vendredi 30 novembre 2007

Je me tire une flemme !

C'est vrai, je n'ai pas envie de ressortir ce soir pour faire du roller.
Vendredi dernier, j'ai répondu non à S qui me demandait si je venais. Mais vendredi dernier, le sol semblait encore un peu mouillé. Alors que ce soir, tout est sec.
Bon, ce sera pour une autre fois.

Et comme je l'ai dit à R, je garde des réserves pour demain, car nous avons projeté de faire le marche du sidaction.
Départ de Bellecour, puis chaîne de personnes aux Terreaux.
Je reconnais que j'appréhende un peu de me montrer en plein jour. Les autres années, cela se déroulait le soir. Et même là, je sentais le regard des gens sur moi.
J'espère juste qu'il ne pleuvra pas.

Grâce à mon nouveau pc, me voici de nouveau sur le net, à écrire, lire, poster des photos. Il est plus puissant que le précédent, et surtout il a moins de programmes et de services qui tournent. Pour l'instant.
Impossible de faire du Second Life, je viens tout juste de réussir à me connecter au routeur wifi. En fait, je ne mettais pas la bonne clé (le truc avec 26 caractères idiots que windows demande à ressaisir). La connection se faisait, mais elle restait limitée et inutilisable.
Malgré tous les progrès faits, le message d'anomalie reste d'une opacité remarquable. Le système pourrait au moins dire que la clé n'est pas la bonne.

Le neuf chassant le vieux, j'ai rendu mon ancien pc. En fait, de ce premier pc portable, je n'avais plus que le disque dur, la carcasse ayant été échangée récemment. J'ai fait le grand ménage avant. J'ai viré des tas de répertoires et désinstallé des tonnes de programmes. J'ai terminé en supprimant le compte utilisateur qui m'a tant servi. Plus de cinq ans de bons et loyaux services.
Le nouveau compte utilisateur est banalisé, pour suivre les normes et standards de la boîte. Adieu mes particularismes.

L’anniversaire de R

Un soir d’octobre, R et moi sommes partis à travers les rues de Lyon, main dans la main.
Nous avons descendu le cours Gambetta et lorsqu’un voyageur nous a demandé où se trouvait la rue de son hôtel, nous lui avons donné le renseignement.
En fait, non, pas tout de suite, car nous ne connaissions pas la rue, mais lorsque nous sommes passés devant quelques mètres plus loin, nous avons fait demi-tour pour lui apporter la bonne nouvelle. Pour marquer le coup, un piaf a largué une longue traînée sur son costume. J’en aurais presque ri.

Ce soir-là, R et moi fêtions son anniversaire. Alors nous étions à la recherche d’un restaurant.
Nous sommes passés par le pont de la Guille où nous avons fait des photos.
Le restau anglais étant fermé, nous avons tiré jusqu’au vieux Lyon, à travers la presqu’île.
Sur le pont Maréchal Juin, R m’a embrassé. Il faisait froid et sombre, mis je savais que ses yeux lançaient des étincelles.

Nous avons trouvé une petite table en bord de rue au Laurencin, rue Saint Jean. Juste à côté, deux hommes finissaient leur repas. La salle était bondée.
Nous avons pris tous les deux la même entrée de spécialités lyonnaises, puis R a opté pour une andouillette et moi pour une quenelle. Avec ça, on peut dire qu’à Lyon, on aime les formes allongées !

Le seul regret que j’ai maintenant, est de ne pas avoir demandé aux personnes présentes de chanter un joyeux anniversaire à R. Je n’y ai pas pensé sur le moment, je suis sûr qu’il aurait apprécié.
Ce qui ne l’a pas empêché de me faire le coup du « je suis gelé » en sortant dans la rue pour que je lui frotte le dos. Je lui ai donc frotté le dos tout en marchant vers la cathédrale.

Puis nous somme rentrés, de nouveau à pied, jusque chez lui, toujours en nous tenant la main au milieu de la nuit, échangeant quelques baisers, comme des gamins.

jeudi 22 novembre 2007

Rahhhhh

Avec un ciel si gris, je savais que le journée ne serait pas des meilleures.
La circulation me donnait des boutons, du matin jusqu'au soir. La pluie n'a rien arrangé.
J'ai passé la journée à transférer des données entre mon ancien ordinateur et le nouveau. Merci à mon JE² qui m'a prêté son disque USB.
La messagerie n'a pas posé les problèmes que je craignais. Mais certaines fonction du poste sont bridées, comme par exemple le choix d'une image pour le bureau. Cela ne m'a pas résisté longtemps, un petit tour dans la base de registre a suffi.
Par contre, l'écran de ce pc portable est en 16/9. A croire que je ne vais que regarder des dvd. C'est loin d'être pratique pour afficher des formats habituellement en portrait.

Ce qui m'a le plus énervé, c'est de recevoir un mail demandant de déplacer ma voiture. Et me voilà sans place de parking, au moins trois jours sur cinq. Je vais devoir m'organiser différemment. Chiote !

La circulation à midi était chaotique, mais le plus dingue, c'est que j'ai tourné une grosse demi-heure pour me garer vers chez R. Heureusement, il a pu trouver une place pour son carrosse.

Et me voilà, chez moi, sur le nouveau pc.
Mais pas en wifi, car, même si la carte fonctionne, il est impossible d'obtenir une adresse ip.
Et impossible aussi de connecter la carte wifi en pcmcia, il ne trouve pas le pilote (j'ai pourtant tout installé !).
Je suis donc assis sur une chaise inconfortable, le pc branché à un fil jusqu'au routeur. Moi qui voulais me mettre au chaud dans le lit...

Petit bout de soleil, quand même, avec R. Mais trop court et surtout, surtout, nous n'avons pas pu faire ce que nous avions prévu, par faute de temps. Je crois qu'il va se sentir de plus en plus frustré, ce qui n'est pas l'objectif recherché.

mercredi 21 novembre 2007

Parler, prononcer, réciter

« Métro, boulot, dodo » fredonne l’animal
Accroché au joystick vibrant des coups donnés
Sur l’ennemi invaincu mais non pardonné
Du sang versé en un pixel si minimal

Soir et matin, refaire le trajet optimal
Jusqu’au lycée, traîner un gros sac bidonné
Devant les profs, rejeter l’insubordonné
Se coltiner les camarades tant bien que mal

Car ainsi va la vie du petit bigorneau
Qui se voit, ou se croit en gentil dragonneau
Inventant un monde parfait à cette image
Rejetée ou rêvée du cliché ancestral
Persuadé du bien fondé de son frimage
Il grandit, heureux, sur un chemin magistral

N'hésitez pas à commenter, à dire ce que vous en pensez. Je ne suis pas un littéraire. J'aimerais que mon fils puisse le réciter dans son cours de français.

mardi 20 novembre 2007

Etre ou ne pas paraître

Pour reparler des clématites et de l'attitude de R.
J'ai fait un petit tour sur ce sujet : suis-je si incroyable que ça pour qu'une affirmation de ma part ne soit pas très souvent prise au sérieux ?
Par incroyable, je veux dire qu'on ne me croit pas, même sur des propos simples.
Bien sûr, j'aurais bien mordu R quand il m'a dit "tu crois ?", mais je lui ai juste tapé sur le bras. Pas fort pour ne pas me faire mal.
Mais j'avais déjà mal.

Et puis, quel rapport avec le fait de croire ?
Une réponse donnée à une question peut effectivement être modulée par un "je crois".
Par contre, quand à la question "quelle est cette plante ?" je réponds "c'est une clématite" cela paraît clair que c'est la réponse.
Tout comme lorsque j'annonce que le Studio 24 est aussi une salle de spectacle, que faut-il faire pour être pris au sérieux ?

Si R était le seul à me traiter de la sorte, je mettrais mon dentier en acier pour le mordre.
Mais il n'est pas le seul.
Et c'est pour cela que je me dis que j'aurais dû faire clown dans un cirque de province.
En attendant, je vais me taire pour ne pas étaler ce que je sais et ne plus donner de réponse correcte, sauf à Questions pour un Champion, cela va de soi.

lundi 19 novembre 2007

PA

Je reste fasciné par les PA.
Uniquement porté par quelqu'un d'autre, car pour moi, il n'en est pas question.

Par pur hasard, aujourd'hui, j'ai eu l'occasion d'en tenir un dans la main, enchassé dans un bel objet dont la base était enserré dans un anneau noir.
Un beau, d"une belle taille.
J'ai apprécié cette double sensation de dureté dans un écrin de douceur.
Un vrai régal, même si je n'y ai pas goûté.

Mais, je ne sais pas ce qui manquait au tableau, le porteur étant pourtant assez attirant et pas farouche, je suis parti en cours de séance, dès qu'un des protagonistes eut vidé son sac.

Et ce n'est pas lui qui a laissé une trace sur mon pantalon :)))

Sorties

Lundi dernier, ma femme m'a emmené voir un film en avant-première : de l'autre côté.
J'ai bien aimé et je ne me suis pas endormi.
Une histoire, des histoires de personnes qui se croisent de près ou de loin et qui doivent apprendre à pardonner.
En version originale, j'ai pu me vautrer dans l'allemand, le turc et l'anglais.
Donc, je vous le recommande !
Au passage, on peut voir une gentille mais improbable romance entre une jeune femme allemande blonde et une jeune femme turque brune.

En parlant de romance, je suis tombé (ça m'arrive à moi aussi, R) sur la fin d'un épisode de Torchwood (série que je n'aime pas par sa brutalité et son manque de scénario), juste sur la scène où les deux beaux mecs se disent au revoir pour l'éternité (il s'agissait d'un voyage temporel). Et, plutôt que de se serrer la main, les deux hommes se sont embrassés de manière tout à fait charnelle et passionnée, longuement et délicieusement.
Bon, il va falloir que je revoie mon opinion sur la série...

Ce qui me fait penser à cette émission que mon fils S² et moi suivons sur W9. Une histoire de ninja et de guerrier, où des candidats doivent passer des épreuves physiques d'une très grande difficulté. C'est une très bonne occasion de voir des japonais musclés. Sisi, ils sont vraiment musclés et certains ne sont pas beaucoup habillés.

Et pour terminer sur les musculatures, je vous parle brièvement de celle de Charlton Heston entr'aperçue dans "Soleil vert" ("Soylent Green").
Ce film reste pour moi une source de réflexion sur le devenir de notre monde.
J'ai pu le voir grâce au trois jours gratuits du service de vidéo à la demande de Free. Service complètement saturé samedi mais accessible dimanche matin. Service que je n'utiliserai pas en payant, car les films et séries proposés sont vieux, nuls ou vus des centaines de fois sur toutes les chaînes.

Et dire que j'ai raté les deux derniers épisodes de Kyle XY ! Je ne sais pas si je vais pouvoir m'en remettre.

Feuilles mortes

Les feuilles qui tombent au sol ces jours-ci ne sont pas forcément mortes.
Certains arbres se "déplument" d'un seul coup sous l'effet d'une bonne baisse de température, jetant sur le plancher des vaches la totalité des feuilles encore vertes. Un bien curieux parterre qui ne durera pas.

Ce samanche, je n'ai pas ouvert mon pc. Il est resté dans le noir de sa sacoche, puni de ne pas vouloir fonctionner correctement.
Je me suis rabattu sur le pc du salon, mais pour une utilisation très discrète et plus utile.
S² a droit maintenant à un compte utilisateur bien à lui, qu'il peut ainsi adapter à sa guise.

Vendredi soir, je ne pensais pas faire du roller, car la température était ma foi très basse.
Mais B s'est invité, alors j'ai dit oui et nous avons pu filer à trois dans les rues glacées et le vent du nord.
Je n'ai pas regretté cette sortie nocturne, où un blond jeune homme a lié conversation avec moi. Je n'ai toujours pas compris pourquoi.
Je me suis senti en bonne forme.
R a tenu à nous conduire en voiture de chez lui à chez moi. Nous avons donc fait une partie du retour au chaud. Merci R :)

Samedi, R a passé presque toute la journée avec nous. J'ai vécu tout ce temps un peu dans les vapes, ce qui m'arrive le plus souvent le samedi lorsque je change de rythme.
Après le repas de midi, nous sommes partis nous balader au soleil sur la piste cyclable du tram, puis nous sommes rentrés par le chemin de hallage le long du Rhône. Je n'étais pas très bavard et le crachoir était avantageusement tenu par ma femme et R.
Les clématites échevelées se sont bien marrées de nous voir passer, et j’aurais bien voulu leur tirer la langue mais mes dents grinçantes bloquaient les mâchoires. Je devrais surveiller de plus prêts ces instants où la pression monte.
Nous avons terminé la journée sur une partie de uno, entre mecs, et R m’a surpris par une vivacité de jeu que je ne soupçonnais pas. Nous avons bien ri.

Dimanche, je pensais voir mon fils S² faire du bad, mais je suis arrivé trop tard au gymnase qui n’était pas chauffé. Un détour par l’église, où je croyais pouvoir trouver ma femme, m’a rappelé quelques souvenirs.
J’ai fait le repas, à ma façon et nous sommes restés devant la télé toute l’après-midi.
J’ai quand même assisté aux batailles épiques que S² faisait dans Warkraft en réseau. C’est fou comme les jeunes ados mâles aiment la baston !

Sur le trottoir, les feuilles encore vertes tapissent le goudron et recouvrent les voitures. Elles tombent par paquets tournoyants, dissimulant bien des choses.

vendredi 16 novembre 2007

Trousseau

Trousseau de clés.
L’autre mercredi, R m’a passé un de ses trousseaux de clés pour que je puisse venir chez lui alors qu’il n’était pas là.
Vous me connaissez, j’aurais dû sauter de joie, mais je n’en ai rien fait.
J’ai en fait pensé de suite à LA clé que Ludo m’avait donné et que j’ai gardé quelques mois, jusqu’à ce que je la lui rende. Cette clé m’avait enchanté.

Mais là, tout un trousseau… c’est beaucoup de métal, lourd et bruyant, que je ne sais pas où mettre puisque je n’ai qu’une petite banane déjà bien pleine.
Et puis, j’ai ressenti comme une emprise sur ma liberté, bien qu’une telle intention ne soit pas dans ce geste de R.
Parce que posséder un moyen de rentrer chez R, c’est aussi, je le vis comme ça, être en devoir d’y aller plus souvent, qu’il soit là ou non.
Or, je ne souhaite pas me sentir obligé. Je ne supporte plus de me sentir obligé. Ce qui n’a rien à voir avec R. Ce n’est que moi.

J’ai donc accepté ce trousseau, parce que c’était plus pratique de l’attendre chez lui ce mercredi soir-là.
Je l’avais menacé en riant que je fouillerai son appartement, mais bien sûr, je ne l’ai pas fait.
Je me suis contenté de regarder la télé sur son ordi puis sur sa télé. Passionnant, non ?

Et puis, le lendemain en fin d’après-midi, R et moi avons passé une petite demi-heure assis sur un banc du parc à discuter. A-t-il lu dans mes pensées ? Car c’est lui qui m’a reparlé des clés et j’ai donc attrapé la perche si bien tendue pour les lui rendre. Il voulait que je les garde mais il est reparti avec.
Je crois qu’il a été déçu, bien qu’il ne m’ait rien dit.
Je préfère être chez lui avec lui, pas tout seul.

jeudi 15 novembre 2007

Un an, ne chipotons pas

Vélo'v est une institution lyonnaise qui, pourtant très jeune, est connue de tous. Pour trois francs six sous (convertis en euros, cela fait cinq), on peut pédaler gaiement dans une grande partie de la métropole. C'est ce que je fais avec acharnement (pédaler dans la joie).

Je m'y abonne tous les ans, quand le moment de renouveler est venu.
Entre l'envoi du chèque et sa prise en compte, il faut bien attendre trois semaines ou même quatre.
Ce qui fait qu'on reste en panne pendant quelque jours, le message affiché sur la borne étant "il vous reste 0 jours de validité".

Mon chèque est parti le 24 octobre et ma carte a été créditée hier 14 novembre. Bonne chose !
Mais, surprise, je n'ai droit qu'à 343 jours et non pas 365.
Les années sont plus courtes en Vélo'v, ce doit être dû à la vitesse de pédalage ou quelque chose comme ça.

Pour en avoir une explication, j'ai appelé Vélo'v et une gentille dame, qui ne savait pas combien de jours comporte une année (c'est véridique), m'a appris que l'abonnement partait de la date du chèque de caution et non de la date d'enregistrement de la demande.
Donc, l'an prochain, j'antidaterais le chèque, de trois semaines exactement.

Bon, je file, je vais prendre un vélo'v et aller me geler les burnes doigts dans les rues de Villeurbanne et de Lyon.

mardi 6 novembre 2007

Moi, je suis comme toi

Quand on fait du vélo, c'est fou ce qu'on peut entendre de bruits et de sons qui ne passent pas les vitres fermées de la voiture.

Arrêté derrière une voiture à un feu rouge, j'assiste à une scène entre automobilistes.
Un homme descend d'une voitures jaune, appuyé sur une béquille, et se penche à la fenêtre du conducteur d'une voiture blanche. Il lui dit : "Moi aussi je suis arabe, tu dois respecter..." Je n'en entends pas plus, car je file sans attendre la suite, le feu est vert.

Ce minuscule extrait m'a fait penser que pour respecter, on n'a pas besoin d'être d'une origine particulière.
Et aussi que le fait d'être arabe ne s'assimile pas à un mauvais comportement, ainsi l'homme à la béquille le disait calmement et fermement.

Espérons que le message est passé.

Anniv

Demain, c'est l'anniversaire de R.
Comme je ne suis pas bon en date, si je le sais c'est parce qu'il m'en a parlé hier.
Demain soir, on mange ensemble au resto pour fêter ça. Je me demande où nous allons aller.

Bon anniv, R !

Passez lui faire une bise ou lui laisser un petit mot sur son blog.

Fleur

Je n'en ai pas encore parlé, et je vais le faire avant qu'elle ne fane (parler... mais c'est encore une inexactitude, puisque, ici, j'écris et ne fais pas de message vocal).

Une jolie fleur mauve a poussé sur une de mes pinguicula.
Cela fait bientôt un mois.
Elle a cherché la lumière au bout de sa longue tige et s'est collée contre la vitre du bocal qui abrite mes plantes carnivores.

Cette belle fleur m'a vraiment fait plaisir, car j'aime les fleurs et celles des pinguiculas sont superbes dans leurs cinq pétales (vu de loin, on en compte cinq, mais je dirais qu'il y en a trois).

Observer la fleur se presser contre le verre m'a fait repenser à mes deux ex, enfin ces deux pour qui j'ai vraiment éprouvé un sentiment amoureux. Car le contenant m'a été donné par Patrick, voilà bien des années et le contenu par Ludo, plus récemment.
Amusant comme ces ex se retrouvent chahutés dans mes pensées, avec, bien sûr, ce petit pincement au cœur pour les choses qui ne sont plus.

Vers la mort du PC

Petite mort, mais je pense que ça ne va pas tarder.
Mon PC portable donne des signes évidents de fatigue, surtout du côté des cartes réseau et pcmcia.
Hier soir, j'ai pu arranger les choses en le connectant avec un câble éthernet, mais ce matin, au boulot, nada !
Et des écrans bleu de la mort qui tue, et des écrans qui se figent, et des bips rageurs pour me dire de faire F1 ou F2.
J'ai bien appelé à l'aide vers 11h30, mais sans résultat avant 16h45 (pas mal comme temps de réaction, l'équipe réseau doit pouvoir mieux faire).
J'ai allumer le vieux bousin d'à côté qui met un gentil quart d'heure pour s'allumer, mais lui, il fonctionne.
J'ai sué pour retrouver le mot de passe de ma messagerie et j'ai pu lire que ma demande d'aide avait bien été enregistrée dans le système.
Je n'ai par contre pas pu travailler de la journée, occupé le matin à faire moult démarrages inutiles et l'après-midi à faire du ménage dans la messagerie (faut bien le faire de temps en temps) et à passer les anti-spywares. J'en ai profité pour nettoyer quelques répertoires.

Est-ce que je suis énervé pour autant ?
Non.
Ce qui m'embête le plus, ce sont les photos et données personnelles que j'ai encore sur le disque.

Et dire que demain matin, je dois l'apporter au service réseau pour une auscultation. On n'est pas sorti d'affaire !
Vivement le prochain portable, qui ne semble pas encore là, hélas.

De toute façon, tant que je peut me connecter chez moi, l'essentiel est fait. Sinon, comment pourrais-je encore vivre ?

dimanche 4 novembre 2007

Que vaut un prénom ?

Quand j'ai vu cette pub, je me suis immédiatement dit que j'aurais dû y penser avant.
Parce que pour faire du fric facilement et connement, ya pas photo, c'est une belle réussite.

Pensez donc ! Banquer un euro cinquante (1,5O €) plus le prix d'un sms pour connaître si deux prénoms sont "compatibles".

A grand renfort de passages à la télé et sur toutes les radios, cela va rapporter gros.
Mais à qui ?

En tout cas, les gogos vont se précipiter pour apprendre si Vanessa peut (t)rimer avec Alexy. Moi, je dis que oui.
J'attends avec impatience la prochaine trouvaille aussi efficace.
Comme dire si mon numéro de rue est bénéfique, ou même celui de sa plaque minéralogique, ou si les deux sont de bonne augure pour avoir des enfants.

Avant, il y avait le minitel, maintenant vive le sms ! Et longue vie aux gogos !

Cupide SNCF

Comme toujours, depuis des années, quand je vais à Paris en TGV, je prends un aller-retour à 7 heures et 18 heures. En fin d'après-midi, il n'est pas rare que je puisse prendre le train de 17h30, soit une demi-heure de gain pour une arrivée deux heures plus tard à Lyon.

Mercredi, j'avais la joie de rendre visite à mes clients à Nanterre. Mais le soir, je devais être à 19h à Lyon pour filer répéter à 20h à Givors. Je n'avais pas le choix, il fallait que je prenne le train de 17h.
Mon client a été très compréhensif et j'ai pu filer vers 16h pour prendre le RER.

Arrivé à la gare suffisamment en avance, je présente mon billet à la machine pour qu'elle me le change pour le prochain train. Mais la machine me le refuse, prétextant qu'elle ne peut traiter ce billet. Pourtant, c'est la même machine que d'habitude, hormis un gros PRO qui orne le devant. Allons bon ! C'est quoi ce bazar ?
Je me dirige alors vers les guichets tout proches. Ceux qui sont sans file d'attente se nomment aussi PRO. Une jeune femme en uniforme bleu en garde l'entrée. Je lui montre mon billet en lui disant que je veux le changer. Elle m'indique les guichets suivants, où la file d'attente semble interminable et immobile. Je la gratifie d'une remarque acerbe sur la SNCF. Elle a le visage fermé et doit entendre le mécontentement des voyageurs à longueur de journée.
Je m'installe dans la queue qui n'avance pas du tout. En regardant autour de moi, je vois les nouveaux distributeurs jaunes pisseux et me dis que je dois pouvoir y faire mon échange.
Effectivement, une fonction permet l'échange de billets. Fonction plus complexe que le simple avalement habituel. Ouf, je respire, l'appareil me propose une place dans le TGV de 17h.
Et me demande aussitôt 3 euros de frais. 3 euros ? Pour changer un billet ? Je n'ai pas le choix, je paye avec ma carte bleue, mais peste de devoir donner autant pour cette opération. Et qui plus est, ramené au prix de mon billet, cela fait 5% de surcoût ! Je suis tellement furieux que j'en oublie de récupérer le justificatif.
La SNCF ne s'arrête pas en si bon chemin, le billet est marqué comme étant échangé, mais le prix est le même. Ce qui est faux, puisqu'il coûte bien 5% de plus !

Dans le train, pas de bol, j'ai droit à trois mecs bruyants comme des haut-parleurs de rave-party et la demande de mon voisin de derrière de baisser le ton n'y fera hélas rien. Je pensais demander au contrôleur pourquoi l'échange de billet est devenu payant, mais une voisine très comme-il-faut lui a posé le même genre de question.
Trois contrôleurs étaient alors présents et c'est leur chef qui a répondu. Il était en désaccord avec la politique commerciale de la SNCF qui semble actuellement privilégier 50000 gros clients et laisse tomber les autres. Il nous a donné un petit carton indiquant l'adresse du service client de la SNCF. Une adresse postale, sans mail, quelque part en France.
Puis, un des trois contrôleurs est resté et nous a expliqué qu'il valait mieux monter dans un train sans payer que de ne pouvoir faire changer ces fameux billets achetés des semaines à l'avance à un prix plus bas que la normale. L'amende étant de 10% sur le prix du voyage, cela vaut la peine. C'est vrai que c'est assez proche des 5% de surcoût pour changer le billet.
Puis il nous a expliqué, alors que personne ne le lui avait demandé, combien il gagnerait quand il sera à la retraite. D'après ce que j'ai compris, ce ne sera pas beaucoup.

En faisant un tour sur le site de voyages de la SNCF, je n'ai pas pu trouver de renseignements sur le tarif prohibitif de l'échange de billet.
Il n'en demeure pas moins que ce service, absolument gratuit depuis des années est devenu payant et très cher, alors que l'échange "minute" existe depuis plusieurs années.
Et comme toujours, ce sont les clients les moins fortunés qui payent le plus.

Chère SNCF, je ne te félicite pas.

samedi 3 novembre 2007

Vision d'un autre monde

Dans tes yeux, j'ai vu

le cheval qui galope la crinière au vent, ivre de liberté et de fougue,

l'enfant étonné et joyeux de recevoir un cadeau insoupçonné pour son anniversaire,

le guerrier caparaçonné jetant des flammes par les trous de son heaume,

l'amant qui désire et aime au delà de l'indicible,

le chasseur à l'affût qui savoure l'instant où la proie est prise,

l'adolescent qui veut jouir de la vie sans se poser de questions,

l'homme qui a vécu comme un bâtisseur désintéressé de toute gloire,

le bébé qui naît nu et rougit sous la friction de l'air dans ses poumons.

Tes yeux sont plus bavards que le journal télévisé, j'aime m'y plonger pour un bain de jouvence jamais assouvi.

Cho ! chocolat !

Un petit détour par Tain l'Hermitage, non pas pour acheter du Côte du Rhône, mais pour du chocolat Valrhona, tout comme l'an dernier.
La boutique est toujours aussi pleine, mais cette fois-ci, je n'avais plus rien à découvrir.
Alors, méthodiquement et précisément, j'ai tendu le bras pour saisir des chocolats à déguster.
Je n'ai pris que des chocolats au lait, ma préférence allant au caramel et fleur de sel.
J'en mordais un bout puis le passais à ma femme ou à mon fils.
J'en ai mangé jusqu'à ne plus en avoir envie du tout. Au bord du trop-plein.
Mais je me suis régalé. Et ceux qu'on a acheté sont vraiment bons.
D'autant que nous sommes encore repartis avec des tablettes de chocolat données en plus. C'est assez rare pour le signaler.

Semaine de vacances

Des vacances bienvenues. Mais je ne me sens pas plus reposé.

Un petit tour vers Valence, où nous avons vu mon beau-frère et ma belle-sœur ainsi que leur dernier garçon. Je n'arrive pas à me faire à leurs réflexions que je trouve grotesques, ni à la façon avachie dont mange ce neveu. Avec le temps, j'ai appris à ne plus me presser avec eux, le temps ne faisant pas partie de leur vie.

Ensuite, descente dans le Vaucluse chez la femme de mon père, pour trois jours au soleil.
Nuits profondes où les étoiles sont bien visibles. Dommage que la chasse soit ouverte et les chasseurs des ... chasseurs qui tirent à plombs réels.
Paulette m'a paru en forme et m'a bien fait comprendre que je devrais revenir plus souvent ou plus longtemps.
C'est là que nous faisons des parties de scrabble, rami, mingh, yam et pétanque.
Le chaud soleil était au rendez-vous et je me suis payé une petite révision de l'oratorio des Canuts sur la terrasse.

De retour à la maison, j'ai l'impression de n'être pas parti. Snif.

En voiture Simone !

Alors donc, après avoir décroché un boulot, il faut une voiture à mon fils JE². Une voiture qui ait de la reprise, s'il vous-plait.
Parce que les transports en commun ne vont pas assez loin.
Je dois dire que JE² sait obtenir ce qu'il veut. Et il met tout en œuvre pour parvenir à ses fins.
Par là, je veux dire qu'il met à contribution son père, sa mère, sa presque-belle-mère et son presque-beau-père.

Son père : visite d'une Ford d'un autre temps, le samedi matin, et dimanche découverte de la Clio. Je reconnais que les voitures ne sont pas mon fort, et c'est peut-être ce qui m'a valu de poireauter tout seul dans la rue pendant qu'il faisait un essai de l'engin avec le propriétaire.
Sa mère : renseignements pour l'assurance et apport des billets de banque.
Sa presque-belle-mère : sa voiture pour la visite du dimanche matin.
Son presque-beau-père : les conseils en terme de mécanique et le premières réparations une fois l'affaire acquise.

Je ne cite pas ceux que je ne connais pas, mais je me doute que d'autres ont été mis dans le coup.

Après la transaction, il a fallu deux heures d'une attente trépidante à JE² pour avoir la carte grise. Ne pouvant rester en place, il a pris ses jambes à son cou et fait l'aller-retour de la préfecture à son domicile en un temps record pour récupérer ce qu'il avait oublié. Voilà au moins une bonne partie du temps qui passe encore plus vite.

Et surprise ! Il est allé rendre visite à ses grands-parents vers Valence le jour de la Toussaint.
Ils étaient bien contents.

Avec tout ça, il attaque son boulot ce lundi. Enfin, la vraie vie peut commencer (je rigole, héhé).

Toute médaille ayant son revers, voilà une voiture de plus à garer dans la rue déjà bien pleine.
Et mon garage ne sera pas libre comme cette semaine où je n'étais pas là. Oui, parce que JE² à pris mon garage cette semaine. Bon, ça passe cette fois-ci.

Quand la bise fut venue

Il ne faisait pas très chaud, hier soir, pour faire la rando roller du vendredi.
Seul S² est venu avec moi, paré de son nouveau bonnet que je qualifie de "pour fille" puisqu'il est ouvert sur son sommet. Une sorte de tuyau de poêle, quoi.
J'avais, quant à moi, mis mon nouveau bonnet en polaire et le casque par dessus. Le casque "ne touchait plus terre" mais je n'ai pas eu froid aux oreilles.
A bellecour, je n'ai pas entendu la sonnerie du téléphone lorsque S m'a appelé, mais il nous a trouvé sans difficulté au milieu des quelques personnes présentes sous la queue du cheval. Je suis reconnaissable, car je suis le seul à porter la bannière gay sur la tête (c'est un comble !).

S a serré la main à mon fils et s'apprêtait à faire de même avec moi, mais, j'ai enlevé le casque et lui ai asséné deux bises sur ses joues râpeuses. J'ai bien vu qu'il était légèrement réticent, non pas pour la bise elle-même, mais pour le lieu. C'est pour cela que je lui ai dit que là aussi, il faut assumer.

Voilà quelques semaines de là, j'avais vu des mecs se faire la bise, exactement au même endroit. Je vois ces hommes depuis plusieurs années et ne m'attendait pas à ce qu'ils s'embrassent pour se saluer. Ça m'a plu.
Les mœurs changent.
J'apprécie de pouvoir être plus naturel et plus physiquement rapproché des autres hommes. On a l'habitude de faire la bise aux femmes, même si on ne les connaît pas directement. Alors, on doit pouvoir faire la bise aux hommes qu'on connaît depuis un moment.

Tu vois S, la bise devient à la mode, sans que ce soit négatif ou discriminatif.

Je vous embrasse tous.