ne dévoilerai pas ici.

mardi 31 octobre 2006

En piste

A la découverte de la piste cyclable de LEA, en roller.

Nous sommes partis, mon fils et moi, faire la reconnaissance de cette nouvelle piste cyclable. Je savais qu'elle était ouverte car j'avais vu des vélos la prendre.

Nous l'avons suivie du Studio 24 à la Part Dieu. Le Studio 24 est un des lieux de tournage de la série Kamelot.

Belle piste, beau goudron marron, joli pictogrammes au sol. Pas de voitures. Nous avons croisé un tram qui fait des essais et des ouvriers qui terminent les abords des voies.

Nous circulons entre rails et arrière des maisons. Les jardins se succèdent. C'est calme.

Le passage le plus incroyable est la traversée de l'avenue Lacassagne. Après une longue descente, la piste cyclable s'arrête brutalement sur le trottoir de l'avenue, puis on doit traverser dans les passages cloutés (ils le sont réellement). Bien sûr, les bords des trottoirs sont baissés et garnis de ces plaques si horribles pour les rollers. De quoi se casser la gueule à chaque passage piéton. Ce qui est un comble ! On passe ensuite sur les rails, cahin-caha, puis on se faufile derrière la station de tram. En faisant attention aux voitures qui passent. Vraiment pas tranquille ce coin et assez casse-cou.

L'arrivée sur la gare de la Part Dieu manque de panache et se termine en queue de poisson sur des pavés.

Retour par le même chemin.

C'est roulable, agréable et protégé sur tout le trajet. A tester de nuit maintenant.

Demain, la Toussaint

J'aime bien ce jour de la Toussaint.
Et le lendemain, j'aime repenser à tous ceux qui nous ont précédés, les connus, les inconnus.

Par exemple, mon grand-père paternel que mon père ne connaissait pas. Maintenant, ils ont dû faire connaissance. Je dois attendre encore.
Petit ange, de plus en plus belle. Sa nièce qu'aucun nom n'est venu caresser.
Julien, qui devrait avoir l'âge de ma dernière fille.
Mady, qui est partie cet été rejoindre son mari Charles.
André, Antoine, prêtres au grand cœur.

Les saints d'aujourd'hui, qu'on ne connait pas encore, ou qu'on a sous les yeux sans les voir.
Ceux qui font du bien autour d'eux, ceux qui vivent le royaume de Dieu dans leur quotidien.

Tous ces gens qui sont passés avant nous, bâtisseurs ou humbles quidams.

Les gens que j'aime et ceux que je déteste.

C'est vrai qu'on confond la Toussaint avec le jour des morts. Mais les deux sont très proches dans l'idée, et dans le calendrier.
La Toussaint est la fête de tous les saints. La fête des amis de Dieu, des amis de Jésus, des amis de la vie. Elle nous dit que tout homme est aimé de Dieu, homo ou pas.
Le jour des morts est un jour pour se rappeler ceux qui ne vivent plus. Généralement les proches décédés, les membres de la famille morts. Ce jour nous permet de faire une halte pour apprivoiser la mort, celle des autres et la nôtre.

Bonne fête à toi, et à toi, et à moi.

Pyj

C'est bien les vacances, je peux traîner le matin en pyjama.

Des pyj, j'en ai quelques uns.

En ce moment, je mets un Mariner. Il est orange vif, comme on savait bien les faire dans les années 70.
Je me rappelle que ma mère me l'avait acheté pour rentré à l'internat en seconde. En 75. En fait, il y en avait deux. L'autre était bleu. D'une matière synthétique douce et élastique, ils ont bien résisté au temps.

Je rentre encore dedans. La seule chose qu'il faudrait reprendre, c'est l'élastique du pantalon. Comme il est légèrement lâche, je suis toujours à rajuster le bas qui ne cesse de descendre.
Et me mets le haut des fesses à l'air.

lundi 30 octobre 2006

Bot

Je regarde régulièrement sur yahoo ou google mon référencement. Ce qui me permet de retrouver des réponses à mes commentaires et ça me réserve quelques surprises.

Bien sûr, je n'ai jamais rien fait pour être référencé par les moteurs de recherches. Rien du tout. J'ai failli même cocher la case, sur ce site, qui propose d'être invisible pour eux.

Mais aujourd'hui, sur extreme tracking, en faisant le tour des adresses des lecteurs, je tombe sur une qui vient des states : lj611587.inktomisearch.com.

Je me renseigne et découvre que inktomisearch et une boîte de yahoo spécialisée dans les explorations de sites. Le petit nom de ce robot est Slurp.

Plus d'info par là : [www]

Je viens donc de me faire boté et slurpé. Enfin, je viens de le constater pour la première fois. Je ne suis pas sûr de la sensation finale, mais ça ressemble à un coup de langue baveuse de chien (un boxer). Brrrr.

Je me rattrape

Le ciel, ce matin, était gris.
Le vent du nord poussait les nuages qui passaient comme des oiseaux migrateurs volant vers les pays chauds.
La température a descendu de quelques degrés.

Sans tenir compte du temps, nous avons tous décidé de partir en roller voir la plaine africaine du parc de la tête d'or. Bis pour moi et mon fils, mais pas pour ma femme et ma fille. Car la grande vient passer quatre jours avec nous pendant ses vacances.

En roller et vélo, nous faisons le chemin vers le parc. On sent bien que ce n'est pas dimanche, les voitures sont plus nombreuses dans les rues.

Le soleil gagne définitivement la partie au milieu d'un ciel bleu. Il fait chaud.
La foule du parc est un tantinet moins nombreuse que l'autre samedi. Pas de beau mâle en vue, que des crocodiles la gueule grande ouverte.

Pour terminer, j'entraîne tout le monde au pays des senteurs : les géraniums. J'adore ces odeurs si fortes et si différentes. Ca surprend. Ah vi, ce ne sont pas les fleurs qui sentent, ce sont les feuilles. Il faut les toucher et sentir ses doigts. Au bout d'un moment, on ne sait plus trop se qu'on sent.

Retour à la maison par des voies détournées, moitié sur le trottoir, moitié sur la chaussée.

Ca fait pas de mal de se bouger !

Ya des week end comme ça.

Je ne suis pas sorti, pas samedi, pas dimanche.
Je suis resté cloîtré dans mon appartement.
J'ai mis le nez à la fenêtre, les pieds sur le balcon. C'est tout.

J'ai regardé la grande lucarne dans la salon, la plus petite à divers endroits comme dans ma chambre ce matin.

Vie fictive, vue retransmise.

J'ai lu les blogs, j'ai laissé des commentaires.
J'ai vu les photos, j'ai laissé des commentaires.
J'ai vu des cams, j'ai laissé des blancs.

Je me suis farci la documentation détaillée de mon appareil photo, sur le cd, et fait quelques expériences sur les couleurs. Hilarant.

J'ai branché ma cam qui fonctionne bien sur ga mais plus sur yahoo. J'aurais préféré le contraire.

Doré

J'ai eu une chouette discussion avec ... J'aime particulièrement ces moments où tout reste en découverte. J'y glisse quelques messages cachés qui ne sont perceptibles que du coin de l'œil. En aucun cas je n'essaie de tromper ou manipuler. Il m'a l'air vraiment bien ... , comme je "les" aime.

J'ai eu peu de nouvelles de ... Mais pourquoi me contacte-t-il très souvent quand il va travailler ? J'aimerais le rencontrer en direct, il le sait. Pour boire un café, discuter de tout et de rien, voir venir les choses.

Je croyais que ma fille arriverait suffisamment tôt dans l'après-midi pour que nous puissions faire un tour en roller. Mais las ! Elle est arrivée vers 19 heures. Avec le changement d'horaire, la nuit vient trop vite.

Je me suis couché tôt hier, il faut que je rattrape le retard.

dimanche 29 octobre 2006

Beuh

Parfois je ne comprends pas ce qu'on me dit, ou alors je comprends autre chose. Donc je repose les questions, quitte à passer pour un andouille. C'est très fréquent "à la maison".

moi : j-e avait qui à manger à midi ?
[ j-e, c'est mon fils, il habite maintenant à l'étage au-dessus ]
elle : mais enfin tu le sais, on en a parlé hier
[bin oui, mais je préfère vérifier, des fois que j'aurais encore compris de travers ]
moi : heuuuu
elle : c'est ta mère
[ je le savais, je le savais ]
moi : mais elle n'est même pas venue nous dire bonjour !

samedi 28 octobre 2006

Cuistot

Ultimatum du matin : tu fais le repas de midi.
Bonne idée. J'ai déjà pris ma douche je vais m'y mettre.

Au menu :
- salade verte
- gratin d'aubergines
- fondant au chocolat

Pour ceux qui aiment faire la cuisine, voici mes recettes.

Gratin d'aubergines (pour 4 à 6 personnes)
- Trois aubergines : éplucher et couper en lamelles dans la longueur. Passer les tranches à la poêle pour qu'elles prennent de la couleur (pas d'huile). Finir de les cuire à la cocotte.
- faire revenir un oignon dans de l'huile d'olive, y faire cuire deux steaks hachés qu'on écrasera, rajouter deux boîtes de tomates coupées en dé. Faire réduire. Saler, poivrer.
- dans un faitout, disposer la sauce et les aubergines en couches alternées, sans oublier de mettre du gruyère râpé dedans et dessus.
- faire cuire à 230° pendant 40 minutes.

Gratin d'aubergines

Fondant au chocolat (pour 6 ramequins)
- Faire fondre une tablette de chocolat noir avec 80 grammes de beurre (micro-onde). Mélanger.
- 40 grammes de farine, 40 grammes de maïzena, 40 grammes de sucre à mélanger avec 2 œufs. Lisser.
- Mélanger le tout. Rajouter de la cannelle et du gingembre en poudre. Beurrer les ramequins, y mettre le mélange.
- Faire cuire à 230° pendant 10 à 15 minutes (il faut surveiller pour garder le fondant).
- démouler, accompagner de crème fraîche ou de glace.

Tout ça était très bon. Les aubergines fondantes et le chocolat délicieux.
Et en plus, j'adore faire la cuisine.

Erreur code 19

Hier matin, j'ai reçu mon appareil photo. Mon tout nouveau, pas forcément tout beau (c'est ce que dit un test que j'ai lu).
A peine arrivé à la maison en fin d'après-midi, je mets les piles, la carte, la dragonne en place. Puis je mets à charger les quatre batteries.

Ensuite, je file à l'agence pour dépanner un de mes clients. Je devrais y être pour 18 heures. En route, je teste ce nouvel appareil et prends des photos de tout et de rien.

Je suis de retour vers 19h15. Je continue à faire des photos.
Mon grand mange avec nous, il nous parle enfin de sa nouvelle entreprise d'alternance. C'est très intéressant.

Je fais ma rando de roller hebdomadaire du vendredi. Comme la température est estivale (j'ai vu 21 degré à 22 heures), les randonneurs sont très nombreux, au moins 2500. Belle marée.

Ce matin, je poursuis mes essais photographiques et installe les logiciels de l'appareil. Tout baigne, sauf une chose : le fameux erreur code 19. Lorsque j'ai branché l'appareil, le système l'a detecté mais m'a annoncé que la base de registre était endommagée. Ca ne m'a pas surpris, ma webcam avait fait le même problème il y a quelques mois de là. Je regarde dans le matériel installé, et effectivement, l'appareil photo est estampillé d'un point d'interrogation jaune. Nous y voilà : je suis en plein erreur code 19.
Je copie la totalité du message et le colle en recherche sur yahoo. Chance, plusieurs forums en parle et je trouve même un article de la base de connaissance chez ms. Il parle plutôt du lecteur cd et dvd. Dans la base de registre, je supprime les clés incriminées, dont une sur les périphériques d'image et aussi le clavier et la souris.
La manœuvre est la bonne car l'appareil est bien reconnu sans erreur.
Du coup, je reconnecte ma webcam et je vois avec plaisir qu'elle fonctionne à nouveau !
Et sur la lancée je reconnecte la carte wifi interne qui ne fonctionnait plus non plus. Et là aussi, ça marche.
Woua ! Trop fort !

Sieste, extinction de l'ordinateur, allumage. Et bing, plus de clavier ni de souris ! Bon, pas de panique. Un coup de F8 au démarrage, choisir de prendre la dernière configuration qui marche. Ouf, le clavier est là.
J'ai fait un ménage un peu excessif. Je refais les suppressions de clés, mais pas toutes. Pour vérifier que cette fois rien n'est désactivé, je redémarre l'ordi. Tout est en ordre.

Je me demande maintenant si je vais brancher la cam sur le chat.

Les photos sont de bonne qualité. Je vais pouvoir continuer à les poster.
Mon ancien appareil sera remisé, je vais me renseigner pour savoir s'il est réparable. Je pourrais le donner à un de mes enfants.

mardi 24 octobre 2006

Appareil en vue !

J'ai commandé mon nouvel appareil photo numérique. Il est en route.
C'est un Canon Powershot A710 IS.

Je l'attends avec impatience.

Petit plaisir - bon souvenir

Samedi après-midi, mon grand m'a proposé de faire une balade en roller. Quelle bonne idée que voilà ! Il faut dire que sa fiancée était avec ma femme et qu'il se retrouvait tout seul. Le plus jeune a bien voulu nous accompagner.

Nous voici partis tous les trois dans les rues de Villeurbanne.

Eux devant, moi derrière.

Quand ils étaient petits, je les tenais par la main pour traverser la rue, je les aidais à monter un escalier. Ils sont devant moi maintenant. Bientôt, c'est eux qui m'aideront à faire ce que je ne pourrais plus faire.

Et quand l'espace le permettait, nous avons roulé côte à côte pour discuter, rire, blaguer. J'ai aimé ces moments, j'ai aimé voir les deux frères ensemble avec moi.

Glisse

Quelques kilomètres dans un sens, quelques kilomètres dans l'autre.

Une balade dont j'aimerais me souvenir jusqu'au bout. En souhaitant qu'ils s'en souviennent aussi, de ce temps fils-père.

vendredi 20 octobre 2006

Ah Léa !

Cette semaine, changement de mission, changement de lieu, j'ai dû prendre la voiture. Car comment résister au plaisir de 45 mn de bus-métro ? Eh bien, j'ai résisté, j'ai préféré le petit quart d'heure, même si la circulation n'est pas toujours fluide.

Ce matin, je suis passé devant l'école de mon chti dernier - je crois bien qu'il est presque aussi grand que moi. Les collégiens attendaient l'ouverture des portes. Certains parents étaient garés en double file.

Dans cette rue se trouve un tout nouveau passage à niveau qui doit protéger la traversée du tramway. Le petit nom de ce merveilleux moyen de transport est LEA qu'il faut prononcer Léa. C'est la ligne de l'est de l'agglomération qui reprend le trajet du chemin de fer de l'est lyonnais (C.FE.L). Elle est en cours de finition et doit être inaugurée en novembre 2006.

Or, il se trouve que ce croisement entre fer et route est entouré d'autres croisements entre rues et avenue. Les voitures attendaient donc pour tourner, traverser et formaient quelques files d'attente. Qui dit passage à niveau dit barrières. C'est bien là la plus grande nouveauté. A 50 mètres, j'ai vu que des feux clignotaient rouge et que tout s'arrêtait. Mais pas de tram en vue, rien n'est passé. La sonnerie s'est alors tue, les barrières se sont relevées, les voitures ont avancé. Puis le tram s'est présenté après son arrêt à la station toute proche. Mais là, les barrières étaient en haut, certainement à cause des voitures qui encombraient les voies, il attendait donc. Jusqu'à ce qu'elles se remettant à descendre il puisse passer. Mais une des voitures se trouvait légèrement engagée. La barrière s'est arrêtée sur le capot. Sans dégât. Le conducteur a dû être surpris, il a reculé de cinquante centimètres.

C'est bien joli ces lumières rouges, mais gare aux barrières ! En tout cas, j'ai bien ri.

Ce qui m'a rappelé que, moi aussi, j'avais reçu une barrière sur la voiture. C'était au moment où j'avais accepté d'être cobaye pour les tests des passages automatiques aux péages d'autoroute. Rien de grave, juste un coup sur la carrosserie.

Cet endroit promet des épisodes épiques, et quelques voitures vont se faire avoir. Nous vivons dans un monde moderne.

jeudi 19 octobre 2006

Elle passe

Depuis que je travaille dans ce quartier de Villeurbanne, j'ai dû la voir une dizaine de fois.
Elle marche sur le trottoir, d'un pas tranquille et déterminé.
Soit je suis en voiture, soit je la croise, rarement je la suis.

Elle est habillée de vêtements aux couleurs criantes, aux formes évasées vers le bas.
Elle n'est ni maigre, ni grasse.

Ce qui retient l'attention, car sinon je n'aurai rien à en dire, c'est son visage.
Son visage est entièrement caché par un maquillage.
Le fond de teint n'est pas couleur chair. Il est blanc, blanc comme un blanc d'œuf cuit.
Par dessus, elle a dessiné des lèvres rouge vif et bordé ses yeux de noir.
Dans ce masque, on pourrait deviner un menton en galoche.
Une grande casquette coiffe des cheveux dont le surplus dépasse en légères mèches volantes.

Elle est attirante, comme toute personne qui sort de l'ordinaire, attirante non pas d'un désir charnel mais par la singularité de son apparence.

Il m'est arrivé de penser lui adresser la parole. De vouloir discuter avec elle pour entendre le son de sa voix. De soutenir son regard lorsqu'il croise le mien.
Je n'en fais jamais rien, elle m'intimide.
J'aimerais la prendre en photo et partager avec d'autres sa beauté et sa différence.
Je me dis qu'elle a son existence, ses secrets, ses pensées, sa vie.
Elle semble bien seule quand même.

Entre ciel et terre

On peut y voir la mer, bleue la plupart du temps, grise aujourd'hui.

Ce gris va bien avec la couleur de tes yeux. Il se reflète sur le verre de tes lunettes de soleil.

D'ailleurs, à quoi servent-elles maintenant que les nuages occupent la totalité du ciel ? Ils se serrent en couche compacte et forment un cocon de ouate salie. Bientôt, ils frôleront le sol, fermant l'horizon.

La gestation peut commencer.

mardi 17 octobre 2006

Connecté

Il reste quelques affaires devant la fenêtre, un haut-parleur, le trépied dans sa housse, le petit meuble avec des tiroirs multicolores. La table blanche est encore au coin.

Et, presque sous le clic-clac, la souris blanche porte-pyjama.

Il l'avait reçu lorsque sa petite sœur était née. 18 ans déjà.

La souris est un témoin ramené par le reflux du passé.

Elle reste, il est parti.
Demain, après-demain, tout sera parti, définitivement.

Il me reste les souvenirs, les gènes transmis, les petits enfants qui seront là un jour.

Ce temps qui passe ne reviendra plus.

Pacsage

Vendredi soir, j'ai téléphoné à Rick.
Il avait l'air en forme et heureux. L'été dernier, il m'avait laissé un message pour ma fête.
Il est d'une gentillesse peu commune.

En avril prochain, il se pacse avec Philippe (sous réserve de bonnes dates).

C'est une bonne nouvelle. Il forme un beau couple avec son mec et je souhaite qu'ils restent ensemble le plus longtemps possible.

Tu sais que je pense ce que je dis, hein Rick ? Longue vie à tous les deux !

lundi 16 octobre 2006

Plus de photo

Galère. Je vais encore râler, mais les circonstances ne me laissent pas le choix.

Mon brave appareil photo répond absent aux abonnés. Depuis vendredi. Je n'ai même pas pu faire ma photo journalière de la clinique qui grimpe qui grimpe.

Les batteries sont chargées à bloc, mais rien à faire, il reste éteint. Ca m'a foutu un coup. Depuis environ trois ans que je l'ai, il m'a donné bien du plaisir.

Je vais devoir m'en racheter un. Du genre compact, qui tient dans la poche. Pour remplacer mon S45.

Dimanche, mon fils m'a prêté le sien, mais je ne pourrai pas l'avoir tout le temps. J'ai pris 240 images. Ah, j'adore le numérique !

J'espère que le prochain sera à la hauteur.

Lugdunum Contest

Voilà, le dimanche est presque terminé.
Et le Lugdunum Contest aussi.

Ne me demandez pas le classement, je ne suis pas resté pour la remise des prix.
A neuf heures, nous étions prêts, vers le cimetière de Loyasse, pour recevoir notre affectation. Nous l'avons eu vers neuf heure trente, ce qui nous a passablement chauffés. Et malgré des mails et une inscription en bonne et due forme, nous n'étions pas sur les listes. Heureusement, quand G m'a demandé où je voulais être, je lui ai immédiatement dit : secteur onze. C'est l'arrivée de la course.

Ha oui, en fait, ce sont des tas de courses qui ont dégringolées la colline de Fourvière.

Nous redescendons pour laisser la voiture sur le quai plutôt qu'en haut où nous n'avons plus rien à faire.
Habillés de nos polos rouges, nous saluons le chef de secteur et les autres membres. Sans oublier les deux agents de la police municipale et les riverains. Le vieux monsieur est toujours là, souriant. L'épicerie est aussi ouverte et, cette année, un restaurant vient d'ouvrir. Il nous offrira gentiment un café ou un thé. Merci, c'était très sympa !

Ma première activité est de mettre de l'ordre dans les bottes de paille et les matelas qui forment un mur en face de la rue. Le virage est à angle droit, et les patineurs ne réussiront pas tous à le passer. Donc, on aura quelques chutes, qui vont se terminer dans ce rempart. Il faut consolider et arrimer. A plusieurs, nous finalisons un chef d'œuvre qui tiendra tous les chocs.



La matinée est dédiée à la reconnaissance du parcours. Les rollers descendent en paquet assez compact. Cela va vite. Ils sont remontés en bus. Pendant ce temps, je fais la circulation des piétons. Vous ne pouvez pas passer maintenant, tout à l'heure, mais on habite dans la rue, dans cinq minutes vous pourrez monter. Certains comprennent, d'autres pas. Les enfants de l'épicière restent sur le trottoir, sages.

Vers une heure, c'est la pause repas. Sandwich merguez, salade de pâtes, fruits.

L'après-midi, le championnat se fait en deux manches. Les rollers passent toutes les trente secondes. Le mur résiste. On les entend arriver avant de les voir. Surtout ceux qui utilisent leur frein. Ce qui laisse dans l'air une forte odeur de brûlé. La foule est plus nombreuse mais le manque cruel de visibilité ici ne lui permet pas de rester. Je prends des photos avec l'appareil de mon fils, le mien est tombé en panne vendredi. Je mitraille comme je peux tout en surveillant le coin. L'ambiance est bonne, sympa. Une seule chute entraîne une hospitalisation pour un poignet probablement cassé.
Une dernière manche en bordée de quatre clôture cette journée épuisante pour les descendeurs. Beaucoup ne sont pas lassés pour un sou.

Un des jeunes me faisait remarquer que le roller est plus une activité de mecs que de filles. Effectivement. Les quelques filles présentes ici se sont bien débrouillées.

Dès la fin des courses, il a fallu défaire les barrières pour redonner la rue aux voitures. En un quart d'heure, presque tout était enlevé.

Cela a été un bon dimanche. Très enthousiasmant. A l'année prochaine.

PS : pour voir mes photos, il faut cliquer sur la toute première en haut du journal.

samedi 14 octobre 2006

Mortel

Le journal The Lancet a publié une étude sur les décès en Irak depuis l'invasion de la coalition en mars 2003. Un excédent de 655 000 morts est apparu. Pour marquer les esprits, cela fait environ 4000 morts par jour, en plus. Des personnes décédées de mort violente. Parmi les causes, on retrouve les tirs d'arme à feu et les explosions.

Je me rappelle que j'étais allé manifester contre "la guerre en Iraq".
Je me rappelle que la France avait été sévèrement punie par les citoyens des USA (on ne doit plus dire french fries, on ne doit plus acheter d'articles français...).

Ce qui nous apparaissait inévitable est donc aujourd'hui réel, bien au-delà de ce qu'on pouvait craindre.

La mort des personnes ne fait donc pas obstacle à cette politique hégémonique. Elle n'en est qu'un corollaire inévitable mais pas du tout gênant. Elle en est aussi un carburant inépuisable.

Des jours meilleurs s'annoncent, c'est sûr. En provenance directe du pays de la liberté et du rêve. D'autres se sont mis dans la compétition, promesse d'un futur enchanté.

Député

Peut-on être député et homo ?
Je crois bien que oui. J'en connais un.

Est-ce que le fait d'être homo change quelque chose ? Non. Rien. Il est député et travaille pour sa circonscription, comme tous les députés (enfin, j'ose le penser). En apparence, rien ne le distingue des autres, et il n'en fait pas étalage.

Et s'il affichait son homosexualité, est-ce que son mandat serait différent ? Non et oui.

Et pourtant, oui, cela constitue une différence. C'est même pour ne pas la montrer qu'elle est cachée.

Pour moi, qu'il soit homo ne change rien. C'est à son travail que je le jauge.
Et puis, il n'est pas du tout mon type.

mardi 10 octobre 2006

Belle journée

Il a fait vraiment beau aujourd'hui. Et chaud. Pourtant, octobre devrait être plus froid.
Je ne vais pas me plaindre de ça, j'adore la chaleur.

La Corée du nord fait exploser une bombe nucléaire dans son sous-sol et va même jusqu'à en promettre une dans la tronche aux USA si ceux-ci les condamnent. Et Pékin qui dit qu'il ne faut pas critiquer ce pays.
Las !

Je profite donc de ce doux billet pour faire mes adieux rapides à la blogosphère. Rendez-vous au paradis.

Il y a bien eu un tremblement de terre en Corée du Nord, dont voici la trace.

Mais une chose très remarquable apparaît, un seul centre sismologique fait part de ce remue-ménage. Vous avez deviné ? Bon je donne la réponse : USGS/NEIC, Denver, USA (NEIR). Curieux, non ? D'autant que lorsqu'il y a un tremblement de terre vers les Philippines toutes proches, les russes, les allemands, les anglais en font part. Mais là, ils sont muets.

Par exemple, comment Geofon à Potsdam (Allemagne) n'a-t-il rien senti ? Un séisme de magnitude 4.2, ne passe pas inaperçu !
Voici leur carte d'aujourd'hui (à 14 jours) :
http://www.gfz-potsdam.de/geofon/seismon/globmon.html

Vraiment rien du côté de la Corée. Et plein partout ailleurs. Mickey doit avoir de très très grandes oreilles.

Et dans tout ça, comment connaître le vrai du faux, le bon du méchant, le laid du beau, le beurre de la crémière ?

lundi 9 octobre 2006

Relents des passés

De temps en temps certains souvenirs me reviennent. Pas forcément des souvenirs agréables. Est-ce pour cela que j'oublie des détails, voire même des instants importants ?

Ces moments que je voudrais ne pas avoir vécu. De ceux qui laissent un goût si infect que la nausée refait surface.

Comme je voudrais les oublier ! Surtout ceux qui me font encore mal, ceux dont l'origine est semblable à un viol, dont la trace est un mémorial de cicatrices.

Comme je les hais. Comme je les déteste d'être aussi douloureux. Encore maintenant, peut-être aussi demain, et jusqu'au bout de mes jours.

Je les hais de m'avoir volé cette virginité, cette innocence naïve immaculée.
Je les hais de m'avoir violenté au point de ne plus savoir comment j'étais avant, de ne pas savoir qui je suis maintenant.

Je les ai pourtant nommés, reconnus, assimilés. Rien ne paraît plus fort que l'infection qui demeure à leur suite.

Un jour, j'en écrirai quelques lignes, tout en sachant que ce ne sera pas un remède, seulement un vidage.

Yik !

18h00. Je pars chez Ikea avec mon fils. Un SMS l'a prévenu que la structure du clic-clac était en stock. On croise les doigts pour qu'il en reste quand on arrivera.

Pendant le voyage, il me parle de son nouvel IUT, de ses douze semaines de cours dans l'année.

Arrivée chez Ikea, grande surface très prisée des couples homos. Alors, je jette un oeil aux gens qui passent. Et justement, voilà deux mecs qui me croisent. Echange de regards, le plus jeune insiste sur ma banane. Je sais qu'elle fait toujours un certain effet. Mais je préfère le moins jeune. Bon, ils ne sont pas à vendre.

Il reste des structures, le vendeur donne le papier tant attendu à mon fils.
Ikea, l'autre pays de la gestion des ruptures et des manquants.
Queue aux caisses, attente au SAV pour retirer ce qui est déjà payé.

Le paquet pèse son poids, mais il ne pourra pas refuser de rentrer dans la voiture, ni de passer dans l'assenceur.

Un meuble de plus dans le studio de mon fils : il fait son nid.

Sourire

J'ai souri à un grand black inconnu, dans la rue.

Un changement se profilerait-il ?

dimanche 8 octobre 2006

Un dimanche

J'ai vraiment traîné aujourd'hui.
J'ai dû réussir à me rendormir sur le matin, car j'ai finalement émergé après 8h30, un exploit !
Petit dej, télé.
Une copine de classe de ma fille a passé la nuit à la maison. Je ne les ai pas entendus, c'est bien.
A midi, nous ne serons que trois, ma femme ne mangeant pas là. D'ailleurs, elle s'en va vers dix heures. Elle est partie.
Je propose à mon dernier de passer l'après-midi chez un copain ou de venir faire du roller avec moi. Il appelle ses copains.
Ma fille ne sera pas là cet après-midi.
Je sors de ma douche, vêtu de ma serviette de bain. La copine s'en va, bisou.
Je téléphone à Ludo pour savoir s'il veut faire du roller avec moi. Trop tard, il a prévu d'aller au musée. M'enfin ?! Il fait beau !!! Tant pis, ce sera pour une autre fois.

Sur le balcon m'attendent mes rollers que j'ai démontés hier après-midi pour un entretien. Les vis trempent dans l'antirouille et les roulements dans l'essence F. Du boulot en perspective. Je me mets à nettoyer chaque roulement jusqu'à ce qu'il retrouve un mouvement sans accroc. J'ai du noir plein les doigts, et je n'aime pas ça. Heureusement, le soleil se fout de moi, ça fait du bien.
On passe à table, je n'ai pas fini mes rollers et j'ai frotté mes mains comme un barge. Rah !

Boudin, purée de carottes. Ma fille s'est bien débrouillée. Je me tape la vaisselle.

Télé, fin de remise en forme des rollers. Mon fils part chez son copain, en rollers bien sûr. Je mets les miens et zou !

Au bout de la rue, premier freinage, et ohhhh surprise ! le frein n'est plus là ! D'accord, il n'est pas loin, je l'ai monté au pied gauche au lieu du droit. Je vieillis.
Je prends le temps de changer ce frein de côté, puis je repars. J'ai choisi mon itinéraire pour aller faire une bise à ma femme. Elle peut s'échapper un instant pour me voir.

Mais mon pied droit râle un peu, j'écourte donc mon périple et rentre à la maison. Non sans me faire insulter par un gamin en vélo. Je ne dis jamais rien dans ces cas-là, je laisse. Jamais je n'aurais fait ça à cet âge.

Arrivé à la maison, je me remets sur le net, ou un peu de télé.

Ma femme rentre la première, suivie de mon fils puis de ma fille. Le plus grand vient nous offrir des bonbons.

Le repas du soir n'en est pas un, c'est grignotage et chacun pour soi. Je prendrai donc sauss et fromage.

Le téléphone de la crétinebox est muet, alors que le net et la télé fonctionnent. Je vais voir si demain ça s'arrange, sinon, je devrais les appeler, et là, je sens que je vais m'énerver. Tout le monde sait que le ligne chaude de crétin.fr est une grosse daube nauséabonde et payante. Pourquoi moaaaaaaaa ?

Me voilà sur le divan, dimanche se termine, demain on remet ça au boulot.

Je me traîne.

Roulement du vendredi

Vendredi soir, roller.

Cela fait plusieurs fois que je n'étais pas allé à la rando du vendredi soir. Cela n'avait pas échappé à Maël qui m'a posé la question en me disant bonsoir. Fatigue ? Lassitude ? Pluie parfois.
Affublé de mon gilet jaune et de mon casque, je descends ma rue dans le noir. Pas de lumière hormis les phares des voitures et la pleine lune. Wooouuuuuu !
Six kilomètres plus loin, j'arrive à Bellecour. Du monde, des têtes connues, des inconnues, des mecs musclés (un particulièrement qui portait un maillot rouge moulant). Comme à mon habitude, je n'aborde personne. Je suis toujours sur la réserve.

Nous partons faire un petit tour en ville (beuhhh on passe devant l'immeuble de mon boulot).

Sur le pont La Fayette, un petit loup, qui vient de l'arrière, fauche mon pied droit et je me retrouve avec deux pieds gauches. Surprise ! Désagréable sensation de ne pouvoir éviter la chute. Au moment où je vais m'étaler sur le côté, des bras me retiennent. C'est mon faucheur et je suis en train de lui tomber dessus. Je crois qu'il ne peut faire autrement. Dès que les choses sont rétablies, je ne me prive pas de l'enguirlander vertement. Il me dit plusieurs fois qu'il est désolé. Je continue de l'enfoncer. Il reste à m'écouter, puis repart quand j'ai fini. Il n'est donc pas de cette veine de voyou qui s'enfuit sitôt le méfait accompli. Je le crois. Il es vraiment désolé. Je suis malgré tout furieux. Ce qui ne m'empêche pas d'admirer son marcel bleu nuit. Pas mal. La prochaine fois, j'essaierai d'être moins sec pour mieux sympathiser, j'y suis allé peut-être un peu fort. C'est pas tous les jours qu'on me fait du rentre-dedans.

De retour sur la place Bellecour, nous avons droit à une distribution de tracts (ils appellent ça des flyers, c'est plus in sans être out) pour le Lugdunum Contest.
Si vous êtes à Lyon, ne ratez pas cette coupe du monde de descente !

http://www.lugdunumcontest.com/

Je prends aussi des affiches, je les mettrai au boulot. Je me suis inscrit pour faire bénévole avec ma femme le dimanche de la descente, et on me dit que mon inscription n'est pas arrivée. Ha ? Je recommencerai. Je discute avec Manu, il s'occupe de l'organisation cette année. Je voudrais bien être à l'arrivée comme l'an dernier. Il prend note (dans sa tête) et me dit que j'y serai. Super ! Je rassure tout le monde, je ne participe pas à ces descentes de malades ! Mais j'aime bien regarder.

Je m'en retourne tout seul chez moi, bravant les dangers de la route (je suis assez souvent sur la chaussée car les trottoirs sont encombrés). Ma rue est toujours dans le noir.
J'ai plutôt chaud et le casque enlevé me laisse une mise en plis psychédélique.
Plus qu'à me désaper et à m'affaler devant la télé.

mercredi 4 octobre 2006

A Joinville le pont, pon pon !

Je reviens du trou noir de la France, où j'ai dû faire un aller-retour dans la journée. Je ne fais pas le dessin d'un trou noir car il absorbe toute la lumière.

Le RER était moyennement bondé à la gare de Lyon. Bien sûr, en descendant à Auber, on doit remonter toute la gare souterraine pour attraper la ligne 3. Je suis persuadé qu'il existe un chemin plus court. Mais je n'ai pas encore trouvé la solution. Sur le quai de la ligne 3, la rame était là, mais impossible d'y monter. On attend donc la rame suivante dans laquelle on se tasse contre un livre et un journal. Personne ne m'a passé la main aux fesses. Ceux qui ont voulu monter à St Lazare ont dû attendre sûrement plusieurs passages de rames. C'est tout à fait ce genre de situation qu'on ne connaît pas à Lyon.

Les personnes que nous avons vues... non, je n'en parle pas.

De nouveau dans le RER, gare du Chatelet vers 14h15, la foule avait disparue, avalée par le glouton qui vit dans les sous-sols de cette grande ville. Debout dans son ventre, je vois monter un grosse dame noire essoufflée qui me demande si ce train va à ... là je ne comprends pas le nom. Je ne connais pas tous les noms de gare de cette ligne. Elle demande finalement si la direction est Marne la Vallée. Je lui réponds que oui. Mais je ne sais pas si ce train y va. J'espère qu'elle est arrivée à bon port.
Et juste après, une jeune fille très jolie passant la porte me demande si ce train va à Joinville. Mais qu'est-ce qu'ils ont donc à me demander des renseignements ? Je ne sais pas. Elle me dit que le panneau lumineux est éteint. Ah oui, il est éteint. Bon, Joinville c'est bien dans ce sens, je lui dis qu'on regardera le panneau lumineux au prochain arrêt. Elle me dit oui et me sourit. Lorsque je descends, Joinville est allumé sur le panneau, je me retourne, elle est descendu pour voir où est le panneau, elle fronce les yeux comme une myope sans lunettes. Je lui dis que ce train va à Joinville. Elle hoche la tête, sourit de nouveau et remonte dans la rame.

Ah ! Me voilà transformé en bureau des informations à Paris trou.
Mes collègues ne me contredisent pas, ils me suivent dans les méandres jusqu'au TGV.

Nous quittons le trou à l'heure, lentement à cause de l'attraction.

mardi 3 octobre 2006

Tous les soirs ne se ressemblent pas
Hier, plusieurs grands axes de Villeurbanne étaient bloqués en direction du périphérique. Tant et si bien que j'ai dû monter sur le trottoir pour pouvoir dépasser les files serrées de voitures. Jusque dans la montée en bas de chez moi. Un petit plaisir que de doubler les voitures à l'arrêt.

Ce soir, plus de bouchons.
Devant l'entrée de mon immeuble attendait un très beau jeune homme. Vraiment très beau et charmant. Il guettait l'arrivée de quelqu'un, deux baguettes de pain sous le bras gauche et une boîte à gâteau tenue par la ficelle. Lorsque je l'ai croisé devant la porte, il essayait de joindre une personne sur son téléphone. Je ne lui ai rien dit mais je lui ai fait un grand sourire. Qu'il ne m’a pas rendu, mais je le voyais préoccupé.

Un vrai régal pour les yeux.

La vache !

Elle n'a pas fait semblant aujourd'hui ! Elle s'est vraiment lâchée.
Juste au moment de partir manger, je suis resté.
Heureusement qu'elle n'a pas remis ça après, j'ai pu rentrer en vélo bien au sec.

Berthe se mouille

Il pleuvait comme vache qui pisse, ce dimanche après-midi. Nous voilà partis dans la voiture de ma femme, moi du côté passager. Non, je ne serre ni les fesses ni les freins, je ne ferme pas les yeux, je trépigne juste au dedans de temps en temps.
Nous devons aller dans le neuvième arrondissement de Lyon voir un spectacle dans une petite église. Tellement petite que je n'ai même pas trouvé trace de son existence sur le net. Même le nom de la place n'apparaissait pas sur google ou mapi. Il a fallu prendre le plan papier pour la trouver sous forme de petite croix.

Le voyage se passe très bien malgré la pluie. Les vrais premiers ennuis commencent quand le pont de l'Ile Barbe que nous devons emprunter est en sens interdit. Mauvaise nouvelle ! Il faut qu'on en trouve un autre. Enfin, dix kilomètres plus loin, nous voici enfin de l'autre côté du pont. Car les ponts ne sont pas pléthore sur la Saône dans cette partie de Lyon.
En fait, l'aventure ne faisait que commencer. Il fallait encore passer la voie de chemin de fer. Le plan marquait bien des passages, mais ce n'était que des passages piétons. Et même une fois l'obstacle franchi, un labyrinthe restait à traverser. Vingt minutes plus tard nous voilà devant l'église. Plus de place de parking. "Je veux rentrer à la maison !". Allez, on y va.

Mouillés, nous nous installons sur un banc libre dans cette église octogonale, avec les jeunes, les vieux, les enfants, les handicapés.
Berthe arrive et tout de suite nous entraîne dans son univers où nous restons pendant plus d'une heure. Son personnage burlesque déclenche des rires sans jamais rompre l'enchantement. Elle raconte la rencontre de Marie-Madeleine avec Jésus, lue dans le Grand Livre chez Jean (chapitre 4).
A elle seule, elle fait une bonne vingtaine de personnages, assez truculents et bien épais.
Je reconnais que le sommeil m'a gagné dans le premier quart. C'est l'âge qui veut ça.
Installés vers le puits, nous suivons Marie des yeux, espérant nous aussi avoir de cette eau vive qui ne tarit jamais. Berthe est vraiment très forte !

Après le spectacle, nous retrouvons E que je n'ai pas vu depuis au moins deux ans, mais que ma femme voit régulièrement.

Le retour à la maison est bien plus rapide, car la voie de chemin de fer est vite traversée et le pont est dans le bon sens. A-t-on idée de mettre les ponts en sens unique ?! La pluie a cessée.

dimanche 1 octobre 2006

Les larmes

Hier soir, je regardais Samantha. Elle avait concocté un digestif très particulier produisant des effets impressionnants chez les personnes qui le buvait.
Effets très comiques de mon point de vue. Et me voilà parti d'un fou-rire.
Je riais sans pouvoir m'arrêter et rapidement les larmes se sont mises à couler.
C'est pour illustrer l'expression "pleurer de rire". C'est pas souvent, mais qu'est-ce que ça fait du bien.

Les larmes, il y en a eu bien d'autres qui n'avait pas la même origine.
Je me souviens d'un événement marquant.

Je devais avoir huit ou neuf ans. J'étais en colonie de vacances pour une semaine ou deux. J'aimais bien les colos, car elles me permettaient de me retrouver avec d'autres, moi qui suis fils unique.
Un soir, il y a eu une veillée. Plein de jeux amusants, une ambiance très sympa.
D'un seul coup, je me mis à pleurer, comme ça, sans raison précise.
Je me sentais très bien pourtant, pas triste du tout. Un mono vint me demander ce qui se passait. J'étais bien incapable de lui donner une réponse car j'ignorais ce qui avait déclenché ces larmes. En faisant une introspection, je me suis rendu compte que j'étais en fait très heureux, content de me trouver là, rempli de joie.
Je venais de vivre l'expression "pleurer de joie".

D'une manière générale, les larmes coulent facilement quand je suis ému (un film suffit), lorsque je suis très triste, lorsque je ris trop, lorsque je me retrouve dans un rassemblement.

Mon deuxième prénom n'est pas Madeleine, je l'affirme.

samedi 30 septembre 2006

Ils sont partis

Ce qui devait logiquement arriver un jour est arrivé.
Les enfants quittent la maison parentale pour leur maison. C'est bien pour eux, c'est plus difficile pour nous.

D'abord, ma fille ainée.
Elle a réussi le concours d'entrée en deuxième année d'IUFM, non pas à Lyon, mais à Bourg en Bresse. Son copain va passer deux semaines par mois à Oyonnax pour ses stages, pendant les trois ans qui viennent. Ils ont donc choisi d'aller habiter ensemble du côté du lac de Nantua.

Lac de Nantua
Lac de Nantua
Original de JaHoVil



Nous l'avons déménagée en deux fois. La voiture était remplie. Finalement, elle avait pas mal d'affaires.

La voilà maintenant à 50 minutes d'autoroute de chez moi. C'est peu, mais c'est bien plus que lorsqu'elle était à l'étage du dessus. On ne la verra plus le matin ni le soir pour le repas. Il reste le téléphone, internet, les matchs de foot (son copain est mordu de foot).

Une page est définitivement tournée.

Dans la foulée, mon fils est aussi parti prendre la place que sa sœur venait de libérer. Il s'installe donc avec sa fiancée dans le studio. Nous les verrons, enfin à chaque fois qu'ils auront besoin de quelque chose (je ne suis pas désabusé, mais non). Et de deux.

Les oisillons, qui n'en sont plus, ont quitté le nid. Il faut continuer la vie quotidienne, mais on doit changer quelques habitudes. Moins de courses à faire, diminuer les quantités cuisinées, téléphoner pour se parler.
Je ne suis pas triste, je vais m'y faire.

JDI non repris

Depuis ce mois, j'ai décidé de ne plus mettre mes articles dans le JDI.

Alors, je décoche la petite case "reprendre l'article dans le journal des inscrits" avant d'enregistrer.

Pourquoi donc ?

Je pense que le JDI est une bonne chose si on veut se faire connaître et échanger des idées avec les autres.

Mais voilà, parmi ces autres les malotrus sont bien plus nombreux que les gens de bonne volonté. Et je n'ai pas envie d'avoir des remarques idiotes et blessantes de certains spécialistes acerbes ou crétins.

Mais aussi, il est vite évident que lorsqu'on a des idées qui ne sont pas dans la droite lignée du parti, on se voit mis au pilori. A tel point que je n'ai jamais abordé certains sujets dans GA ! Ah, comme la liberté d'expression et des idées est étrangère à beaucoup !
J'ai donc ouvert un blog ailleurs pour parler de ce qui paraîtrait tabou ici. Et là, les gens ont été constructifs, même s'ils pensaient différemment. Seulement, j'ai un peu laissé tomber cet autre blog et maintenant je trouve que la mise en page est imbuvable. Dommage.

Je suis contre la pensée unique, la fausse liberté qui impose le discours à tenir et refuse la différence. J'aime ce qui est autre car cela me rends à moi-même.

vendredi 29 septembre 2006

Croisement

En entrant au parc jeudi, j'ai croisé deux coureurs, couverts de sueur, qui venaient de terminer leur jogging.
L'un deux parlaient d'une voix pointue, c'est ce qui a attiré mon attention.
L'autre était doté d'un corps musclé et poilu, c'est ce qui a gardé mon attention.

Nos regards se sont accrochés un bref instant, j'ai eu l'image d'un collier de perles en bois au cou.

Je me suis arrêté à l'entrée de la première serre et je me suis retourné pour le regarder s'étirer les muscles à la grille du parc. Il regardait dans ma direction. Si si.

Emblème
Emblème
Original de JaHoVil

J'ai noté l'heure de son passage, on ne sait jamais, on pourrait se recroiser.

Semaine sans ma voiture

Y'en a qui jouent les filles de l'air, cette semaine j'ai joué le pro de la pédale.
Chose rare, je n'ai pas pris ma voiture pour aller bosser.
C'est arrivé uniquement parce que je n'ai pas de place attitrée dans la parking de la boîte.

J'ai donc opté pour le vélo V. Bilan :
- deux matins en métro car aucun vélo disponible
- au moins trois vélos un peu déglingués, dont celui de ce matin que j'ai vite changé à la première borne. J'ai bien cru que la roue arrière allait se décrocher ! "Voulez-vous signaler une anomalie ?" Pour sûr !
- un matin à tourner pour chercher une station avec des emplacements vides.
- deux selles mouvantes
- trois fois le dernier vélo, dont deux où j'ai dû attendre qu'un vélo soit déposé par quelqu'un.

Ce que je préfère :
- prendre mon temps
- ne pas rouler dans le caniveau
- le regard des gens sur le trottoir, dont celui de ce beau jeune homme qui...
- les feux rouges pour souffler un peu.
- le beau temps à la pluie.

Même mes voisins de quartier savent maintenant que je prends le vélo. Je crois que ma cote monte.

D

Hier, jeudi, c'était le dernier jour de D dans ma boîte. Non, il n'a pas été viré, mais il change de client.

Deux matins par semaine, il venait à mon étage et chaque fois s'arrêtait pour discuter, et souvent pour me payer un café.

Hier, il est resté plus longtemps. Pourquoi moi ? Parce qu'une sorte de courant passait entre nous malgré nos différences flagrantes. Peut-être même est-ce que je lui plaisais ? En tout cas j'aimais imaginer son corps velu sous mes mains, sans parler de ses fesses.

Il m'a laissé son téléphone pour que je passe le voir chez lui. Alors ? Bin comme je me connais, je ne l'appellerai pas. Je deviens frileux. Et je n'ai plus assez de punch pour oser lui demander si... il a envie d'un petit calin viril.

Dommage qu'il parte, il va me manquer.

mercredi 27 septembre 2006

Bonjour visiteur :-)

Depuis que j'ai mis quelques traceurs de statistiques sur ma page de journal, je peux savoir quelles sont les personnes qui passent sur les pages de ce blog. Je ne peux, hélas, pas voir leur tête ni autre chose que l'adresse IP et l'heure très approximative de passage.
On peut consulter les statistiques en cliquant sur les icônes de traceurs dans le journal (vers la droite).

Et donc, je voulais saluer (dire bonjour à) ceux qui passent ici. Bonjour.

Les derniers qui sont venus, ont lu, sont repartus étaient de :
- France : Ste Geneviève, Orléans, Neuilly sur Marne, Ourouër, Paris, Felletin, Lyon
- Belgique : Olne, Saint-Ghislain, Beloeil
- Suisse : Lindenhof
- USA : Alhambra

Un grand salut à tous !!!

J'aime voyager via le net, rencontrer des personnes proches ou lointaines qui vivent autrement que moi. Et là, ce sont les autres qui viennent anonymement.

mardi 26 septembre 2006

Jardin alpin

Comme souvent, aujourd'hui je suis allé au jardin alpin du parc de la Tête d'Or.

La brouette et le panier étaient à leur place, visible de l'extérieur. Mais aussi une veste de travail bleue accrochée bien haut comme un drapeau. Je me suis tout de suite dit que le jardinier que je n'avais jamais rencontré était dans les parages. Et je le vois de l'autre côté du bras d'eau. Je me débrouille pour croiser son chemin dans le jardin, et je commence la conversation.

C'est un homme d'une cinquantaine d'années, sympa et intéressant. On parle du jardin et des différentes saisons, des plantes, des fleurs, des visiteurs.

Son travail le passionne. Il me raconte comment une plante qui avait disparue de son coin est réapparue bien plus loin dans le jardin. Puis il me montre de la menthe comme je n'en avait jamais vu, toute petite et si odorante. Et aussi du thym d'espagne très agréable. Et de la vielle femme qui vendait son miel sur le bord de la route, ce miel qui sent si bon le thym et bien d'autres fleurs. Le lotus a des feuilles qui se jouent de l'eau, mais les fleurs ne produisent pas de fruit à Lyon. Le bosquet de petites fleurs blanches sent bon le matin mais commence à puer à partir de midi, et comme il est déjà 13h, ça pue.

En attente de visiteur
En attente de visiteur
Original de JaHoVil


Un vrai régal pour moi que de discuter avec lui tout en déambulant dans les allées. Maintenant je sais que je peux monter sur les rochers pour faire des photos, que je ne dois pas prendre de graines ni de morceaux de plantes pour faire des boutures (ça je ne le faisais pas). Je sais que les fraises du Japon son fades et que les fraises de bois sont pour lui, si pesonne ne les mange.

J'espère bien pouvoir le retrouver pour parler végétaux, une fois de plus.

Même s'il n'est pas le beau jardinier, jeune et tendre, que j'imaginais poussant la brouette.
Même si !

lundi 25 septembre 2006

Regard

En rentrant de ma balade au parc, je croise le regard de cet homme.
Il paraît avoir plus de 65 ans, il est grand, rares cheveux blancs.
Comme j'insiste et que lui aussi, il se décide à m'adresser la parole avant que nous nous dépassions. Il me demande en souriant, si par hasard, je ne serais pas un ami qui me ressemble.
Déjà que je ne sais pas si je me ressemble...
Alors, je lui dit non, il s'excuse. Mais je vois bien qu'il aurait aimé une autre issue. Moi aussi.
Je m'en veux de ne pas avoir saisi l'occasion de discuter un peu avec lui.
Chaque personne étant unique, ç'aurait été intéressant.

Il pleut

Et comme il pleut, je ne vais pas pouvoir prendre le vélo pour aller au boulot, je ne sais pas encore passer entre les gouttes.
Je ne peux prendre la voiture que le mercredi et vendredi, quand ces dames ne viennent pas bosser, ce qui me laisse au moins une place de libre dans le parking de la boîte.
Si je ne peux prendre le vélo ni la voiture, je vais me faire le métro, ce qui coûte bien plus cher. Et je n'aime pas le métro, non pas qu'il ne soit pas confortable, mais je ne m'y sens pas en sécurité. Je deviens parano.

C'est dit, si la pluie s'arrête, je prends le vélo.

Kitty en vélo
Kitty en vélo
Original de JaHoVil


Quoi ? je suis négatif ? Meuuuuu non !

dimanche 24 septembre 2006

Revue

Cela faisait un moment que je n'avais pas vu mes beaux-parents, pourtant nous ne sommes pas si loin d'eux.
Alors, aujourd'hui, un petit aller-retour par l'autoroute pour passer la journée avec eux.
Bien sûr, ils vieillissent, nous aussi.

Ce qui m'a frappé, c'est lorsque mon beau-père m'a fait la bise pour dire bonjour et aussi pour dire au revoir. Cette façon appuyée et sincère de m'embrasser m'a rappelé celle de mon père. Une vraie embrassade qui montre toute l'affection qu'il a.
Je ne peux m'empêcher de me dire que cela est peut-être la dernière que nous échangeons, qu'il se le dit aussi. Car le temps passe.

A table, il nous a gratifiés de quelques souvenirs de guerre qui nous ont surpris. Nous le pensions plus sage, mais tout dépend de l'âge.

Bien entendu, il s'est assoupi pendant que nous regardions les photos. Tout cela est très classique.

Demain après-midi, il ira à la réunion du club pédestre.

mardi 16 mai 2006

Parole de docteur

Ce matin, mon docteur préféré, dans son cabinet, me donnait une leçon de choses.

"Les mots en 'ite' indiquent une inflammation, comme une anite (inflammation de l'anus), une amygdalite (il se tâte la gorge), une appendicite (il fait un geste vers son ventre), une méningite (il montre sa tête).

Pas la bite."

Je suis resté sans voix, j'ai souri, et j'ai imaginé quel genre d'inflammation pouvait être une bite.

lundi 15 mai 2006

Homoparentalité

Ca va commencer sur Gulli (TNT).

Docu : "nos parents sont gays et c'est pas triste !"

3 - 0

C'est le score final, obtenu au bout d'une heure passée ensemble. Lui-même en était ravi et étonné.

C'était un moment agréable, avec un gars jeune et sympathique.

Colisage

Ce matin, en me lavant les dents, j'aperçois par la fenêtre la camionnette du facteur garée devant l'allée d'à côté.
Tiens, le facteur !
Il est grand, baraque, nonchalant, doté d'une longue queue de cheval noire. Il sort donc de l'allée d'à côté, les mains vides, remonte dans sa fourgonnette jaune, démarre, fais dix mètres et s'arrête.

Ah oui, mon immeuble a deux allées séparées de dix mètres.

Il descend, va à l'arrière du véhicule, ouvre la porte, disparaît, puis réapparaît un colis à la main. Dans une seule main. Ce colis semble léger malgré sa taille 50x50x10.
Et il revient vers l'immeuble, lentement, posément. Il entre dans mon allée.

Ma brosse à dents me signale la fin du brossage, je retourne dans la salle de bain.

En me rinçant, je pense à cet homme qui aurait pu laisser sa fourgonnette au même endroit et faire les dix mètres à pied. Ce ne devait pas être des colis urgents, il marchait bien trop lentement pour ça.

Et je me dis qu'en fait il doit suivre une règle édictée par un syndicat, de ces règles qui rendent la vie si belle et tellement conne.

samedi 13 mai 2006

Il a plu

Rendez-vous à 15h, je décide finalement d'y aller en rollers car hier soir il pleuvait et donc la rando n'a pas eu lieu. Je prends mes chaussures dans le sac à dos, et roule ma poule !

Toujours agréable de glisser, rouler, sentir l'air qui chatouille et caresse le corps.

J'arrive cinq minutes en avance et cherche mon contact sur la place. Je pense l'avoir reconnu, c'est lui. Reconnu alors que je ne sais même pas à quoi il ressemble... Instant particulier fait d'incertitude et d'attente. Il vient vers moi, on se serre la main, puis nous nous installons à une terrasse d'un café abritée par un grand dais rouge.

La serveuse a un sourire d'une grande beauté.

Nous discutons pendant deux heures de nos vies, de choses et d'autres, devant nos cafés.

Le temps se couvre pour finalement ruisseler en pluie fine chahutée par un vent frais.
La serveuse vient nous inviter à rentrer dans le bar, ce que nous déclinons. Elle possède un charme qui nous plait à tous les deux.

Un dernier regard, nous repartons chacun dans nos vies. Je prends le métro puis la saucée jusque chez moi.

Il pleut encore.

Filiation

Je me suis souvent méfié de l'adage "tel père, tel fils", je l'ai même franchement réprouvé.

D'abord, ma petite personne ne pouvant être qu'unique, je ne peux donc pas ressembler à mon père. Et dans la mesure où je n'ai pas vécu avec lui bien longtemps, je ne sais pas en quoi je pourrais lui ressembler.
Par contre, du côté de ma mère avec qui j'ai grandi, j'ai grandement repoussé l'idée d'une similitude. Bon, c'est vrai que je n'ai jamais mis ses chaussures à talon !

Avec deux fils aujourd'hui, je me rends compte que ceux-ci voudraient ne pas faire ce que j'ai fait dans certains domaines, ou ne pas avoir tel trait de caractère. Le plus grand a développé un art farouche pour la différence.

Il n'en reste pas moins que les ressemblances existent et me surprennent au détour des détails du quotidien.

Surprenant, dérangeant, amusant.

jeudi 11 mai 2006

Un pot

Sitôt la déclaration d'impôts reçue hier, sitôt saisie en ligne.
Pas de plantage notable (juste un retour en arrière malheureux sur la page la plus chargée qui a tout effacé).
Et une estimation immédiate de l'impôt prévu.
Rapide, et simple.

mercredi 10 mai 2006

Et merde !

Ma grande passe la première partie du concours d'entrée à l'IUFM, deuxième année, demain après-midi. Le reste vendredi.

Je lui souhaite de réussir, elle le mérite, et pis c'est ma fille, non ?

Bis repetita placent

Bien sûr, je connais déjà toute l'histoire, mais je ne m'en lasse pas.

Arrivé vers les quatorze ans, parfois avant, le jeune ado se doit de faire les expériences non autorisées, de la plus banale à la plus méprisable. Ce sont des moments personnels bien utiles pour le développement de la personnalité.

Or donc, mon dernier attaque brillamment cette étape par la face nord.

Il en est une qui me rappelle ces nuits où je ne voulais pas dormir alors que l'heure officielle était dépassée. Pour continuer à lire, j'allumais ma belle mappemonde et la tournais du côté de l'Afrique pour avoir une lumière plus jaune que le bleu du Pacifique. Et la nuit continuait, au fil des pages du livre que je tournais, guettant le moindre bruit provenant du reste de l'appartement.

Haaaa, comme j'ai aimé ces lectures au clair de terre.

Quand même, faut pas pousser, je lui ai repris sa lampe de poche !

mardi 9 mai 2006

Pédalons gaiment

Je me suis abonné à Vélo'v il y a quelques mois. Pour ceux qui veulent en voir plus, c'est là www .

Maintenant que les beaux jours arrivent (ça caillait aujourd'hui !!!) et que je ne suis plus sûr de pouvoir garer ma voiture dans le parking désert je me résous à pédaler. Je sais, quelque part, c'est pas un grand changement.

Vélos
Vélos
Original de JaHoVil


Pour profiter pleinement de ce système, il faut :
- des jambes en bon état, qui n'ont pas peur de marcher
- du temps devant soi (et derrière aussi)
- connaître la ville par coeur
- un téléphone portale

Les jambes sont bien sûr requises pour le pédalage, mais aussi pour marcher d'une station à une autre, car il est fréquent de faire choux blanc et de devoir chercher désespérément une station qui présente des vélos disponibles et en état de fonctionner. L'autre soir, j'en ai fait quatre : deux vandalisées (pneux à plats), une vide (mais en fait pleine, c'est très frustrant) et la dernière me laissant son dernier vélo.

Le temps devant soi et ne jamais avoir un rendez-vous auquel on ne peut aller simplement à pied. Ce soir j'ai bien dû essayer six fois pour obtenir mon vélo, et deux personnes avant moi avaient abandonné. Et souvent, je n'ai pas pu avoir de vélo du tout.
Si la station d'arrivée est pleine et que vous ne pouvez poser le vélo sur une bornette, il faut soit attendre, soit chercher une autre borne, plus loin (oui mais où).

La ville par coeur ou le coeur dans la ville, les stations sont éparpillées mais pas forcément placées au meilleur endroit (visible, stratégique). Et si vous voulez connaître la prochaine qui offre un vélo disponible, on vous affiche un numéro (comme 10012) absolument non parlant.

Le téléphone portable est obligatoire pour joindre le service clientèle et faire débloquer la carte pour laquelle un vélo serait déjà en location. Surtout quand vous venez de le reposer il y a deux heures. Et aussi pour demander de libérer tous les vélos de cette fichue station qui dit n'en avoir aucun de disponible alors qu'on les voit si gentiment attendre les miches d'un cyclopathe.

Demoiselles à bicyclettes
Demoiselles à bicyclettes
Original de JaHoVil


N'empêche que quand ça marche, c'est vraiment sympa. Ca permet de voir la ville différemment de retrouver un rythme plus calme.

Virage

J'ai décidé de changer de garagiste.

La dernière fois, il a vraiment dépassé les bornes en me faisant poireauter d'un rendez-vous manqué en rendez-vous reporté. Au total, ça a duré un mois et demi pour lui laisser ma bagnole. Pour me saler copieusement à la sortie !

Nous nous étions rencontrés au sauna, puis revus pendant plusieurs semaines pour des passages sur le pont.

Depuis, je lui étais resté fidèle. A chaque réparation, nous parlions de nos vies, de nos aventures, de nos échecs et réussites. Quel noceur !

Voilà, c'est fait, j'ai rendez-vous chez quelqu'un d'autre, tant pis pour lui.

lundi 8 mai 2006

Sur le pull

Cette fois, je m'en suis mis sur le pull...

Quelle poisse ! Faut nettoyer maintenant.

J'aurais dû faire un peu plus attention en agitant tout ça.

Bien le bonsoir...

... à ce visiteur lyonnais de mon blog.

S'il le souhaite, il peut me contacter sur le chat.

Amitiés ?

Free - ze

Une stase de free vient de me priver de mon GA favori pendant quelques dizaines de minutes.
Impossible d'avoir les sites par leur nom : introuvables ! Alors que ceux en adress ip directe étaient accessibles.

Bien sûr, Free ne s'engageant à rien, aucune trace de cette panne (je soupçonne un de leur serveurs dns) et donc pas de mot d'excuse.

Etonnant comme les fournisseurs d'accès sont opaques et paraissent peu soucieux de la qualité de leur service.

Ca va changer.

dimanche 7 mai 2006

Par l'arrière

Je viens de me rendre compte que je n'ai aucune photo de moi nu de dos. Des morceaux, certains de trois quarts allongé, mais rien debout de dos. Lacune.

Je vais user du retardateur, c'est le moyen le plus simple.

Message

"Petit coucou par sms. J espère que tu vas bien. à bientot peut etre pour finir ce qu on a commencé. Lol bises. S"

Quand je vous disais qu'il est charmant !

samedi 6 mai 2006

Skyland

Maintenant sur France 2.

Trop tard

Je me suis encore couché trop tard.
Difficile d'émerger ce matin.
En rentrant du roller, je suis passé directement à la case blog / télé / net.
Puis, une fois le blog fini, j'ai fait des cams yahoo pour parfaire mon anglais technique tout en occupant mes deux mains et mes deux côtés du cerveau.
Et quand j'ai regardé l'heure, il était deux heures.
Faut que ça change !

Anniv de mai

Ce matin, le coup de fil de C n'aurait pas dû me surprendre. C est la sœur jumelle de ma femme et c'est leur anniversaire aujourd'hui. Pour un peu, j'allais oublier de le lui souhaiter, quel mufle je suis !
Petite conversation où je ne brille pas. Elle va mal, son téléphone va mal, je ne sais pas comment lui remonter le moral, je ne comprends pas tout ce qu'elle dit.
Elle devrait de nouveau être opérée et prépare sa prochaine expo pour ce mois. Bon anniversaire, belle-sœur !

Il me restait quand même aujourd'hui à faire les achats pour le cadeau de ma femme et le repas plus festif du soir. Les enfants étaient partie prenante, chacun sachant ce qu'il pouvait faire.

La partie de plaisir habituelle n'est pas le moment où les cadeaux sont offerts, mais bien plutôt leur achat. Pour moi, c'est toujours un casse-tête. Hier, j'ai enfourché le vélo direction la Part Dieu, puis fait consciencieusement à pied le tour de tous les niveaux. Successions de magasins, foule déambulant dans les allées, armées de masticateurs de sandwichs. Et rien qui m'accroche vraiment dans les fringues que je trouve tristes ou sans tenue. J'entre dans une demi-douzaine de boutiques sans rencontrer un intérêt pour une jupe ou un chemisier.

Donc, ce matin, rien n'est fait. A midi, je retourne faire les magasins du gigantesque centre commercial d'hier et entre dans le premier qui vend des vêtements plus colorés.
Je me décide pour un ensemble rouge jupe et veste accompagné d'un t-shirt fleuri de pavots écarlates. La vendeuse doit me prendre pour un hurluberlu, et pense même que je souhaite essayer la veste moi-même ! En fait, c'est elle qui la met.
Rhooo, comme les prix sont hauts, mais c'est pour un anniv.
Ouf, me voici pourvu du cadeau, et pour récompense j'assiste sous la grande verrière à un grimper de corde réalisé par un jeune homme musclé et encadré par les pompiers. Certains mange des glaces, moi, je mange des yeux ce valeureux grimpeur torse nu.

Sorti du boulot en fin d'après-midi, je fais les derniers achats pour le repas du soir, en espérant ne pas oublier quelque chose. Impossible de trouver de la Clairette de Die. On restera donc sur le cidre.

Rentré à la maison, je dépose les paquets dans la cuisine qui est déjà envahie par les filles qui s'activent pour le repas. Je mets au four les tomates farcies et les feuilletés au chèvre, ferme la cocotte sur le riz, arrange les fleurs dans le vase. Les minettes sont occupées par l'entrée, qui va s'avérer très artistique, et le dessert chocolaté. Le dernier râpe des carottes, le plus grand fait circuler la carte qu'il faut signer.

Quand tout est prêt, nous passons à table.
L'entrée est fantastique, le plat principal est pas mal.

Nous faisons une pause pour donner les cadeaux. Ce n'est pas dans notre habitude, mais un arrêt s'impose.
L'ensemble rouge plait beaucoup à ma femme. Puis elle découvre des perles de bain, un dessin à déplier, un bougeoir enchâssé de pierres, un bon pour une surprise demain matin, la carte de vœux signée de tous.
Elle est ravie, moi aussi.

Le dessert est une réalisation sans défaut. Il entre en scène couronné de bougies allumées. Nous chantons, prenons films et photos, puis les bougies sont soufflées. Bravo !
Nous ne laissons pas le temps à la glace de fondre et nous engouffrons aussi les fondants au chocolat et les meringues.

Un anniversaire de plus, rien de bien extraordinaire en soi si ce n'est de mettre une personne au centre de toutes les attentions. De lui dire notre amour, bien imparfait mais si réel. De se retrouver en famille, différemment des autres rendez-vous quotidiens.

Rien n'est venu gâcher cette soirée particulière qui achève une journée particulière. Je suis content que les enfants se soient autant investis.

vendredi 5 mai 2006

Archives

L'INA vient de mettre en ligne un nouveau site où quelques cent milles documents audiovisuels ou sonores sont accessibles.

On peut consulter et même acheter. Espérons qu'ils en mettront plus assez rapidement.

jeudi 4 mai 2006

Pressons un peu

PRESBYTE
(prè-sbi-t') adj.

Qui ne voit que de loin, à cause de l'aplatissement du cristallin. En vieillissant, beaucoup d'hommes deviennent presbytes.
Substantivement. Celui, celle qui est presbyte.
Il est impossible que le presbyte et le myope, qui voient si diversement la nature, voient de la même manière dans leurs têtes, DIDEROT, Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 413, dans POUGENS.

En grec(voy. PRÊTRE), vieillard, à cause que les vieillards deviennent souvent presbytes.


J'ai bien dû me résoudre à y passer. Oh, pas grand chose, un tout petit 0,75. C'est surtout utile le soir quand je fatigue. Pas encore nécessaire pour l'ordi.

Me voilà possesseur de deux paires (je vous passe la pub...), titane, anti-rayures, blablabla.


Pressons un peu

Ce n'est pas le moulage de ma tête ! C'est dit.

Ouille

Au milieu de mon sommeil, j'entends quelqu'un qui gémit, puis je sens quelque chose qui insiste et finit par me réveiller.

Super ! Une crampe me broie le mollet gauche et me fait un mal de chien. Je me rends alors compte que c'est moi qui gémis tellement j'ai mal.

Je m'assoie, mais il est trop tard pour tirer sur le pied. Je me force à me taire, me rallonge. Je ne peux rien faire, sinon attendre que la douleur diminue sous le seuil d'acceptation.

Une main vient me consoler, je la serre. Je me rendors assez vite.

Ce matin, la jambe est normale mais je ne peux la tendre.

Tout petit rien, tout petit non événement de la vie. Trois fois rien sans importance.

lundi 1 mai 2006

dimanche 30 avril 2006

Un petit ange

A lire ici : Petit ange
et ensuite là : Petit ange est né

Ne partez pas sans elle.

Petit ange

mai 1982.

Ils sont si heureux d'attendre ce premier enfant ! Huit mois de grossesse, la première, c'est long, mais ça donne le temps de comprendre, de regarder, d'aimer.
Depuis le premier matin et tous les matins, elle débute la journée en vomissant. Maintenant son ventre a pris une belle rondeur, que des pieds viennent déformer de l'intérieur. Il est aux petits soins pour elle, cherchant comment ne pas la fatiguer. De temps en temps, il pose sa tête sur son ventre, écoute le bruit de ce petit cœur et le redonne en le rythmant sur la peau de la future maman. Qu'est-ce que ça va vite !

Les séances de préparation à l'accouchement sont pour lui comme un voyage dans une autre dimension (c'est une véritable galaxie de ventres ronds !) et pour elle l'occasion de souffler encore et encore. "Poussez, madame !" et c'est monsieur qui pousse. "Imaginez votre utérus qui..." et monsieur visualise son... mais son quoi au fait ?

Cet enfant, ils le désirent. Fortement, amoureusement.

Ils se souviennent bien de ces instants où rien n'était fait, mais où tout était en cours. Partis à deux pour le voyage de noce, ils étaient revenus trois, mais ils ne le sauraient que bien plus tard. La surprise les attendait à un mois de là, la famille ne sera mise au courant qu'à partir du troisième mois. En attendant, ils savourent ce secret qu'ils sont les seuls à connaître.

Tant de questions se bousculent, tant de doutes et de certitudes.

La première échographie révèle un petit être bien remuant et c'est... une fille. Son coeur bat la chamade et madame la gynécologue est très satisfaite des mesures qu'elles prend.
Le choix du prénom prend du temps car il faut qu'il plaise aux deux sans contestation. Ce sera un prénom absolument unique, tout neuf ou presque et pas porté.

Les jeunes parents doivent se préparer à changer de statut. Les futurs grands parents sont ravis, les frères et sœurs seront oncle et tante. Chacun y va de son conseil. La chambre du futur bébé se meuble de tout ce qui a pu être récupéré dans la famille. Le lit n'a pas encore vingt cinq ans, après tout. La layette est même plus anciennes pour certaines pièces, mais les grands mères en offrent des neuves aux couleurs chatoyantes.

Le printemps est bien installé, les beaux jours reviennent. L'enfant doit arriver en juin.

[suite... Petit ange est né ]

M'en suis encore mis plein la main

Pas mauvais du tout.

Dimanche

Il fait beau mais pas très chaud et nous sommes un dimanche.
Famille, loisir, je traîne.
A la demande de ma fille aînée, nous allons faire un tour de vélo / roller.
Destination finalement choisie : Bellecour. Itinéraire : chemins de traverse.
Mon dernier ne voudra pas bouger, mais je pense qu'il n'aura pas le choix.
Le repas dominical a été sympa, on a parlé foot (je hais le foot, c'est pourri !), stargate, smallville, cuisine, sieste. L était aussi là avec le chien (moi, je l'appelle picpuce).

Ce qui me plait particulièrement aujourd'hui, c'est que demain c'est férié, même si c'est lundi. Le pied de pouvoir avoir un jour de plus sans bosser.

samedi 29 avril 2006

Muguet de mai

Sur une idée de ma grande, nous sommes allés au muguet.
A deux pas de chez nous, dans un bois calme et désert, nous avons trouvé plein de ces belles clochettes odorantes.
Celle-ci est pour vous :)

Porte bonheur

Les bras chargés, nous sommes rentrés très contents de ce petit tour à la campagne.
Maintenant, la maison sent bon le printemps.

Rencontres sur le trottoir

Hier soir, comme tous les vendredi ou presque, je roule sur les trottoirs (en attendant mieux) (n'allez pas imaginer des choses, je préfère rouler dans la rue)(en roller, bien sûr).
C'est étrange comme les souvenirs viennent percuter la réalité.
En passant devant le restau où F m'avait emmené manger, je me suis mis à repenser à lui, me demandant s'il n'y était pas. Mais je roule trop vite, je n'ai même pas le temps de voir s'il ya des gens à l'intérieur.
Je m'apprête à tourner à droite et ne serre pas le bord de l'immeuble, quand je croise deux mecs. Celui de gauche est F ! Etonnement ! Nos yeux se croisent. Sans sourire, il me dit "Bonjour ! ". Je ralentis sans m'arrêter, le dépasse et lui réponds en me retournant "Bonjour F !". Non d'un chien, il m'a reconnu. Ses lentilles sont terriblement efficaces.

De retour de la rando, je roule dans la voie des bus, puis prend la pseudo piste cyclable à gauche, donc en contresens, pour finir par grimper sur un trottoir large et lisse. Et là, au coin, deux mecs discutent. Vous avez deviné, ce sont le mêmes qu'à l'aller. Cette fois je m'arrête. Et bises, et bonjour, et blablabla. Je ne raconte pas ce qui s'est dit, ni ce que j'en pense, car je sais que TU LIS MON BLOG F !

Quelles coïncidences que ces rencontres nocturnes !

J'en conclus que la pensée mène à la réalité.

Et si j'avais moi-même provoqué tout ça ?

vendredi 28 avril 2006

JDI

Ha bin oui, c'est vraiment pratique cette option de ne PAS mettre un article dans le journal des inscrits.
Au début, je n'en voyais pas l'utilité, mais là, si. Je m'en sers.
Hop, un petit article léger pour le jdi, et un article à lire pour le blog. Ceux qui connaissent le chemin trouveront.

Par contre, l'affichage de tous les articles de la journée n'est intéressant que le matin avant huit heures. Le soir, ça met des plombes pour tout afficher. Je trouvais pratique d'avoir une limite à la page. Est-ce qu'on pourrait avoir l'option de choisir le nombre d'articles par page, du genre 30/50/tout ?

Bon, là je laisse la case cochée.

Et bravo pour les évolutions techniques !

jeudi 27 avril 2006

Ils sont là !

Enfin, les martinets sont arrivés !
Je viens de les voir entre terre et nuages, sous la pluie de cette fin d'après-midi.

Il y a presque une semaine, j'en avais vu passer au dessus des maisons, et hier j'admirais les hirondelles dans le Vaucluse.

Le ciel va se remplir de traits et de cris stridents jusqu'en juillet.

Traque

Pour donner de l'eau au moulin des moteurs de recherche, voici quelques mots qui ont permis de venir jusque sur mon blog. Je commente, bien sûr.

blog avec des mecs nus
Ya pas un seul mec nu dans mon blog, enfin pas en photo. Les écrits parlent de mecs sous bien des aspects.

nombril nu homme
Je ne suis pas fétichiste !!!

roller vienne autriche
Vrai, j'aime trop le roller ! Mais je ne sais plus où j'ai pu parler de l'Autriche... Une erreur de mapi.

mecs nus dans larue
C'est pas encore la saison !

mec nus dans oz
Si quelqu'un peut m'éclairer, à par le magicien d'Oz, je ne vois vraiment pas de quoi il s'agit.

ma braguette était ouverte
Faudrait voir à la fermer, c'est si vite pris un rhume !

blog mecs nus et BLOG MECS NUS et blog mecs nus
Yen a qui insistent, je répète donc : pas de mec à poil dans mon blog !!! Et pourtant, qu'est-ce que j'aime les poilus. (j'aime aussi les pas poilus ;) )

gay pissotiere mec
Merci de corriger, mettre 'homo'.

lopes mecs
C'est vrai, yen a, mais n'abusez pas !

diaporama aubade homme
Je doit l'avoir quelque part, si quelqu'un est intéressé qu'il me le demande.

angélique je t'aime: ludo
Moi aussi je t'aime Ludo !!

photo gay montrant nombril
Bon, d'accord, je pense qu'en fouillant dans le JDI on peut en trouver.

funérarium hopital timone
La personne qui est passée dans mon blog par cette porte a dû se demander dans quoi elle tombait. Mais mon blog parle bien de tout ça.

BLOG GAY POILU ODEURS
Donc, pour les odeurs, je suis très sensible. Les parfums agressifs ne me plaisent pas.

pissotière en autriche
En voilà un qui prépare un voyage culturel !

"Le vent m'a dit" toi matin
Comme c'est poétique. Celui-ci ou celle-là est mon (ma) préféré(e).

calendrier escrimeurs nus
Si l'un d'entre vous l'a, je veux bien y jeter un œil :)

Etonnant panorama qui ne reflète pas le champ lexical de mes articles.
Avec celui-ci, je vais définitivement arriver en tête de hit parade.

Pour la plaisir

Plaisir de donner...
J'aime donner, ne serait-ce que les caresses de mes mains. Mais je pense franchement adhérer au club des radins !

Plaisir de recevoir...
J'aime recevoir, surtout des cadeaux. Mais je ressens quand même comme une gêne qui gâche la sensation.

Chacun doit s'y retrouver.

Aimez-vous plus recevoir ou donner ?

Petit ange est né

La vie de couple va bientôt changer, d'ailleurs les prémices se sont fait sentir. Déjà le physique de la jeune maman annonce à tous que l'heureux événement approche. Tout est prêt pour recevoir l'enfant, même si papa et maman ne sont pas allés à l'école des parents.

Tous les jours le jeune papa demande à sa femme si elle supporte les coups de pieds du bébé, et parfois elle lui prend la main pour la poser sur une petite bosse qui glisse sous la peau. Cela l'impressionne. Alors il colle son oreille sur le ventre tendu et écoute le tou-toum rapide qui vient de l'intérieur. Et il ne peut s'empêcher de s'émerveiller.

Puis un matin, la jeune mère trouve que son ventre est devenu bien calme. Le jeune père n'arrive plus à entendre le tou-toum interne mais seulement des gargouillis de bulles. Plus de bruit, plus de mouvement.

Ils téléphonent à la gynécologue puis partent la retrouver à la clinique.
Elle les reçoit très rapidement, les fait entrer dans son cabinet, pose des questions, puis demande à la jeune femme de se mettre sur la table d'auscultation pour un examen.
Elle palpe le ventre et prend sa vieille trompe acoustique qu'elle place sur le ventre.
Elle non plus n'entend rien.
L'échographie montre un petit cœur qui ne bat plus, des membres immobiles, une tête dont les os ont commencé à se chevaucher par manque de pression intracrânienne.

Plus de vie, plus rien. Il ne reste qu'un petit corps d'où la vie s'est enfuie.

Un gouffre immense vient de s'ouvrir, la pièce entière y glisse puis chute, sans fin, sans fond.

Rentrés chez eux, le jeune couple peut se laisser pénétrer par cette mauvaise nouvelle et s'effondrer. Il leur faut ensuite annoncer au reste de la famille, serrer les dents, baigner dans le vide et l'absurde.

17 mai 1982.
Les champs de colza illuminent la campagne de leur feu jaune éclatant, le printemps s'est pleinement installé, les hirondelles strient le ciel.
C'est le jour de l'accouchement provoqué.
La clinique n'ayant pas de service particulier, c'est dans la maternité que cela a lieu, au milieu des vagissements des nouveau-nés.
Vide qui ne se comblera pas. Vide si vide.
Au bout de plusieurs heures d'attente et de souffrance, le petit corps sans vie voit le jour.
C'est un fille, gracile, inerte.

Un petit ange est né.

Sur le livret de famille, juste après le prénom que ses parents lui ont donné, sur l'acte de décès l'officier d'état civil a mis "enfant présenté sans vie". Comment est-ce possible de démarrer un livret de famille par un acte de décès ? Comment avoir confiance en la vie qui vient de se dérober ? Comment croire encore ? Comment trouver une alvéole pour l'emplir d'air et respirer ?

Colère, tristesse, recueillement. A aucun moment dans le couple le doute ne s'est installé ni les reproches. Colère, tristesse, espoir. Espérer qu'une autre vie viendra.

Elle n'a fait qu'un si bref passage parmi nous et la trace qu'elle a laissé, bien malgré elle, est si ténue qu'aujourd'hui peu se souviennent d'elle. Personne ne connaîtra la couleur de ses yeux qui n'ont d'ailleurs pas pu s'ouvrir. Personne n'entendra ses pleurs ou ses rires. Personne ne lui tiendra la main en marchant. Seuls resteront dans la mémoire des parents ses instants merveilleux et douloureux, sur le ventre de la mère les sillons violines de la chair qui a éclaté, dans l'oreille du père les tou-toum emballés d'un petit cœur qui n'a battu que l'espace de huit mois.

Je veux bien croire aujourd'hui qu'elle nous attend quelque part. Je ne t'ai pas oublié, petit ange.

Merle siffleur

Il est plus d'une heure du matin mais le merle siffle au milieu de la nuit.
Ses oiseaux voisins ne doivent pas être très contents !

Les phares des voitures dessinent des arabesques dans le parking, certains s'éteignent, d'autres s'allument, la plupart ne font que passer.

Après le moment de turlutte attendu mais remplacé par une branlette, tout en boutonnant son pantalon, il me dit son prénom. Cette attitude est suffisamment rare pour qu'elle attire mon attention. Je le raccompagne jusqu'à sa voiture que j'avais repérée.

Nous sommes absolument seuls, encouragés par le chant du merle siffleur.

La conversation est badine, coupée par de langoureux baisers. Nous rions sans refaire le monde. "Et ta femme sait où tu es ?". Petites questions, entrecoupées de coups de langues, auxquelles je réponds puis questionne à mon tour pendant que mes mains caressent son crâne rasé.

Instant fugace, instant agréable qui ne s'éternisera pas. Nous repartons chacun de son côté, lui me souhaitant bonne suite.

mercredi 19 avril 2006

Le matin

Quand je pars au boulot dans ma grosse auto,
ils ont là, quatre ou cinq, sur le trottoir,
à discuter devant leurs vélos, leurs sacs en vrac.
Lorsqu'il pleut, ils mettent des sacs transparents sur leur tête.

Ils ont dépassé la soixantaine, leurs cheveux sont gris.
A trente à l'heure, je n'ai pas trop le temps de les détailler.
Demain, jeudi, ils ne seront pas là, comme tous les jeudis.

Mardi matin, je crois bien que les sacs plastiques
étaient remplis de pains.
Le lundi c'est souvent des légumes défraîchis
qui viennent s'entasser dans les cagettes
qui seront attachées sur le porte-bagages.

Presque tous les matins, je les vois.
Ils viennent chercher ce que le super marché
met dans les poubelles. Une chance qu'elles ne soient
pas ramassées trop tôt.

Le jeudi est le jour des déchets recyclables,
personne ne vient fouiller les conteneurs.
Les autres jours, c'est de la nourriture qu'ils
remmènent chez eux. De la nourriture de récupération,
de la nourriture proche de la pourriture.

mardi 18 avril 2006

Kull le conquérant

A ne pas rater sur RTL9, ce soir à 20h40 !

Un superbe navet où Kull parvient à échapper à la sorcière Akivaska pour la belle esclave Zareta.


Bien sûr, c'est réservé aux fans de Kevin Sorbo, le fabuleux Hercule.


Je crois bien que c'est le seul petit point intéressant.

lundi 17 avril 2006

Sac à

Patates ! ==> [www]

Dimanche de Pâques

Cette année, ce sont les beaux-parents qui viennent à la maison pour Pâques. L'an dernier nous étions chez eux.
Ils arrivent alors même que la table n'est pas encore mise. Ils ne sont jamais en retard, du genre en avance d'un heure.
Après les bises, les sourires, les regards échangés, suit le déballage des pots de confiture, gâteaux, journaux.
Les enfants discutent avec l'un ou l'autre, donnent des nouvelles de leurs études.

Un tout petit apéro nous installe dans les fauteuils. Le flash crépite.

Enfin la maîtresse de maison rentre de la messe, toute contente de voir ses parents. Renfort de paroles, de sourires, de joie.

On peut donc passer à table, il se fait déjà tard.
La nappe blanche pourrait nous rappeler la fête de ce jour.
La salade est directement servie dans les assiettes au liseré argenté. Les bruits les plus craquants se font entendre.

Les enfants n'ayant pas leur 'pièce rapportée', nous ne sommes qu'en cercle restreint familial. Nous recevons des nouvelles des cousins qui sont de véritables globe-trotters et polyglottes.

Les courgettes farcies se laissent gentiment accompagner par du riz croquant.
Le plateau de fromage tourne et passe de mains en mains.
Le Paris-Brest nous met de la crème sur les lèvres.
La tourte de mémé est bonne dans sa pâte sablée qui me rappelle les biscuits alsaciens.

Après la vaisselle et une petite pause, nous partons faire une balade au bord du Rhône.
Le temps s'est ensoleillé et un petit vent coquin me force à garder ma veste.
Les arbres montrent leurs premières feuilles à peine dépliées.
Le ballon passe et roule, les vélos nous croisent ou nous doublent, les promeneurs sont nombreux.
Nous faisons un petit arrêt pour admirer la technique des kayakistes surfant la vague.

L'heure tournant, il est temps pour nos visiteurs de retourner chez eux.
Un au revoir, des bises appuyées comme pour marquer cet instant unique.
Les voilà repartis, laissant derrière eux ce sentiment de quiétude et de bonheur.

Nous nous reverrons, bientôt, un jour.

dimanche 16 avril 2006

C'est le jour

Bonne fête de Pâques !

Anémone Pulsatile
Anémone Pulsatile
Original de JaHoVil


Le Christ est ressuscité !

samedi 15 avril 2006

Veillée pascale

Pour accompagner la suite de cette nuit, voici un peu de lumière de Pâques.

Veillée pascale
Veillée pascale
Original de JaHoVil


Le Christ est ressuscité !

Les visiteurs du samedi

Les visiteurs du samedi sont les plus nombreux.
Ils viennent d'un peu partout en France et parfois même de l'étranger.
Certains laissent un commentaire, mais le plus souvent rien.

Et pourtant, je suis toujours en attente de visites et de commentaires. Comme si j'avais besoin de reconnaissance.
Je dois essayer de me détacher.

Merci pour vos visites commentées ! Tx for your commented visits !
Bienvenue, de toute façon ! Welcome !

Quand j'étais petit (le siècle dernier), je regardais cette émission pour minots qui s'appelait les visiteurs du mercredi. Celle où Casimir proposait du bloubiboulga. Bien sûr j'aimais ces personnages qui ne me faisaient pourtant par rire. En fait, je préférais la chanson du générique.

Chaque visiteur reste en fait un inconnu, ce qui est normal et regrettable en même temps.
J'en suis moi-même un, et j'aime laisser une trace quelque fois pour exprimer ce que je ressens.

Au plaisir de vous recevoir incognito :)

J'vous ramène quoi ?

Je pars faire les courses hebdomadaires.
Demain, bo papa et belle manman sont là, alors branle-bas de combat.

Tant que j'y suis, vous avez besoin de quelque chose ?

Vacuité cyclopéenne

Je me sens si vide en ce moment...

Si vide de moi, vide des autres. Gigantesquement vide. Grande marée basse.

Peut-être est-ce dû à un regard négatif sur moi. Je ne suis pas à la hauteur de ce que je voudrais être, différent de l'image que j'ai de moi.

En parlant d'image, je viens de comprendre enfin pourquoi un visage pris en photo de près ne ressemble pas au visage réel de la personne.
L'œil photographique est unique, comme celui du cyclope. Il ne voit donc qu'à partir d'un seul point, laissant fuir les lignes en forme de cône. Le visage est alors moins large et plus pointu.
L'œil humain est double, permettant le relief, mais pas uniquement. Quand on regarde un visage, il apparaît plus large, plus plat.

Vacuité, n'est-ce pas ?

Le retour de la momie

Je me suis dit qu'une autre photo de moi pourrait intéresser.


A l'intérieur de ce sarcophage, le temps semble ne plus bouger.
Les bruits sont lointains.
Le sourire est figé.
La déglutition est coincée.

Je me suis vu du dedans.

Qu'en dites-vous ?

vendredi 14 avril 2006

Il fait beau !!!

Comme vendredi dernier, il fait beau.
J'ai pris mon après-midi et... je me suis mis au lit !

Mais ce soir, je vais faire du roller.

Rendez-vous sous la queue du cheval (les lyonnais comprendront, les autres : vous avez le droit de demander) à 21h00.

Première boucle : Villeurbanne.
Deuxième boucle : Bron, les 7 chemins.

Ca va rouler :)