mercredi 29 août 2007

Lugdunum Roller Contest

C'est reparti pour un grand tour ! Ce samanche aura lieu à Lyon une grande fête du roller : le Lugdunum roller Contest. Lugdunum est le nom romain de Lyon, deux milles ans d'âge !

Cliquer sur l'image pour le site officiel

Je fais partie de ce qu'on appelle les staffeurs (je n'aime pas ces termes anglais qui viennent s'incruster).
Samedi, je serai en bas de la descente de la Croix-Rousse, et dimanche après-midi je serai au pont de l'Université avec la responsabilité d'un secteur (non, je ne stresse pas, non non).

Pour tous les Lyonnais, c'est un événement de taille qui ne pourra passer inaperçu, puisque le dimanche verra la place Bellecour complètement investie, ainsi que les quais du Rhône.


Cliquer sur l'image pour le programme complet

C'est l'occasion pour tous de pouvoir participer à des courses ou de regarder passer les coureurs qui vont filer à toute vitesse. Spectacle garanti !

Par contre, je ne ferai pas de roller ces deux jours, j'irai, comme beaucoup d'autres, faire la rando du vendredi soir, qui sera exceptionnellement plus longue.

Le beau temps est annoncé. La bonne humeur aussi. Je vais m'éclater !

R comme Rencontre

Il faut que je parle un peu de cette nouvelle relation qui a démarré avec R.
C'était à la suite de notre rencontre au parc, je faisais des photos et il finissait son jogging.
Nous nous sommes revus au même endroit et avons très vite sympathisé.
Si bien que, mi-juillet, je mangeais chez lui.
J'étais le premier homme à venir depuis le décès de son compagnon.
Mais R étant un homme absolument charmant, il m'a fait connaître d'autres pièces que la cuisine.
Puis les vacances sont passées par là, émaillées de quelques coups de fil.
Depuis la semaine dernière, je le revois assez régulièrement chez lui, et nous prenons le temps de mieux faire connaissance. Ce qui n'est pas pour me déplaire.
Il m'a appris qu'il n'était pas amoureux de moi, chose que je le lui avais interdit parce que je ne pouvais pas l'être de lui. La réciprocité dans ces circonstances doit être de mise, sinon, on se fait du mal.
Je trouve R assez désarmant car, parfois, il semble si innocent. Alors qu'en fait, il est plutôt expérimenté.
Il me fait rire quand il devine la signification de mes regards ou quand il termine mes phrases.
Je me sens assez en osmose avec lui.
J'espère pouvoir lui apporter un peu d'amitié que nous ne regretterons ni l'un ni l'autre.
Pour l'instant, je reste ce qui lui est arrivé de mieux depuis pas mal de temps, ce qui flatte mon orgueil infantile. Être le mieux de quelqu'un...

Il est venu une fois à la maison où il a vu ma fille, j'ai emmené mon dernier une fois chez lui, et samedi il devrait rencontrer ma femme. Comme un véritable ami.

mardi 28 août 2007

Samanche vers Valence

Ce samanche, nous sommes descendus vers Valence pour y déposer les affaires de camping, que nous ne gardons pas à la maison, et pour les 55 ans de mariage de mes beaux-parents.
Mes deux fils étaient de la partie ainsi que la copine de mon plus grand.

Malgré une circulation fluide, sans voiture sur la troisième file à gauche, la vitesse était limitée à 110 entre Vienne et Valence. C'est assez frustrant de devoir se traîner comme ça. Dans de telles conditions, le prix du péage devrait être réduit, proportionnellement à la réduction de vitesse.

Arrivés à la campagne, l’ambiance était détendue entre nous (ma femme et les enfants). JE² avait apporté un avion à lancer à la main et nous sommes partis jouer comme des gamins avec ce bel oiseau blanc. Après le repas, le terrain de foot à côté du cimetière a été le théâtre de nos lancers.
Puis retour dare-dare devant la télé pour les deux épisodes de Heroes, que S² et moi suivons avec passion. JE² a déjà vu toute la série en VO et trouve que les voix sont nulles en français. Il n’est pas resté.

Le dimanche, ma femme est partie rejoindre ses parents à pied et JE² m’a demandé de pouvoir conduire la voiture. Ce que j’ai accepté avec plaisir. Il a donc mis son « A » sur la vitre arrière et nous a conduit sans heurt ni malheur jusque chez mes beaux-parents.
Ces derniers allaient bien. L’âge commence à se faire sentir, mais la jeunesse est encore là.
Nous avons mangé sous les noisetiers, à l’ombre, dans une température qui n’a cessé de croitre. Ma belle-mère avait fait un gros gâteau en génoise, recouverte de crème et de poires cuites. Deux bougies en forme de 5 trônaient fièrement, mais le vent ne voulait pas qu’elles soient allumées.
L’après-midi a été consacrée à la visualisation des photos de New York que JE² commentaient et parfois, aussi, L² (sa fiancée). Mon beau-père a dormi la plupart du temps, ce qui était prévisible puisque c’est l’heure de la sieste. J’avoue que j’en aurais bien fait autant.

Le retour s’est avéré très chaud, la clim de la voiture étant en panne (grrrr). Le trafic était dense, mais aucun obstacle ne nous a gênés. Le péage était bondé, sauf à l’extrême droite du côté des camions (je n’en ai presque pas vu).
Un bouchon de 20 minutes nous attendait quand même à la hauteur de Vienne, juste avant de passer le Rhône. Il a disparu bien avant l’embranchement de Ternay. En fait, dès que nous sommes arrivés à la hauteur d’un Ferrari rouge parquée sur la bande d’arrêt d’urgence, tout s’est débloqué. Personnellement, je n’est vu que du rouge et un mec à côté qui téléphonait. Et puis, le flot est redevenu fluide. Est-ce que ce bouchon n’était là que pour la Ferrari ? Que pour le mec ? Ensuite, l’entrée de Gerland était bouchée, à cause d’un match de foot. Vivement que le stade soit construit en dehors de Lyon, le plus loin possible !

L’appartement nous attendait sagement, assez frais. Un samanche de plus, où j’ai pu être avec ma famille en toute tranquillité.

lundi 27 août 2007

Repassez quand vous pouvez !

Il faut que je repasse mes chemisettes, elles sont toutes froissées.
Mais je ferai ça demain matin, quand il fera moins chaud, sur le balcon.

Sauf si quelqu'un a une passion pour le repassage, auquel cas, je propose qu'il vienne me le faire (il, pas elle, hein ?) et je le dédommage en nature :)

Code fantôme

De retour à la voiture, après quelques heures passées sur le sable de la plage, nous posons parasol, serviettes, plaid, paravent dans le coffre et nous grimpons sur nos sièges.
Je mets le contact et en attendant que le témoin de résistance s’éteigne, comme à chaque fois, j’ouvre le petit boîtier permettant de faire le code qui, s’il n’est pas inscrit correctement, empêche le démarrage de la voiture.

Je vois immédiatement que la diode verte ne s’allume pas, ce qui veut dire que je ne pourrai pas rentrer le code. Comme ce genre d’incident est déjà arrivé dans le passé, je déclipe le boîtier pour faire apparaître les fils qui sont derrière, puis le remets en place. Aucun changement, la diode est éteinte, les touches sont désactivées.
Après plusieurs essais, je me dis que nous allons rester ici, sur ce parking sous les pins, mais qu’après tout, nous sommes en vacances et qu’on a tout notre temps. Ma femme et mon fils assistent à la scène sans me mettre la pression et je ne profère aucun gros mot. Je suis d’un calme olympien.

Ce qui m’incite à regarder le fils d’un peu plus près. Ce n’est pas chose aisée, car le boîtier ne s’enlève pas complètement, même lorsque j’ai ouvert le socle. Me voilà la tête sous le volant.
Tous les fils sont marrons, sauf un multicolore qui retient toute mon attention. Un bout de plastique noir le recouvre au milieu et je constate bien vite que c’est pour cacher une soudure qui ne tient plus. Le fil est coupé là.

Je viens de trouver l’origine de la panne.

Je fais contacter les deux bouts, provoquant une étincelle, et, tout en tenant cette épissure temporaire, j’essaie d’entrer le code. Rien n’y fait, je ne suis pas assez agile. Je pense alors demander l’aide de ma femme, puis me ravise.
Une idée vient de me traverser l’esprit : et si je démarrais sans faire le code ?

Allez hop ! Un coup de clef. Je m’attends à entendre le cri de protestation de la sécurité et le moteur muet, mais le bip ne vient pas et le moteur démarre correctement.
Je suis à la fois soulagé que la voiture ait démarrée et mécontent que ce soit sans le code.
Je viens de démontrer que ce code ne sert vraiment à rien puisqu’il suffit de débrancher le seul fil différent des autres pour neutraliser le système. Et je ne suis pourtant pas un expert !

Depuis, je ne fais plus le code, et j’essaie de désapprendre le réflexe associé, mais je me fais encore avoir. D’autant que je n’ai pas remis le boîtier complètement en place et qu’à chaque fois que je l’ouvre, il tombe presque dans ma main.

J’aime bien les souvenirs de vacances.

jeudi 23 août 2007

Quand le soleil brille

Enfin, le soleil est revenu accompagner la pause de midi, ce qui m’a permis de retourner dorer à Miribel.

Je dois dire, qu’hier, la plage était archi déserte. Vers 13 heures, un homme dans la cinquantaine, mignon, est venu se poser à côté de moi. De fil en aiguille (mais non, personne n’a enfilé personne !), j’ai réussi à l’approcher (à moins que ce ne soit l’inverse) et j’ai fait quelques photos. Entre temps, J, est venu se joindre à notre duo. Donc, les photos seront bientôt sur Flickr.

Aujourd’hui, la plage était ventée et très peu peuplée.
Un tour infructueux dans « l’arrière pays » n’a rien ramené, j’ai donc été garer ma voiture sur un autre parking, à côté d’un mec qui téléphonait dans sa voiture. Une fois le coup de fil fini, un poireautage à distance a eu raison de son enthousiasme (nous sommes restés chacun assis dans notre voiture…).
Pour ne pas en rester là, j’ai pu mettre la main sur un cycliste aimant les personnes fortes, puis un index ou un pouce dans un endroit qu’un gentil gars de Villefranche m’a proposé. Nous en avons discuté et je l’ai trouvé vraiment sympa.
C’est alors qu’un beau noir métis est passé, s’est retourné en me jetant un œil. Comprenant la demande, je l’ai suivi pour un moment torride dans un sous-bois verdoyant. Après avoir mis le fil dans l’aiguille, je lui ai demandé si je pouvais prendre de photos de lui. Vue l’heure, nous avons pris rendez-vous chez lui demain midi. Pour continuer la conversation, je l’ai ramené jusque devant son immeuble. Son sourire vaut le détour et le reste encore plus.
Je n’ai jamais fait de séance photo chez quelqu’un. Le résultat sera visible sur Flickr.

En attendant, je viens de créer une adresse mail pour tout ce qui concerne la photo. Je la mets ici (à reconstituer) : photo.genre [sigle a entouré] yahoo.fr
Si quelqu’un veut me contacter pour des prises de vues plutôt dénudées, je suis disponible.

mercredi 22 août 2007

Que faire pendant les vacances ?

Les vacances sont faites pour se reposer, se détendre et changer d'air.
A partir de ce petit théorème, on peut décliner toutes sortes d'activités, des plus calmes aux plus débridées (héhé).

Pour ma part, je tiens compte de l'endroit où je suis.
Cette année, comme l'an dernier, je suis allé à Lit-et-Mixe dans les Landes.


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Ah, les Landes, ses pins, ses sables, ses dunes, ses rivières et son vin.
On peut trouver beaucoup de choses amusantes à faire comme du vélo, du roller, de la course à pied, du ski, des course de vachettes, du bronzage sur la plage et des balades dans les dunes.

Mais aussi, on peut approfondir sa culture en lisant ou en allant au cinéma.
Car Lit-et-Mixe possède une bibliothèque municipale et un cinéma à l'ancienne.
Un abonnement à la bibliothèque suffit pour alimenter toute la famille en livres et BD.
Pour ma part, j'ai lu de la science-fiction et les BD que mon fils prennaient. Mais aussi deux livres sur la commune et la région.

Au cinéma, nous avons vu les Simpsons (et bien rigolé)


et aussi Ratatouille (excellent et donne faim)


Que de bonnes heures passées à lire sous les pins, à l'ombre ou au soleil, allongé ou couché, avec un brin d'air qui fait doucement voler les pages.
Vivement la prochaine fois, non ?

Les autres campeurs

Nous faisons chaque année du camping pour nos vacances d'été. Cette bonne pratique nous vient de nos parents et, je dois le dire, j'adore. Se retrouver dehors dans la nature est, pour le citadin que je suis, un vrai dépaysement.
Finies les dépendances à la télé, au net. C'est le seul endroit où je peux me coucher tôt sans me forcer.

Généralement, j'ai très peu de contact avec les autres campeurs. Ce n'est pas que je n'aime pas discuter, mais je privilégie la tranquillité. C'est aussi pour ça que je campe dans un camping à la ferme, sans animation.

Cette fois-ci, nous avons progressé dans les relations. Juste ce qu'il faut pour dire qu'on a rencontré quelqu'un.
Je suis allé m'incruster à l'anniversaire d'un jeune sous prétexte de récupérer mon fils. J'y ai retrouvé les espagnols et les nordistes, en plus des toulousains qui tenaient table ouverte.
Puis les nordistes nous invité à boire l'apéro, un jour vers midi, parce que je leur avais prêté un siège auto. Ce fut un moment sympa, où j'ai découvert de plus près cette famille avec trois enfants. Eux aussi aiment le calme et viennent depuis pas mal d'années ici. Donc, pas de grands cris ni de grandes démonstrations tapageuses pour ce couple.

A côté de notre tente, une femme et ses deux enfants revient aussi toutes les années. Son mari les a définitivement quitté il y a deux ans suite à une longue dépression. Elle s'occupe du mieux qu'elle peut de ses enfants qui galèrent dans leur adolescence. Je ne discute que très peu avec eux, juste l'essentiel et les bonjours.

Les nordistes nous ont raconté que les gendarmes étaient venus une nuit pour deux personnes qui se battaient. Il s'agissait d'un couple dont l'homme devait passablement boire. Une dispute avait pris de l'ampleur au point de réveiller les enfants d'à côté. Au matin, ils étaient partis. Mais personne d'autre n'avait entendu quoi que ce soit et les propriétaires du camping n'étaient même pas au courant. Rien de bien extraordinaire.

L'endroit où je vois le plus de personnes est, bien entendu, les sanitaires. Il semble difficile à certains d'ouvrir le bouche pour dire seulement bonjour. Parfois, je me fends d'une remarque, le plus simple étant de parler du temps, sujet bateau et facile qui n'engage à rien mais use un peu de salive.
Je n'ai pas entendu cette année de réflexion idiote, car j'ai évité de faire la queue pour la douche. L'année dernière, une fille avait dit que ça sentait le mec alors qu'en fait elle sentait l'odeur d'un bain douche de base. Encore une qui ne connaissait pas comment sent réellement un mec...

Voilà donc, pas de rencontre particulière ni transcendante pour ce séjour landais.

mardi 21 août 2007

Reprise du boulot

Voilà, c'est reparti pour un tour de calendrier, j'ai repris le boulot hier, lundi.

Juste avant, je me suis demandé quels allaient être les mails en attente, si des papiers avaient été déposé sur mon bureau. Mais je ne me suis pas trop tourmenté.
Enfin, pas consciemment. Par ce que le subconscient n'a pas chômé pendant que je dormait.
Les rêves sont souvent plein de ces incohérences qui révèlent les craintes ou les espoirs.
Heureusement, cette fois-ci rien de bien angoissant.

Le bureau était vide, comme je l'avait laissé, bien rangé.
Deux personnes avaient essayé de me joindre au téléphone, je ne les ai pas rappelées car je pense qu'elle doivent être en congés et je ne sais pas qui c'est.
Aucun mail de mes clients, qui sont eux aussi presque tous en vacances.
Pas de mails internes, si ce n'est des annonces de la direction.
Par contre, le nombre de spam est en nette augmentation et il faut être très vigilant pour ne pas se faire avoir.

Les collègues de travail étaient tous en forme, certains rentrant comme moi de vacances. Même celle qui me faisait la gueule a décidé de passer à autre chose, ce qui va faciliter les relations professionnelles.

Bref, une rentrée très douce et calme, comme je les aime.
Je peux attaquer un nouveau chantier en toute sérénité. Et comme la fin du mois approche, je vais passer un peu de temps au bilan mensuel.

Et pour ne pas ternir ce gentil tableau, il fait un temps de chiottes, ce qui me permet de ne pas regretter d'être enfermé presque toute la journée.

A midi, je vais aller manger avec R, chez lui. J'en ai déjà parlé, sisi.

Je ne les aime pas

Dans la série des choses qui me font grincer les dents, elles viennent en première place lorsque je suis en vacances.

Je les trouve tellement bruyantes, alors que je ne cherche que le calme et la tranquillité silencieuse.
Elles font du bruit en volant, de cette sorte de gloussement minable et prétentieux.
Elles font du bruit une fois posées sur une branche, de ce roucoulement répétitif et lancinant. Trop fort et si terne.
Vraiment trop fort quand on voudrait dormir le matin ou pour la sieste.

C'est pour toutes ces raisons que je n'aime pas les tourterelles.

lundi 20 août 2007

Animaux en liberté

Le premier matin, alors que je m'apprêtais à prendre le petit déjeuner, devant ma tente et sous le couvert des pins, un écureuil avait décidé de faire la même chose quelques mètres plus haut, juste au dessus de nos têtes.
Régulièrement, des morceaux de pomme de pin tombaient sur la tente ou sur le sol. Un petit craquement précédait la chute du copeau, faisant penser à de la neige.
Bien sûr, j'ai essayé de le localiser et n'y suis arrivé que lorsqu'il a eu fini, sautillant de branche en branche. Son pelage marron-roux et sa longue queue en panache se confondaient facilement avec le bois.

Une surprise nous attendait quand même.
Car il a aussi laissé choir le trognon de la pomme de pin, à moitié entamé.
Cela a fait un bruit sourd en tombant sur le sol à un mètre de la tente.
Et nous avons tous sursauté.

Faut-il porter un casque sous les pins ?

En route

Nous avons décidé au dernier moment d'aller passer les vacances dans les Landes.
Pour un peu, il n'y aurait plus eu de place dans le camping à la ferme habituel.

Le trajet de Lyon vers les Landes n'est pas tout droit car il faut traverser plusieurs systèmes montagneux du Massif Central.
Cette fois-ci, nous avons pris l'autoroute jusqu'à Clermont, en passant par Saint-Étienne.


Agrandir le plan

Puis, plutôt que de faire le tout de Clermont par le bas ou le haut, j'ai traversé tout droit, ce qui m'a conduit au pied du Puy de Dôme. Route sympa, verte et assez escarpée. Ce qui explique qu'il n'y avait personne. Ensuite, il faut reprendre l'autoroute A89 jusqu'à Brive. Comme il n'est pas encore fermé, j'ai préféré emprunter l'ancienne nationale 89. Mais après le premier rond-point où les voitures sortant de l'autoroute retrouvaient la nationale, j'ai dû faire demi-tour pour ne pas me payer un bouchon de plusieurs kilomètres. Nous avons l'habitude de prendre les petites routes parallèles dans ce coin. Nous en avons profité pour faire la pause pic nique.
Quelques kilomètres plus loin, nous avons repris l'A89 en direction de Périgueux, Libourne, Bordeaux. Les aires de repos sont rares et nous avons fait halte à la seule du coin. Autant dire que les wc sont très fréquentés, à tel point que les dames font la queue à l'extérieur !

Le passage de Bordeaux et la traversée de la Garonne n'ont posés aucun problème.
C'est lorsque j'ai vu le panneau "130" de l'A10 que j'ai aussi vu le bouchon. En fait de 130, on a fait du zéro et au mieux du 60, jusqu'à l'embranchement d'Arcachon. Tout ça parce que cette bifurcation est mal conçue pour un fort trafic. Bref. Nous sommes arrivés à bon port, après un périple, somme toute rapide, de 720 kilomètres.

Une fois les tentes montées, c'est les pieds dans l'eau que nous avons fini l'après-midi.

jeudi 16 août 2007

Rencontre improbable

De retour de vacances, j'avais une forte envie de rencontrer physiquement des mecs. Alors, j'ai pris la direction du sauna.
Je gare ma voiture sur le quai du Rhône, entre un platane et une autre bagnole, puis profite des 30 degrés de cette soirée.
Machinalement, je lève la tête sur l'immeuble qui est de l'autre côté du quai - je suis sur la partie centrale arborée - et m'apprête presque à compter les nombreuses fenêtres des immeubles - non, je plaisante - lorsque mon regard est accroché par un beau torse sculpté vers le quatrième ou cinquième étage.
Un bel homme, jeune et le crane rasé, est accoudé à sa fenêtre.
J'essaie de ne pas trop me faire remarquer, mais je lui jette plusieurs coups d'oeil tout en marchant. A chaque fois, il me regarde aussi. Hum.
Je traverse le quai, que les voitures ont désertées en ce mois d'août, et reviens en bas de l'immeuble.
A ma grande surprise, il me fait un petit coucou de la main. Je lui rends ce signe et lui souris.
Sans un mot, il me demande si je veux qu'il vienne me retrouver en bas.
De la tête je lui indique que oui.
Il disparaît et je me plante devant la porte en bois, fermée.

L'attente est longue et je me demande s'il n'a pas changé d'avis.
Puis finalement, la porte s'ouvre sur un bel homme en pantalon et tishirt.
Il est souriant et - hélas - fume une cigarette.
Il ouvre grand la porte et la bloque. J'entre dans le premier hall.
S'engage alors une conversation entre nous, tout en gardant une respectueuse distance.

C'est inhabituel pour lui de rencontrer quelqu'un comme ça. Je lui dis que j'ai remarqué sa superbe plastique.
Comme par malchance -ou par tactique ? - il attend des amis ce soir pour manger. D'ailleurs il prépare le repas.
Par contre, il me demande mon numéro de téléphone pour me rappeler dans les jours qui viennent.
J'ai l'impression que le courant passe bien et j'ai, intérieurement, une furieuse envie de toucher ses pecs, mais il décline ma demande pour soulever son tishirt.
Je rentre de vacances, lui les attend.
Il me plaît, j'espère que c'est réciproque. "Si on se voit, tu diras que tu ne me connais pas, ou alors que tu es venu installer une connexion internet". Je choisis l'option de la non connaissance. Pas de mensonge, même innocent.
Il me souhaite un bon sauna, je le quitte avec regret et sans illusion.

Je trouve ce genre de scène assez amusante et surprenante. Elle met un peu de piment dans la vie et s'avère plus sympa que sur le net. Mais très rare.

Quand je suis repassé devant ses fenêtres, vers une heure du matin, tout était éteint, seuls trois mecs discutaient devant leurs voitures. Il m'a plu de croire que c'étaient ses invités.