mardi 30 septembre 2008

Les derniers premiers

Cet été a vue la découverte de 2 nombres premiers de Mersenne, une véritable prouesse.
Un nombre premier de Mersenne est un nombre premier qui s'écrit sous la forme 2p - 1, P étant aussi premier.

Le plus grand, découvert le 23 août 2008, est 243 112 609-1, un mammouth qui est composé de 12 978 189 chiffres.

Le projet GIMPS permet à tout possesseur d'un PC de participer à la recherche de ces nombres en mettant à disposition d'un programme d'un peu de sa puissance de calcul.

On n'arrête pas le progrès.

Euphonisme

Quelle surprise, ce matin, d'entendre le journaliste débitant les infos sur France 2 prononcer un "z" euphonique là où on ne peut vraiment pas en mettre.

Il s'est brillamment fendu d'un "quatre z'hommes" bien senti.

Ce qui m'a immédiatement remis en mémoire cette émission pour enfant produite par cette même chaîne voilà quelques années de ça, dont le titre sonnait aussi du Z après quatre. Il s'agissait des "quat'z'amis",



émission à portée pédagogique. Enfin, c'est ce que disent les bonnes langues et je n'en doute pas.

A cette époque, je n'étais plus un enfant, et ce titre me frittait déjà les oreilles.
Je parierais que ce journaliste écoutait avec passion Fabrice discuter et chanter avec le trio de marionnettes.
Quand je vous dis que rien n'est innocent...

Lugdunum Roller Contest 2008

Les photos du samedi : descente
Les photos du dimanche : open, marathon, jeunes, heure roller

Il n'était pas question que je rate la cinquième édition du Lugdunum Roller Contest 2008.
Les trois premières années, cela ne comportait que les descentes du samedi. Puis depuis l'an dernier, le dimanche est aussi conquis par les courses sur le plat. Et quel plat ! Pas moins que la place Bellecour au cœur de Lyon et les deux rives du Rhône !



Je n'ai donc pas manqué ces deux jours (voir trois si on compte le vendredi soir) de fête en roller. Mais je n'ai pas mis mes rollers.

Le samedi s'est déroulé sur les pentes nord de Fourvière, entre le cimetière de Loyasse et l'église Saint Pierre de Vaise. JE² était de la partie et nous nous sommes retrouvés à gérer le même secteur. Je jouais au chef et lui au... sous-chef. Le matin, les coureurs (on dit riders, pfff) ont fait plusieurs descentes de reconnaissances et ont commencé, pour certains, à râper leur froque sur le bitume. Tout de suite, l'ambiance monte et les styles s'affirment dès les premiers coups de patins.
Ah oui, l'ambiance ! Des vrais gamins, des casse-cous qui aiment se chamailler et jouer des coudes. Des fend-la-bise qui flirtent avec toutes sortes de limites. J'ai eu plaisir à en revoir certain, notamment l'Allemande avec ses cheveux grisonnants. Je reconnais que je les envie de pouvoir descendre avec tant d'aisance là où je passerais mon temps à freiner en craignant la chute. Les filles ne sont pas en reste, mais elles sont peu nombreuses.

En début d'après-midi, les renforts sont arrivés sous la forme d'un quatuor mixte de personnes que j'avais croisées dans les randos du vendredi soir. Je leur ai expliqué ce qu'il fallait faire puis les ai placées à différents postes. JE² faisait le plus gros du boulot en ouvrant et fermant la rue en déplaçant les barrières. Je ne sais pas s'il a pu voir un peu du spectacle.

Concert du soir oblige, j'ai dû partir avant la fin des festivités, juste après la première manche comptant pour la coupe du monde de descente. J'ai raté la course de côte et les borders, où les coureurs se frottent à quatre de front en faisant des étincelles.
En descendant le 1,7 kilomètres de pente, j'ai trouvé que les spectateurs étaient bien rares. Cet endroit n'est pas vraiment fréquenté et ceux qui viennent exprès regarder sont des connaisseurs avertis. Le lieu est trop excentré. A l'inverse de celui du dimanche.

Dimanche, réveil tardif à huit heures du matin. Cette fois, c'est ma femme qui vient, comme toutes les fois, enfin les autres fois c'était le samedi. Nous arrivons à Bellecour par le métro, pile-poil au cœur du village agité par l'effervescence du matin illuminé d'un soleil rasant. On prend des nouvelles des bénévoles qui ont trimé une bonne partie de la nuit pour déplacer les 1200 barrières entre les pentes et la place. Un boulot de dingue que je ne leur envie pas. Ils sont là, pas très frais, ayant dormi presque quatre heures dans la nuit. Mais tout est en place, chapeau.
Nous récupérons les badges, les tshirts, les plans. Il est trop tôt, nous tournons et visitons, puis nous nous approprions le passage piéton qui nous est dévolu. Chacun d'un côté de la rue, en bord de place. Facile, ce coin est presque désert le matin. La premières courses commencent, nous faisons la circulation des piétons. C'est l'occasion de discuter, souvent de façon amicale avec des gens de tous horizons. Un des coureurs de l'après-midi sympathise avec moi tout en mangeant des nouilles à la tomate.

Puis la relève arrive. Tant mieux, car je dois aller de l'autre côté du Rhône pour prendre la responsabilité d'un autre secteur. Du coup, je suis en avance. Après une inspection des lieux, je rencontre un des bénévoles du secteur et nous rejoignons ceux qui mettent en place les dernières barrières. Car il faut, sur cette partie, créer le circuit en partageant en deux les quais ou les ponts. Facile à faire, mais long malgré tout. Ma femme arrive aussi, relevée avant l'heure et nous ne serons pas trop de six pour faire tout ce travail. Nous abandonnons au milieu du deuxième pont, après 45 minutes de barrières et de rubalise. Nous avons à peine fini que les premiers coureurs commencent à faire des tours de chauffe.
Le secteur précédent est en déficit de bénévoles, je prends donc sous ma surveillance une bonne partie de leur secteur, et même, à vrai dire, tout le secteur sauf le passage piéton. Pas grave, c'est assez calme et je peux faire toutes les photos que je veux. Bien sûr, il faut parfois empêcher certaines personnes de franchir la piste n'importe où.

La première course de 30 kilomètres est partie, c'est un long flot qui file sous les arbres. Ils passent dix fois devant moi, mais pas facile de savoir qui est devant. Je repère certains que je connais, et même celui qui a parlé avec moi le matin. Les muscles des patineurs dessinent sur leurs jambes des lignes et des courbes ombrées.
Petite pause avant la deuxième course. Le repas de midi arrive vers trois heures et quart, tout ça parce que les podiums du matin ont mis du plomb dans le planning. Ça ne me gène pas car j'ai de quoi boire.
Sur le quai, une longue file de voitures patiente dans un bouchon dû aux feux et au rétrécissement de la largeur.

La deuxième course est plus longue puisque c'est un marathon, donc 42 kilomètres. Les coureurs sont peu nombreux et vont beaucoup plus vite (la moyenne du premier est de 38 km/h ici contre 36). A chaque fois qu'ils passent, on dirait un train lancé à pleine vitesse, déplaçant tout l'air sur son passage. Mes deux garçons, accompagnés de R passent nous voir et discutent un bon moment avec ma femme.
Sur le quai j'aperçois une silhouette au loin et me dit que ce mec a l'air pas mal. Puis, comme il vient vers moi, je reconnais S. Je suis bien content de le voir. On a du temps pour discuter de tout, de rien, de sujets personnels, de sujets importants. S reste avec moi jusqu'à la toute fin de l'après-midi. C'est vraiment sympa. Merci S :). Nous attendons ensuite avec impatience la fin de la course, car la fatigue se fait sentir. Enfin, le top démontage est lancé dans les talkies. Nous nous rendons au pont suivant pour ouvrir le quai en remontant le sens de circulation. Le bouchon disparaît bien vite. Nous sommes plus nombreux que pour la mise en place, cela va plus vite. S nous aide efficacement à remettre les barrières sur le trottoir. Nous retrouvons les bénévoles des secteurs adjacents. C'est dans la bonne humeur que nous retrouvons la place Bellecour. C'est l'heure des pliages. Je mange enfin un sandwich et bois un verre de café. Retour à la maison en métro. Le soir, tout est douloureux, les bras, le dos surtout, un peu la tête. Ceci était prévisible.

Et voilà deux journées formidables passées dans les rues de Lyon, avec des rencontres et des coureurs heureux, du spectacle, de la joie. Bravo à tous pour tout ce travail accompli bénévolement pour la promotion du roller et le plaisir de tous !

Les photos du samedi
Les photos du dimanche

lundi 29 septembre 2008

L'Oratorio des Canuts

Je ne vous raconterai pas cette formidable soirée puisque Calyste l'a déjà fait avec brio.

Je suis très content de ce que nous avons fait, malgré un départ manqué ici ou là et quelques notes approximatives.
L'idée d'une présentation du contexte de la vie des canuts et de celle de la création de cet œuvre musicale a été une belle réussite.
Faire un apéritif avant et après a ouvert un grand espace de convivialité.

Ce que je retiens, ce sont les vibrations ressenties dans les partitions tellement les voix sonnaient, et c'est surtout le sourire que le chef de cœur nous a rappelé d'avoir à l'intérieur.

La salle était comble. J'espère vivement que le concert aura lieu en 2009.

Depuis samedi soir, les airs de musique me hantent, les paroles du poème m'habitent.

Grandir

A propos de l'anniversaire de JE², je parlais de grandir en sagesse et en intelligence. Ce que R a trouvé un peu déplacé, pensant que JE² pouvait mal l'interpréter. Merci R, de tes remarques, elles sont constructives.

Et je vais donc m'en expliquer.

Je faisais en fait référence à ce passage de l'Évangile qui rapporte le soucis de Marie et Joseph lors de l'escapade de Jésus enfant au Temple de Jérusalem.

Le passage précise donc : "Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce sous le regard de Dieu et des hommes."

C'est exactement ce que je ressens pour mon fils. Il est parti depuis relativement peu de temps de la maison et le soucis de perdre un enfant est toujours une réalité pour des parents.

Pour JE², la taille maximale est atteinte, et pour ce qui est de la grâce, c'est bon, il sourit à merveille !

Par contre, on peut se demander pourquoi l'intelligence. Est-ce qu'il en manquerait ? Est-ce qu'il manque aussi de sagesse ?
Exprimé sous forme de souhait positif, je ne peux que vouloir, en tant que papa, que mon fils cultive les vertus. D'autant que ces deux-là sont parmi les intellectuelles spéculatives.

En plus de la sagesse et de l'intelligence, il lui reste encore à dompter le courage, la prudence, la tempérance, la justice, et la science. Un bien beau programme.

Grandir est une occupation à plein temps, autant que ce soit dans un bon terreau.

vendredi 26 septembre 2008

Plan d'attaque

Demain, si vous me cherchez, vous me trouverez là dans la journée :


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Mais non, je ne suis pas au cimetière !

puis là en fin d'après-midi et en soirée :


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Dans la grande maison ronde.

Dimanche matin, je serai là :


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Vers le Petit Prince.

Enfin là le dimanche après-midi :


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Devant la piscine du Rhône.

Deux événements sont au programme :
- le Lugdunum Roller Contest
- l'Oratorio des Canuts.

Allez zou !

Mais queue vois-je ?

Notre grand ami goût gueule (traduisez google) nous offre des services de plus en plus efficaces.
Mais parfois, la taille de ses intentions prend des dimensions gigantesques.

Vous n'avez qu'à voir par vous-même :


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Y aurait-il des choses cachées à Lyon, et tout spécialement à la Place des Terreaux ?

jeudi 25 septembre 2008

Bientôt le concert des Canuts

L'histoire lyonnaise ne peut faire l'impasse sur les canuts, ces hommes et ces femmes qui tissaient la soie et qui se sont révoltés en 1831, 1834 et 1848

Joseph Kosma et Jacques Gaucheron vont écrire un oratorio dans les années 50, à la demande de jeunes choristes lyonnais.

Après bien des efforts et beaucoup de travail, une chorale de 150 personnes en donne une représentation ce samedi 27 septembre 2009, au centre culturel Charlie Chaplin de Vaux-en-Velin.
Cette représentation est en fait une présentation de l'œuvre, un avant-goût pour lancer la deuxième phase du projet : trouver des sponsors et des finances.




Venez écouter l'histoire heureuse et tragique des canuts, à 20h.
Apéro, loterie, 5 euros l'entrée, parking gratuit, bus C3 (Vaux hôtel de ville).

Ah, bien sûr, j'y chante, je vous y attends donc :)
Pour l'instant, nous répétons sur les lieux du concert, et je dois dire que je trouve tout ça assez agréable.

mercredi 24 septembre 2008

Une journée dans le patrimoine

On ne change pas une équipe qui gagne. Pour les journées du patrimoines, nous étions de nouveau les trois mêmes larrons que l'an dernier, ma femme, R et moi.
Compte-tenu de nos emplois du temps, seule l'après-midi du samedi était possible pour une visite des monuments.



Nous avons commencé devant la cathédrale Saint Jean et nous sommes paris à la recherche d'un restaurant sympa. Vu l'heure tardive, tout était plein, sauf la terrasse de "Nulle Pierre Ailleurs", quai Romain Rolland.



J'ai hésité, craignant le bruit de la circulation, mais c'était vraiment très calme. Restau sympa, nous n'avons pris que des salades.



Le serveur était agréable et nous a offert un digestif en guise d'au revoir.

Heureux de ce repas, nous avons traversé la Saône pour visiter la Commanderie des Antonins.



Une jeune femme s'occupait de la visite. Elle était très bien renseignée, mais le discours était bien trop long pour garder mon attention.
De la Commanderie, il reste la chapelle occupée par un théâtre, des bâtiments autour d'une cour et d'un puits, et enfin de belles pièces en sous-sol bien mises en valeur par un restaurant.



L'accueil était très agréable, merci à cette jeune femme et à son chef de père.

Des Antonins, il ne reste que quelques bâtisses dont une ici à Lyon et le village de Saint Antoine l'Abbaye dans l'Isère.

Le vent du nord soufflait quand même un peu et nous avons dû attendre dehors sur les marches du palais de la Bourse.




Nous avons encore attendu à l'intérieur, en tout au moins une heure. Pas folichon.
D'autant que la visite était réduite à la partie basse de l'escalier et à la corbeille. Dommage.
La dame qui nous guidait connaissait son sujet à la perfection, mais le groupe était trop nombreux pour pouvoir tout entendre. Ce n'était pas grave, j'en ai profité pour faire des photos.



Avec R, nous sommes même montés à l'étage bien que ce soit interdit. On ne se refait pas. Une brave gardienne a tôt fait de nous faire redescendre. Avec le sourire.

Il nous restait encore quelques minutes, nous avons visité la chapelle de la Trinité au lycée Ampère. Les portes étaient grandes ouvertes et une chorale terminait son concert dans le chœur. Le peu de notes que j'ai entendues m'ont bien plu.



La chapelle est de style baroque, fraîchement restaurée. Ce baroque-là ne me plaît pas, car trop rigide et sévère malgré les peintures en trompe l'œil du plafond.

L'après-midi était finie, agréablement passée entre le vieux Lyon et la presqu'île, en bonne compagnie.
Ces journées du patrimoine sont une bonne occasion de sortir et de pénétrer dans des endroits plus ou moins privés.

Ps : les photos sont sur Flickr !

mardi 23 septembre 2008

Surconsommation

Aujourd'hui, 23 septembre 2008, est le jour où nous avons consommé ce que la terre peut produire naturellement en un an.
On devrait dire surconsommé.
C'est ce qu'annonce l'organisation Global Footprint Network sur son site : en anglais et anglais traduit en français.
Cela signifie que nous utilisons plus de ressources que la terre peut en fournir en une année, comme les poissons, les arbres. Près de 40% en trop. C'est bien trop. Et chaque année, cela augmente.

Est-ce dû à une mauvaise gestion, à une inconscience ?
En tout cas, l'homme est en train de bousiller la planète et le progrès tant espéré se transforme en désastre.
Toujours plus de personnes plus riches, toujours plus de personnes plus pauvres, une économie de marché qui mange les plus petits, un écosystème planétaire qui ne se régule plus, un climat qui change vite. Une humanité qui souffre toujours plus.

A quand un monde juste et bon pour tous ?

lundi 22 septembre 2008

Et pourtant, il court !

Dimanche matin, pas question de faire une grasse matinée, j'ai rendez-vous avec JE² à 9 heures moins le quart.
J'enfourche un vélov devant chez moi et retrouve JE² devant sa porte. Nous partons ventre à terre vers le centre ville de Lyon. Ventre à terre, c'est vraiment l'impression que donne un vélov tellement il est lourd et poussif. L'air est frais et vif, je regrette de ne pas m'être habillé un peu plus.
Nous grillons gentiment quelques feux rouges qui ne retiennent aucune voiture en ce matin dominical où les rues sont vides. Arrivés sur le quai du Rhône, nous sommes contraints de le prendre à contresens car le marché nous barre le passage sous les platanes.


Nous croisons enfin les premières rubalises et le premier gilet jaune qui nous prévient que le semi-marathon va passer par là. Bonne nouvelle ! Des fois qu'on soit venu pour le Lugdunum Roller Contest (heuuu, c'est dimanche prochain, ça).
Je pose le vélov place Lyautey, JE² garde le sien (parce que c'est le sien) et nous montons sur le pont Morand. Un petit panneau indique "6 km". Il va donc falloir attendre un peu, puisque le départ vient juste de se faire.
Il fait encore un peu froid, mais le soleil chauffe ma couenne. En attendant les premiers coureurs, nous discutons et je commence à faire des photos.

Enfin, les motos débaroulent, suivies des premiers coureurs. Ils serrent le milieu du pont, sur une file, comme pour être le plus possible à la corde. Plus le temps passe, plus le flot devient important. D'une file, il passe sur deux files, puis trois, puis quatre, puis le trottoir est aussi envahit, enfin un ou deux coureurs passent de l'autre côté de la rubalise (pour doubler ?). Ca me fait penser aux gnous pendant leur transhumance. Les meuglements et les cornes en moins. C'est vrai qu'ils sont assez silencieux et qu'ils font moins de bruit que des rollers avec leur chaussures de course. Certains ont déjà les joues en feu, le front suant, d'autres sont frais comme des roses. Je cherche à voir R ou D ou G, mais rien. Trop de visages passent devant moi et j'essaie de fixer leurs traits en fusillant de l'index droit. De temps en temps, un regard se fait plus insistant, mais pas de sourire. Les premiers de la course repasse déjà devant nous, toujours en tenant la corde. Puis JE² aperçois R dans le troupeau. Grands cris, grands gestes, il est hilare et semble tenir une conférence avec son entourage. J'essaie un bout de vidéo, mais tout bouge. Je suis content de l'avoir vu.



Premier passage. Nous descendons sur l'opéra pour décrocher un vélov. Nous remontons la rue de la Ré jusqu'au bout et je repose le vélov sur la place Le Viste. Les rues restent désertes. Quatre policiers discutent près de nous. Je fais des photos, un peu à contre-jour, heureusement atténué par le zoom. Puis R repasse, toujours hilare. Je reprends un vélov, alors que JE² accompagne R sur la rue de la Ré. Je ne les rejoins que vers l'opéra. R est toujours en grande forme. Je reprends seul le quai, traverse à nouveau le pont Morand et je me retrouve coincé par le parcours. Je demande au gilet jaune si je peux traverser et une fois de l'autre côté, je pose à nouveau le vélov. Je descends sur le bas-port où la cohorte passe dans un sens et dans l'autre. J'en entends un qui dit "on pourrait couper là" sur un ton amusé. Je mitraille encore et encore.



R passe enfin, il va super bien et ça se voit. Il a l'air d'avoir encore accéléré et remonte la colonne. C'est la dernière fois que je le vois, car je n'ai plus trop le temps de rester.
JE² et moi repartons en vélo par le cours La Fayette. Les rues sont toujours vides, tranquilles, froides dans ce dernier dimanche d'été.

Je reviendrai avec plaisir regarder et encourager R, j'espère aussi pour un marathon.
Les photos du semi-marathon de Lyon 2008 (dit "du patrimoine") sont ici.

samedi 20 septembre 2008

Semaine 38

Cette semaine fut chargée en événements, je vais en retracer quelques uns.

Dimanche, après un samedi pluvieux, un soleil frais a finalement décidé de nous accompagner pour le défilé de la biennale de la danse de Lyon 2008. Il a bien eu raison, ainsi que tous ceux qui sont venus regarder tout au long de la rue de la Ré. Dans la semaine, plusieurs personnes du travail m'ont dit m'avoir vu passer.


En tenue pour le défilé.


Lundi, la journée au boulot fut laborieuse (c'est mon patron qui est content !). La nuit avait été agitée et habitée par un blanc rempli de la musique du défilé. Autant dire que le sommeil avait fait défaut, remplacé par une grosse dose d'adrénaline. Mes deux autres collègues de travail qui avaient aussi défilé étaient dans le même état.

Mardi, petite réunion au lycée de mon fils S² avec les professeurs. Pour aller au lycée, j'ai pris un vélov que j'ai posé place Satonay, puis, je me suis tapé toute la montée à pieds. Eh bien, je confirme, ça monte pas mal.


La salle au piano.

Juste avant le lycée, j'ai croisé S² qui rentrait à la maison. Il était accompagné de deux camarades potes de classe.
La réunion a eu lieu dans la salle du piano, immense caisse de résonance qui ne facilitait pas la compréhension des discours. Cette année, le contingent de professeurs masculins dépasse presque celui des professeures. Tous m'ont donné une très bonne impression, même si d'emblée la prof de français m'a agacé par son côté théâtral. Il faudra que l'impression se concrétise dans le mois qui viennent. Un certain nombre de parents avaient fait le déplacement et nous avons fini autour d'un apéritif donné par le chef d'établissement. J'aime bien ce principe de convivialité.
Je suis rentré par le même chemin qu'emprunte mon fils, pour me rendre compte du trajet et du temps qu'il faut pour retourner aux pénates et j'ai mis quarante minutes. C'est long, surtout pour la partie piétonne.

Mercredi, chorale.
Pas la chorale de l'an dernier, mais presque. Ce qui change, ce sont le lieu, plus près de chez moi, la cheffe de chœur, une partie des choristes. Ce qui est pareil, ce sont une partie des choristes et l'échauffement. Cette année sera un défi puisque cette chorale démarre. Il faudra prendre ses marques, monter un répertoire, organiser des représentations. J'attends beaucoup de la cheffe de chœur, et je sens confusément que je ne vais pas recevoir ce que j'en attends. En tout cas, sa méthode d'apprentissage semble efficace et sa direction précise. J'espère de tout cœur que nous chanterons de beaux morceaux pas gnangnan. Il me reste encore les Canuts à préparer, et c'est pour le 27 septembre.

Jeudi, enfin un jour de repos ? Non ! A midi, voulant trouver un cadeau pour mon fils, je suis parti à pied jusqu'au centre ville de Lyon, puis je suis revenu de la même façon, sans cadeau.
J'ai fait quelques photos de l'architecture des bâtiments.
Le soir, nous avons fêté les 23 ans de JE². Sur la carte d'anniversaire, j'ai mis le petit mot traditionnel qui faisait référence à la sagesse, sans savoir du tout que JE² parlait aussi de sagesse sur msn. Je crois que c'est bien ce qui doit l'habiter en ce moment, il doit gagner en sagesse. Ne reste plus qu'à gagner en intelligence. Si les petits cochons ne le mange pas ! Dans la prochaine décennie, gageons qu'il gagne en patience... Car cette fois-ci, il a exigé que ses cadeaux lui soient offerts avant le repas plutôt qu'après.


Glace lina et framboises.

Comme toujours, ma femme avait fait un excellent repas qui s'est terminé par un bon dessert glacé.

Vendredi, soirée roller.
Mais avant, j'ai eu une discussion animée avec mon fils S². Oui, parce qu'après la réunion de mardi, où tous les profs ont parlé de travail à la maison et des épreuves anticipées du bac, je me suis naturellement fait quelques cheveux blancs de plus. S² donne un large impression de nonchalance à laquelle vient s'ajouter une bonne dose de suffisance juvénile. Le vendredi est une journée où la pose de midi dure deux heures et demi. Et que fait-il de tout ce temps ? Il mange et joue chez un copain de classe. Et le travail ? Rien, rien du tout. Le soir, il file à son entraînement de badminton, puis on fait ensemble la rando roller. Bilan du boulot personnel du vendredi : le néant. D'où les discussions. Pour une fois, il a essayé de défendre son beefsteak en me disant que les notes indiqueraient s'il travail assez ou pas. Mais je ne partage pas cette façon de voir, en tout cas pas tant qu'il sera aussi nonchalant dans ce qu'il entreprend.


Couple de lion au Parc de la Tête d'Or.

Car j'aimerais tant pouvoir dormir sur mes deux oreilles, rassuré de la bonne marche des choses. Ceci dit, tout ça m'amuse aussi et je tiens bien à profiter de ce temps qui va très vite passer.
La rando roller a été sympa, lente, et habillée de blanc pour une association (je ne sais plus laquelle). J'avais assez la forme, surtout du côté des jambes.

Samedi, je suis dans mon lit à écrire.
Vers midi, j'irai chez R et nous partirons ensemble rejoindre ma femme à la cathédrale Saint Jean. Nous trouverons un restaurant, puis irons visiter quelques monuments ouverts en ces journées du patrimoines. J'en reparlerai.


Affiche des journées du patrimoine.

Demain, R cours le semi-marathon de Lyon. Nous irons le voir avec mes fils pour l'encourager. Et faire des photos des coureurs. L'après-midi, nous filerons à Bourg-en-Bresse pour aider ma fille M² sur une rando roller. Tout un programme.

jeudi 18 septembre 2008

Signe du défilé

Elle est bien vide aujourd'hui cette rue de la République.
Les arbres y penchent leur chevelure encore verte.



C'est justement là que nous avons défilé dimanche dernier. Défilé et paradé.
La rue n'avait pas du tout cette physionomie. Les trottoirs n'étaient plus visibles sous les rangées serrées de spectateurs assis ou debout.
Elle paraît bien longue mais elle l'était beaucoup moins alors. A peine assez pour quelques pas de danse.

A mon poignet, j'ai gardé le bracelet cézame. C'est lui qui permet de rentrer dans les loges, de jouer des coudes dans le défilé et de pénétrer dans le village.
D'abord, je trouve que la couleur est juste ce qu'il faut de provoquant.
Ensuite, il me rappelle que j'ai vraiment participé. Car tout est allé si vite.



Il finira bien par tomber un jour.

Défilé de la biennale de la danse de Lyon 2008.

De quoi sont faits les zéros ?

Il me faut, bien sûr, répondre à la question que Calyste nous posait dans Potomac.

Une réponse que j'ai déjà insérée dans le commentaire du billet :
- le 00 des centimes apparaît une fois sur cent puisque les centimes vont de 00 à 99, ce qui fait 100 valeurs différentes possibles. Donc on a tous 1/100 de "chance" de "tomber sur" le 00. - rappelle-toi lorsque nous sommes rentrés d'Europapark et qu'il a fallu que je prenne du gasoil dans une station-service sur l'autoroute. J'avais un billet de 10€ et je n'ai payé que 10€ tout rond. C'est donc possible en donnant des pressions délicates et viriles sur la poignée de la pompe.

Ceci dit, j'ai pensé qu'une preuve écrite ferait avancer notre ami Calyste sur le chemin de la compréhension des chiffres, et donc tout spécialement pour lui, j'ai forcé la pompe à me restituer des zéros sur ma facturette :



Voilà, faire des chiffres ronds sur une pompe à essence, c'est possible.
Et même facile, je n'ai donné que trois petits coups de plus sur la poignée.
Vous pouvez refaire les calculs, c'est un joli chiffre tout rond.

Tout de même, la TVA est à 19,6% ! Vaut mieux prendre le vélo, non ?

lundi 15 septembre 2008

Défilé et spectacle

Comment exprimer et rapporter un tel moment ? Tellement de personnes, de mouvements, de sentiments.

Tiens, je commence par les sentiments. Finalement, c'est ce qui me paraît le plus intime ici.



Lorsque j'arrive sur la place des Terreaux, sur le chemin des loges, j'ai une bouffée de plaisir, car dans quelques heures, ce sera mon aire d'envol. Pour l'instant, la place est vide, encadrée sur sa partie centrale de barrière qui délimitent le "parc à bestiaux". Devant le Palais Saint Pierre, les gros chars sont déjà en place.
Je ressens ici toute la liberté dont j'ai rêvé, en totale contradiction avec le siège dont la place est le sujet. Je respire, je vis.

Puis, c'est les premiers danseurs aperçus, puis le premier groupe costumé qui pose pour la photo. Tant de joie commune me font sourire aux anges. Je sais, ça peut paraître benêt, mais je suis comme ça.

Par contre, la vue de tous ces gens, inconnus, qui se retrouvent devant la ligne de départ, colorés et bruyants, me serre à tout les coups la gorge, une sensation assez forte de joie venant inonder mes papilles sentimentales. Je m'efforce de ne pas me laisser dépasser par tant de force. Et je savoure, à fond, ces instants éphémères et uniques.
Le défilé en lui-même n'est qu'un long moment de bonheur, entre chorégraphie et déplacement. Un bonheur simple et vrai qui a la bonne idée de pouvoir être partagé avec d'autres, des connus et encore bien plus des inconnus.

Bon, assez parlé des sentiments, je ne me débrouille pas trop bien sur ce registre.

Le défilé est l'occasion de rencontrer plein de gens, de façon différentes.
Les premiers sont les autres danseurs, ceux avec qui ont a répété tant de fois.
Et puis, il y les étoiles filantes, comme le chauffeur du bus qui nous à conduit de Villeurbanne à l'hôtel de ville de Lyon. Un homme placide, dont le sourire affichait une belle tranquillité.
Comme le roller qui nous a conduit du quai du Rhône jusqu'à notre "loge" près de la Saône. Une cigarette roulée au bout des doigts, attentif à ce que toute la troupe reste ensemble pour ne perdre aucune oie blanche, il m'a confié ce qui lui pesait en ce moment de sa vie.
Comme la couturière que nous avions deux ans auparavant. Surpris de la voir avec l'autre groupe qui partageait l'école où nous "logions", content de voir son nouveau travail porté par plus de cent personnes.



Et aussi comme chacun des ces inconnus, massés sur le parcours, vieux ou jeune, debout ou assis sur le bord d'un trottoir, entre des jambes de papa ou de maman, inconnu aux yeux interrogateurs avec qui on échange une parole, un sourire, un silence de connivence.

Bien sûr, le stress est quand même un peu là, et on s'en aperçoit quand, à la fin du premier cycle de danse, la gorge est sèche et la langue pâteuse. Un coup de flotte, et hop, on repart.
Je ne sais pas combien de fois on a fait et refait la chorégraphie. Chaque fois était pareille à la précédente, mais unique aussi. D'autant que nous n'avions pas mis d'ordre précis entre nous, les rollers, lorsque nous faisions nos figures. Ça aussi, c'est une belle liberté.
Tendre l'oreille pour capter des morceaux de musique, guetter les danseurs pour passer entre eux au bon moment. Surveiller le déplacements des danseurs les plus remuants, pour ne pas les percuter. Éviter les caméras des télévisions qui semblent surgir du sol ou tomber du ciel. Sourire, respirer profondément pour faire tomber la tension, sourire, bouger les bras (avec grâce ???), lancer un cube, s'asseoir sur un autre. Repartir en slalomant d'un groupe à un autre. Sourire, jouer et prendre du plaisir, donner du plaisir. Faire la farandole, se dire que les applaudissements sont pour nous.

Et puis, soudain un cri part de la foule. Un ami ou une connaissance m'appelle. Bon, ils ont bien compris que c'est la seule méthode pour que je les vois. Si je peux, je vais les saluer, sinon, ce sera pour une autre fois. Une bise, ou deux et il faut continuer.

Cette année, je n'ai pas vu les bâtiments de la rue de la Ré, à peine le goudrons et les dalles. Nous nous sommes retrouvés sur la place Bellecour en ayant l'impression de débuter le défilé. Je me rappelle être passé devant la Fnac, le Printemps, mais pas la bourse ni le Grand Bazar.

Et tout ces visages. A chaque fois, je me demande s'ils aiment ce qu'ils voient. A chaque fois, je me demande ce que je peux ou veux donner de moi, sans tomber dans le facile ou le laid. A chaque fois, je repousse ce sentiment que je suis jugé, voir condamné. A chaque fois, je me pousse pour me dépasser, pour être à la hauteur de ce que j'aimerais voir si j'étais à leur place. Et pour ne pas avoir peur de leur jugement, je ne les juge pas, j'essaie d'être le plus accueillant possible à la différence que j'imagine entre eux et moi. Vivre sous le regard des autres est une banalité qui prend ici une allure singulière.



L'arrivée est là trop tôt, trop vite. On essaie de garder encore de cette magie étalée le long des rues, mais la poudre s'est envolée.
On se retrouve alors sur la place, surpris de se revoir marcher, étrangers et familiers parmi tous ces autres qui ont dansé ou qui ont attendu un parent ou ami qui dansait. Le village accueille nos premiers soupirs retenus, attablés pour avaler quelques sandwichs et des bananes.
Sourire, échanges d'impressions, bonheur qui se dit. Le soleil éclaire nos visages réjouis.
On admire, encore, par dessus les palissades, les derniers groupes qui passent, on danse encore aux rythmes de la samba, on apprécie les derniers costumes chatoyants.
Et puis, il faut se rendre à l'évidence, il est temps de partir, de repartir. Sans nostalgie, avec une sensation d'accompli et de plénitude paisible.
Adieu cotillons et musiques entraînantes, adieu chorégraphie et petit train, adieu les convections et les oiseaux, adieu le conseil des sages et les dégoulinages. A la prochaine.

De retour aux loges, je remercie les chorégraphes qui ont su nous emmener dans leur monde de danse et de relations. Nous reprenons le bus, les lumières s'allument, la nuit couvre les confettis et notre fatigue. Demain et déjà aujourd'hui dans la légende d'avenir.

Allez, rendez-vous au prochain défilé de la biennale de la danse de Lyon, dans deux ans.
En attendant, la biennale continue !

Ps : j'ai juste "oublié" de dire aussi combien j'ai du plaisir de vivre tous ces moments avec mes enfants. Un vrai plaisir, vrai de vrai.
Ps bis : j'ai mis toutes les photos en ligne. A vous de voir.

Défilé de la biennale de la danse de Lyon 2008.

dimanche 14 septembre 2008

Première (im)pression

Et bien, voilà, le défilé est derrière nous.
Un super moment tout en couleur et en bonne humeur.
Le temps était frais, avec un vent du nord modéré, et le soleil a enfin daigné se montrer.

J'ai, comme à chaque fois, pris mon pied (là, c'est du figuré) et je me suis éclaté (encore du figuré). J'espère que ça s'est vu et que les spectateurs ont apprécié.

Là, je suis vanné, plus de détail plus tard.

samedi 13 septembre 2008

J-1 pour le défilé

Nous y voilà ! Demain a lieu le défilé de la biennale de la danse de Lyon, cuvée 2008.
Nous sommes prêts. Enfin, autant qu'on peut l'être à 17 heures du départ. Tout près, au plus près.

Et j'ai passé la semaine à guetter la météo, allant du pluvieux au soleil. Il faut absolument qu'il ne pleuve pas, sinon nous serons contraints d'abandonner nos rollers (Ahhhhh!) au profit des chaussures (Ohhhhhh!).

Pour l'instant, la météo montre ceci pour le dimanche après-midi :



"Le soleil revient dès le matin sur le nord-est et le nord du pays, puis le Centre. Toutefois il faut parfois attendre la dissipation des brumes ou brouillards matinaux. Du Massif central aux Alpes le ciel est couvert le matin avec des petites pluies éparses. Elles se cantonnent au nord des Alpes et au Jura l'après-midi, puis cessent en soirée. En Corse le temps est encore agité avec des averses orageuses. Sur le Sud-Est le ciel est clair mais au prix d'un vent assez violent, tramontane et mistral atteignent 80/90 km/h en rafales. Sur le reste du pays, de la Bretagne et Cotentin au sud-ouest, le temps est calme et se radoucit. Le ciel est peu nuageux le matin, des cumulus bourgeonnent l'après-midi mais sans masquer le ciel. Les températures minimales vont de 8 à 12 degrés du nord-est au sud-ouest, jusqu'à 15 près de la Méditerranée. Les maximales varient entre 19 et 23 degrés du sud-ouest au sud-est, 16 et 20 ailleurs."

Moi je dis qu'on a bien mérité qu'il fasse beau.

Vous êtes bien sûr invités à venir nous voir passer entre Terreaux et Bellecour de 13h à plus soif.

PS : si vous venez me voir, toi aussi R, appelez-moi au passage, je serai très heureux de venir vous dire bonjour, faire une bise, poser pour une photo.

Visite

Il semblerait que la venue du Pape en France ne laisse pas indifférent.



Il y a ceux qui sont enthousiastes, comme toutes ces personnes qui viennent en foule assister aux différentes rencontres et célébrations proposées.
Hier, un joli parterre de personnalités était présent aux Bernardins, pour un échange très académique et bon enfant.
Ce matin, les Invalides à Paris sont envahis pour une messe en plein air.

D'autres ne partagent pas cet enthousiasme. Tout le monde ne peut apprécier le Pape ou l'Église.
A commencer par les Verts qui fustigent les discours papaux sur la sexualité et reprennent à leur compte la thèse que le Pape est un meurtrier. Rappelez-moi de voter vert.
D'autres encore, affirment que le Pape est le porte-parole de l'obscurantisme et de la dictature humiliante de la pensée unique. Rien que le fait de pouvoir dire cela démontre bien que ce n'est pas le cas. Ceux-là se sont mal renseignés.

Le fait même d'entendre et de lire ces diverses réactions, m'inspire deux réflexions :
- le dialogue et l'ouverture ont encore bien des chemins à parcourir, mais ceux qui crient à la tolérance sont ceux qui devront marcher le plus longtemps et le plus souvent.
- je ne suis pas fan du pape, mais je reconnais qu'il invite souvent à la réflexion, non seulement sur des sujets religieux mais aussi sur des sujets de société. On ne peut se contenter de la logique de marché et la tyrannie de l'argent.

Ceci dit, je préfère me réjouir avec ceux qui font la fête que de grincer des dents avec les autres.

Interlude

J'ai proposé hier à R d'aller regarder ensemble un danseur devant les halles de Lyon.
Rendez-vous pris le matin-même pour une heure moins le quart.
Je suis arrivé un peu en avance et j'ai pris des photos des immeubles du cours Lafayette. Ce qui m'a donné l'occasion de discuter avec le responsable d'une agence intérim qui fumait sa clope sur le trottoir. Nous avons parlé de la situation de l'emploi puis de la biennale de la danse.

J'ai guetté R jusqu'à ce que je l'aperçoive au loin, sur la rue Garibaldi. Un clodo pissait dans un coin de mur, R s'était arrêté pour prendre une photo du colimaçon et autres courbes architecturales.
Bise sur les lèvres, sourire des yeux.

"Et tu m'as dit qu'il faisait quoi ?". Il danse en improvisant, tous les jours, il est québécois.

Nous nous sommes installés, à distance, en posant nos fesses sur un petit bord d'une des jardinières urbaines qui bordent le bout d'esplanade devant les halles.
Le danseur s'est placé sur une petite scène carrée posée sur le dallage.
Puis, il a bougé, tressauté, s'est déplacé jusqu'à plus soif. Sans musique, sans expression sur le visage.
Un programme, distribué par une jeune femme, nous a appris le nom et les intentions de ce danseur qui évolue en extérieur.

Deux photos résument bien ce moment en dehors du temps.



Faut-il dire que c'est assez silencieux, intimiste ? Il n'en reste pas moins que c'est une belle prestation qui permet d'agrémenter le temps de pause de midi.
D'ailleurs, je vous invite à aller lire le blog de Paul-André Fortier pour une autre approche de ce créateur.

Nous ne sommes pas restés jusqu'à la fin, le temps n'était pas si chaud que ça.
R et moi avons remonté le cours Lafayette jusqu'à ce que je puisse prendre un vélov. Une bise lippeuse, un dernier sourire, nous nous sommes quittés jusqu'à la prochaine fois.

jeudi 11 septembre 2008

Transfert

Et puis voilà que R rêve de ma femme qui lui fait un cadeau.

Je me suis laissé, brièvement, bercer par l'idée que c'était moi. Moi, le cadeau.

Mais, heureusement, non. De toute façon, je ne suis pas un cadeau.

Impôts

J'ai reçu, cette semaine, les impôts fonciers. Bin oui, je suis propriétaire de mon appartement et aussi de mon garage.
C'est presque une bonne nouvelle, presque, car il va falloir quand même débourser la modique somme de 1317 Euros.

Une augmentation de 1,86% depuis l'année dernière. Rien que ça. Et c'est d'ailleurs le même pourcentage d'augmentation pour les ordures ménagères, dont le ramassage a été confié à une entreprise privée pour le grand Lyon.
Privée et en grève aujourd'hui, demain aussi. Les poubelles attendent sur le trottoir.

Et figurez-vous que mon garage n'est pas sur la même adresse que mon appartement, bien que ces deux-là soit dans le même immeuble. Ce qui donne deux lignes distinctes sur la feuille de taxes foncières. Où l'on apprend donc que ledit garage est imposé des mêmes 7% que l'appartement pour les ordures ménagères. Ce qui fait cette année 16 Euros de poubelles pour un garage. Ah !
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi un garage est imposé pour le ramassage des ordures ? C'est insensé, personne n'habite ce local et encore moins produit des ordures.
Je vais appeler le centre des impôts et faire réclamation. Mais je me doute de la réponse. Pfff.

Cœur de lune



Je t'aime, tu m'aimes, on s'aimera... jusqu'à la fin du monde.

mardi 9 septembre 2008

A tes souhaits !

Un seul éternuement, et voici une envolée de décibels.

Certains éternuent avec discrétion, comme s'ils s'excusaient.

Ce n'est généralement pas mon cas. J'éternue souvent avec bruit, au grand dam de mon entourage.
Bien sûr, j'ai trouvé une parade lorsqu'il faut vraiment ne pas faire de bruit. Je plonge mon nez dans le creux de mon coude, étouffant ainsi le maelström.

Tout à l'heure, puisqu'aucun coude ne cachait mon nez, une belle tonitruance envahit brièvement le salon.
Dérangée, on l'eut été pour moins, ma femme me fit remarquer que je faisais de plus en plus de bruit en éternuant et que "ce n'était pas comme ça avant".
Moi, de rappeler que les choses changent avec l'âge.
Elle de rajouter que les femmes n'éternuent pas comme ça.
Moi, de pouffer que "ça tombe bien, je ne suis pas une femme".

CQFD si cela avait été nécessaire.

lundi 8 septembre 2008

Les épaules

Je devais retourner au boulot après cette petite balade avec R. L'heure était venue de le quitter, de le laisser pour retrouver le clavier, le téléphone, les stores vénitiens jaune pisseux, la vue sur la basilique de Fourvière.

Sur le bout de la place du Change, nous avons pris nos vélov, l'un après l'autre puisque ces machines ne permettent pas le tir groupé pour deux personnes.
En attendant que R se serve, mon regard fut attiré par ces deux épaules tellement proches l'une de l'autre qu'elles se touchaient, comme deux poissons frayant au fond de l'eau.

Deux épaules, un contact, une touche appuyée. Deux hommes qui mangeaient leur dessert, assis sur un bout de banc, penchant l'un vers l'autre la tête, parlant tout en picorant le gâteau.
Deux épaules complices de ce repas, complices de bien d'autres choses peut-être.

"Qu'est-ce que tu regardes ?" me demanda R. Je lui montrai les deux hommes, là, juste sous nos yeux, à peine à deux mètres. "Ah, je comprends" dit-il dans un grand sourire.

Bien sûr, j'avais pris la photo, qui restera dans un dossier.

R et moi avons remonté les rues, croisés d'autres cyclistes, d'autres lieux.



Chaque instant est une occasion de rencontre.

Les ravageurs

Cette année, tout particulièrement, les rues de nos villes ont été envahies par des insectes ravageurs qu'on appelle les tigres du platane.
Voici donc à quoi ils ressemblent :



C'est assez petit et donc tout léger. Ça ne s'attaque qu'aux platanes, pas aux hommes.
N'empêche. C'est vraiment pas agréable de se retrouver constellé de ces petites bêtes.
J'y ai droit à chaque fois que je prends un vélov cours Vitton. Au moins une douzaine de ces bestioles me dégringolent sur la chemise, et elles s'accrochent si bien que j'en ramène à la maison (à l'insu de mon plein gré).
L'article de wiki m'a appris que ces insectes étaient appelés ravageurs, car se sont des parasites qui n'ont aucun prédateur dans nos contrées. Ce sont des nouveaux arrivants, en provenance directe des States. Ils bouffent les platanes et les font dépérir.
Dans un sens, ça m'arrange qu'ils se tapent les platanes, car je n'aime pas les platanes. Ça pique les yeux au moins 6 mois de l'année. Vacherie.
On peut aussi trouver des tigres du poirier et de l'amandier.

A la même station de vélo, il n'est pas facile de trouver une monture en état de marche. Voyez donc :


Il apparaît qu'il n'y a pas que les insectes qui soient ravageurs. Les vandales le sont aussi. Mais ceux-là ne le font pas pour leur vie mais par bêtise.
On peut aussi trouver des vandales de poubelles, d'abris-bus, de boîtes-aux-lettres, de feux tricolores.
Je n'ai pas encore de photos de ceux-ci, car ils opèrent à une heure où je dors.
Je n'ai pas envie non plus qu'ils me tombent sur le dos, comme ces tigres des platanes.
Pour ceux-là aussi, il manque des prédateurs naturels. Mais je m'égare, je crois.

dimanche 7 septembre 2008

Après la pluie

Ce matin il fait beau, le soleil baigne mon balcon.
Le défilé d'hier, celui de Villeurbanne, n'arrête pas de renvoyer des images, des sons, comme une personne partie en vacances qui envoie des cartes postales.

Lorsque nous nous sommes retrouvés, ce samedi après-midi à Frappaz, il pleuvait. Dans ces conditions, pas facile de se sentir euphorique et plus d'un avait l'impression d'être déprimé.
En relativisant et écoutant les plaintes, je me sentais en forme et heureux de cette aventure.

Nous avons fait une pause de plus d'une heure. Nous sommes donc montés chez moi et, après une bonne discussion animée dans le salon, nous avons avalé un bout de gâteau au marrons tout chaud.

Maintenant, place à quelques extraits de ce défilé villeurbannais de la biennale de la danse, Lyon 2008.

Dans les "loges", caméra et micro surveillaient nos gestes. Le caméraman a attendu que je sois en slip pour me filmer. Comprenez qu'il faut du vrai. Donc plongée de l'objectif sur l'enfilage du pantalon en couleurs. Puis, il a fallu refaire des séances de photos pour que tout ces instants sympathiques et spontanés soient aussi dans la boîte. Je prends les photos, tu filmes la scène, puis tu filmes l'écran de mon appareil photo où s'affiche la photo. Comme au cinéma.

Nos rollers pas aux pieds, car le sol est trop glissant quand il est mouillé, nous avons remonté en ligne l'avenue du centre ville. Et notre arrivée n'est pas passée inaperçue. Les stars sont là ^^

A force d'attendre sous la pluie, des gouttes d'eau coulaient dans mon cou et d'autres se suspendaient à mes oreilles. "On a l'air ridicule", c'est exclamé S. Peut-être, peut-être pas. Le regard de certains badauds laissait penser qu'ils le pensaient aussi. Ça n'a pas d'importance, c'est un spectacle.



A Villeurbanne, les spectateurs ne sont pas séparés du défilé par des barrières. Ils se promènent librement, et certains s'étaient même postés entre nous les le reste de la troupe. Lorsque nous nous déplaçons, il est parfois difficile de se faire une place dans la foule qui se presse. A, la chorégraphe, en a été très surprise. Elle nous a narré son étonnement pendant la réception du maire. Elle nous a raconté que des gamins venaient se poster sous le nez des danseuses et qu'elle a même dû dire à l'un d'entre eux de se reculer. Eh oui, c'est comme ça à Villeurbanne, pas de barrières physiques, que l'espace qui se crée au gré des mouvements et des événements.

Plusieurs fois, nous avons été faire nos poses sous le parapluie des spectateurs. A leur plus grande surprise et à notre petit amusement. Nous avons parlé, ri avec eux pendant le petit moment où se font entendre les voix. Discussions, rencontres, découvertes, j'aime ces contacts avec le public.

Au bout d'une demi-heure de pluie, je sentais le tissu trempé coller sur mon dos. Sans aucune sensation de froid. Les lunettes, sans essuie-glace, étaient constellées de gouttes. Je n'ai pas de lunettes. Héhé.

Les ados, qui prennent possession du centre ville tous les samedis après-midi, nous ont épargné leurs remarques idiotes. Mais j'en ai quand même entendue une où se mêlaient les mots "hétéro" et "homo". Ne rien répondre, laisser pisser, et on a autre chose à faire que de presser le nez des grincheux. Par contre, après la représentation, deux ados sont venus poser des questions et un début de discussion s'est déroulée sur le bord de la place. C'est aussi ça le contact avec le public.



Lorsque le dernier cycle fut fini, nous nous sommes applaudis, ensemble de points de couleurs alignés devant la mairie. C'est à cet instant que le sentiment de l'accompli fait surface accompagné de celui d'insatiabilité. Car ce qui vient de se finir, et qui a pris corps tout au long du bitume, n'aspire plus qu'à demeurer, et toujours continuer à se répandre dans la ville.

Car ce n'est pas fini pour cette année, nous y retournons tout à l'heure pour répéter, faire le point et partager nos impressions. Que du bonheur.

samedi 6 septembre 2008

Masque et tuba

Comme annoncée, cette après-midi a été pluvieuse. Ce qui tombait plutôt mal, puisque nous avons dû défiler sous la pluie. Autant dire que nous n'avons pas mis les rollers et que nous avons été quelque peu détrempés.

La pluie a retenu aussi les spectateurs dont les rangs clairsemés nous ont quand même suivi un bout de chemin.



Couleurs, musique, mouvements, en dépit du mauvais temps, nous avons donné notre spectacle pendant cinquante minutes.



Notre groupe de roller est super sympa, c'est un réel plaisir de se retrouver.
Nous avons tous terminé à l'hôtel de ville de Villeurbanne pour une réception où le maire a pu faire son discours.



Prochaine étape : le défilé à Lyon, dimanche prochain. D'ici là, répétitions, mises au point, fou-rires.

Ps : les photos sont volontairement "bougées", discrétion.

Faut vraiment tout faire !

Quelle mauvaise surprise, hier matin, de constater que "ma" borne vélov était en panne. Elle n'affichait pas l'écran rouge habituel mais un bête écran windows avec un petit bouton "start" en bas à gauche.

Comme je suis informaticien, ce bouton start a attiré mon index gauche qui est allé lui presser le bignou. Le menu s'est déroulé vers le haut, et j'ai pu lire "shut down", "run", et d'autres propositions en anglais. En anglais, car il apparaît que le système d'exploitation soit windows en anglais. Bon.

J'ai chois de faire le "run", qui correspond donc à "exécuter..." en français. C'est alors ouverte la petite boîte d'exécution, dans laquelle était restées inscrites les dernières commandes passées. Que du classique. La première ligne ne m'a pas convaincu, j'ai choisi la deuxième qui lançait un netstart alléchant. Autant dire que pour faire défiler les lignes avec mon gros doigt sur l'écran tactile, ce ne fut pas le plus simple.

Une fois la commande lancée, je vis apparaître l'écran suivant :

Je me suis dis : c'est bien parti, en attendant que le logiciel charge tous les fichiers bin dont il avait besoin.
Puis, enfin, l'écran rouge reprit sa place, mais avec un message disant que la borne était en attente de connexion réseau. Bon, d'accord, j'attends aussi, je n'ai rien d'autre à faire.
Bingo ! L'écran habituel, moche et agaçant me propose de passer ma carte devant le lecteur.
J'ai donc relancé la machine, peut-être contrariée dans la nuit par les orages de ces jours.

Pour une fois, je suis devenu opérateur de borne vélov. Mais il ne faut pas qu'on m'y reprenne !

jeudi 4 septembre 2008

Lyon 2013


Comme le temps passe ! Nous sommes bientôt en 2013 !

Et Lyon postule pour être capitale européenne de la culture. Moi, je vote pour.

En attendant, le jury passait à Lyon aujourd'hui, avec au programme la visite des ateliers Frappaz de Villeurbanne agrémentée d'une démonstration de notre prestation pour le défilé de la biennale de la danse.
La pluie s'est faite menaçante mais a attendu pour se lâcher, ce qui nous a permis de danser devant tout un parterre de personnalités.

Bien sûr, on pouvait voir les membre du jury et leur badge autour du cou. Mais aussi le maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, et le directeur de la biennale de la danse, Guy Darmet. Et bien d'autres personnes qu'on ne m'a pas présentées.

Pour l'occasion, nous avons revêtu nos beaux costumes en couleur, mais pas nos rollers compte-tenu de la nature agressive sur sol.
Malgré un espace un peu restreint, le spectacle a eu lieu au son des instruments de musique, certainement pour le plus grand plaisir des voisins qui ne comprennent pas qu'on puisse faire autant de bruit.

Une collation nous a été offerte pour clore le tout et permettre des rencontres et des discussions.
Et chacun est rentré chez lui, parfois avec difficulté car les transports en commun sont en grèves.

Si certains sont intéressés par notre défilé, nous le donnons deux fois :
- le samedi 6 septembre à 18H30, aux gratte-ciel de Villeurbanne
- le dimanche 14 septembre à partir de 15h, entre Terreaux et Bellecour à Lyon, avec tous les autres groupes de la biennale.

J'espère que cette fin de journée à Villeurbanne aura apporté une note positive pour le jury. En route pour 2013 !

Le paradoxe du menteur

J'ai lu ce titre sur un site proposant des informations : "la mère du petit enfant marseillais a menti, il n'est pas son enfant".

Et de me dire : mais alors, ce n'est pas sa mère, donc cette phrase est aussi un mensonge.
Les journaleux devraient mieux vérifier leurs sources et faire attention à ce qu'ils écrivent.

Pour les plus curieux, je vous propose de lire cet article qui vous éclairera, peut-être, sur le mensonge. Mais n'en profitez pas ^^ !

MS fait le forcing

Tiens, voilà que je mets de l'english dans mon titre !

Ce matin, en ouvrant ma messagerie hotmail, et donc windows live, l'écran suivant s'affiche :

AvertissementMettez à jour votre navigateur Web

Il est conseillé de mettre à niveau votre navigateur Web.
Vous pourrez ainsi utiliser Windows Live Hotmail dans les
meilleures conditions. La mise à niveau ne prend que
quelques minutes.
Pour commencer, choisissez l'un des navigateurs ci-dessous :
Si vous ne voulez pas procéder tout de suite à une mise à niveau,
vous pouvez tout de même Continuer avec Windows Live Hotmail,
mais certaines parties risquent de ne pas fonctionner
ou de ne pas s'afficher correctement.
Ho, me dis-je, encore un coup pour passer à IE7. Car je n'utilise pas internet explorer pour surfer et écrire mon blog mais mozilla firefox. Et depuis longtemps, je suis au top des versions des produits, donc il est vraiment erroné d'écrire que mon navigateur n'est pas à niveau.
Microsoft est quand même gonflé de nous pourrir pour utiliser ses produits.
De plus, je trouve que hotmail (dont le nom complet est windows live hotmail) a beaucoup à apprendre des autres messageries comme celle de yahoo.

Quelque soit votre explorateur, faites donc le test acid2 et aussi le test acid3, vous verrez vite ce que ie (quelque soit sa version) donne quand on le soumet aux standards.

La stratégie de ms devient agressive, le temps se gâte sur la planète. Ne croyez pas tout ce que vous lisez, soyez critique et informez-vous. Ms devrait le faire, car il existe bien d'autres navigateurs que les trois qu'il site.

mercredi 3 septembre 2008

On l'a eu quand on l'a eu

"On l'a eu quand on l'a eu", célèbre phrase d'une publicité qui vantait le changement.

Eh bien oui, cet été je me suis mis à la bredouiller. J'ai bien cru que j'allais en perdre le sommeil ou fondre en larmes bruyantes.

Il s'agit tout simplement de notre tente de camping. Cet été fut son dernier été. Ayant donné des signes de faiblesse impardonnables, comme une fermeture qui ne voulait plus faire l'éclair ou une toile qui laissait juste un peu trop passer l'eau du ciel arrivant par seaux, ma femme décréta le premier matin : on la jette à la fin des vacances !

Ce que femme veut... je n'eus pas trop le choix, j'ai abdiqué.

Ce qui m'a quand même foutu un coup au moral, car comment ne rien ressentir pour une chose qui est là toutes les années depuis 24 ans ? Oui ! 24 ans !
La première année, nous l'avons montée en Bretagne, ma fille aînée n'avait qu'un an. Puis nous avons fait les Landes et fêté tant d'anniversaires.
Nous l'avons même prêtée.
Nous l'avons dépliée et pliée tant de fois, usant d'une technique très au point. Nous l'avons plusieurs fois mise toute mouillée dans son sac, nous obligeant à la faire sécher sur le balcon et à la replier dans le salon.
Elle nous a accueillis et protégés quand il pleuvait.
Nous avons essuyé des tempêtes en montagne et en Alsace.

Une bien brave tente en toile que je regretterai. Je dois avouer que j'ai dû me raisonner pour ne pas déprimer. Comme si on m'arrachait un morceau de moi-même. Car en fait, en dehors de l'aspect matériel, cet objet dans lequel on rentrait et dormait a vu passer tant de moments familiaux, entendu tant de rires d'enfants et de parents. C'est un grand réservoir à mémoire.

Elle n'est plus, il faut s'en faire une raison et chercher dans un coin de son cœur les instants, les personnes et les événements qui s'y sont déroulés. Parce que là, tout reste, rien n'est jeté.

Caramel salé

Recette pour une crème caramel au sel.

Cette crème est facile à faire et demande peu de temps (encore que... compter au moins 15 minutes).
Je vais aussi indiquer quels sont les écueils possibles et évitables (tant mieux).
Au final, c'est un régal !

Il nous faut donc :
- 200 g de sucre
- 20 g de beurre
- 20 cl de crème fraîche à 30 % ou 35 %
- 2 cuillères à soupe d'eau
- une pincée de sel

Dans une casserole, mettre le sucre et les deux cuillères à soupe d'eau.
Faire cuire à feu doux, SANS REMUER, jusqu'à ce que la couleur du caramel soit celle voulue.
Attention, lorsque le caramel commence à brunir, cela peut aller très vite et finir dans la poubelle !
Pendant ce temps, faire bouillir la crème fraîche au micro-onde (ça c'est assez rapide, environ une minute).

Lorsque le caramel a la bonne couleur, le retirer du feu et y incorporer le beurre puis, en même temps, la crème bouillante.
Remettre sur feu doux et remuer doucement avec un spatule en bois (attention aux éclaboussures !!!).
Le mélange risque de ne pas se faire tout de suite, il faut user de patience.
Si le caramel se met en boules, il faudra continuer à remuer jusqu'à ce qu'il ne reste que quelques petits morceaux, et retirer de temps en temps la casserole du feu pour faire diminuer l'ébullition. Mais plus on laisse cuire, moins le caramel sera liquide.

Laisser refroidir avant de déguster.
Cette crème peut facilement se garder dans un pot au frigo. Elle sert aussi pour un fondant au caramel...

Je cite mes sources : Sauce caramel à la fleur de sel

mardi 2 septembre 2008

Ils y viennent...

Allez, c'est la rentrée, et les moteurs de recherche s'en donnent à cœur-joie pour pointer ce blog.
Pour en rajouter une couche, je donne un petit aperçu des dernières ficelles tirées (et je me doute que ça ne va pas arranger les choses... mais bon).

Mode de lecture : en italiques : les mots recherchés, ensuite mes commentaires.

recette cote de boeuf au four : dans le top 10, donc forcément lu. Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour-là de donner cette recette, ni pourquoi elle est montée dans les stats à ce point. Vous pouvez y aller de suite, et bon appétit !
lyceen nu
: je n'en vois pas l'intérêt et je me rappelle que lorsque j'étais lycéen, je n'aimais pas me montrer nu.
cabine projection branlette : franchement, vous ne trouverez pas ce genre d'article ici.
"joan baez sur scène" : j'ai vraiment aimé lorsque je l'ai vue et entendue.
"water polo" "a poil" : une affaire de canidé ? En tout cas, je n'ai pas ce genre de polo chez moi.
photos de mecs à la visite medicale : passez votre chemin, manant, le secret médical ne révélera rien.
"doigter le trou" : cette action relève d'une forte attirance pour l'écologie et la sauvegarde de la planète. Ah, vous ne pensiez pas à l'ozone ?
jahovil blog : c'est ici, lecteur sois le bienvenu ! Et si le clavier te démange, laisse un commentaire de temps en temps.
cote de boeuf au four : miam !
jahovil : en personne et sans contrefaçons (j'ose l'espérer !)
repas de vacances : je les imagine calmes, longs et légers à la fois. A deux, trois ou tout seul.
"joan baez sur scène" : encore ?
cote de boeuf AU FOUR : pas la peine de mettre des majuscules, internet s'en fout royalement.
cote de boeuf au four : on a compris.
lieu chaud miribel gay : je ne sais pas si je dois dévoiler les bons plans ici. Pour des précisions, me les demander par mail.
comment enlever du sel dans la soupe : voici une question fondamentale qui reste entièrement ouverte encore aujourd'hui à l'heure présente. Personnellement, je ne mets pas de sel dans la soupe pour ne pas avoir à la dessaler.
t euphonique "va-t-être" : une belle aventure de la langue française.
photos de mecs a grosses burnes : pour le musée des horreurs, merci de voir ailleurs.
port aventura video manege : j'adore les manèges, j'ai mis les vidéos sur youtube.
jahovil : merci d'avoir lu jusqu'ici, j'assume, c'est bien moi.

J'espère que les autres recherches s'avéreront plus intéressantes. Mais quelques soit votre façon de venir ici, merci et encore bravo.