samedi 28 juillet 2007

Les vacances, enfin !

ÇA Y EST ! Je suis en vacances.

Départ demain pour la traversée est - ouest de la France. Direction les Landes, un petit camping à la ferme, au même endroit que l'année dernière. Nous nous sommes décidés au dernier moment, en fonction de la météo qui semble vouloir s'améliorer.

Le choix de l'itinéraire n'est pas arrêté, il faut tenir compte des départs et des arrivées. Autant dire que rien n'est gagné. De toute manière, je prendrai l'A89.

Voici ce que proposent les routes en ce moment :

On se demande pourquoi tout le monde est obligé de partir en même temps...
Je me joins au lot demain dès potron-minet.
Entre 7 et 9 heures de voyage, sans compter les arrêts.
Côté péages d'autoroutes, il faudra débourser entre 30 et 40 euros.
Le plus aléatoire est le contournement de Bordeaux. On peut voir, d'ailleurs, que rien n'est indiqué sur cette carte, ce qui est mauvais signe.

Après l'aller, on jouera le retour. Mais il est fort probable que nous irons faire un tour chez ma belle-soeur du côté de Loche (Tours). Ce qui changera les itinéraires et aussi les jours de trajets.

D'ici demain, je vais chercher mon fils qui rentre des EUA, à l'aéroport cet après-midi.
Vive les voyages !

mercredi 25 juillet 2007

Joan Baez sur scène

Contrairement à ce que pourraient penser les plus jeunes, Joan Baez n'est pas un homme.
Cette chanteuse a illuminé ma jeunesse et a alimenté ma soif de justice et de revendication.

J'aime d'autant plus ce qu'elle chante que l'anglais n'est pas la seule langue, car elle chante aussi en espagnol et en français (elle parle assez bien le français).

Je n'avais jamais été la voir en concert. Un manque comblé hier soir.

Je sais, la photo est floue...

Avec ma femme et une de mes filles, nous avons donc été la voir mardi soir à l'amphithéâtre de Fourvière.

La foule avait complètement rempli les gradins sous un ciel devenu enfin clément.

En première partie, un excellent guitariste chanteur, très mal desservi par un son bien trop fort.
Puis Joan est arrivée vers 22 heures, souriante, en forme, de la blancheur dans ses cheveux.
Dès la deuxième chanson, elle a épinglé son président, ce qui a ravi les auditeurs. "Bring boys back home". Le vent contestataire ne s'est pas essoufflé.

Quelques nouvelles chansons, toujours pour parler d'actualité, ont commencé la soirée.
Puis, elle a repris les tubes, dont certains qu'elle chantait cinquante ans en arrière.
Elle a présenté les textes tantôt en français, tantôt en anglais. Avec des pointes d'humour la concernant.
Elle nous a bien sûr qualifié de "public formidable", ce qui est toujours agréable à entendre.

Puis elle a repris des chansons que je connaissais depuis si longtemps. J'avoue qu'à la première, les spots se sont un peu brouillés.
"Diamonds & rust", dont elle a sauté un couplet, "Dona dona" que tout le monde chantait, puis "Sacco & Vanzetti" en finale. Autant dire que je me suis régalé de pouvoir l'accompagner en direct.

Deux balades en espagnol m'ont rappelé que la vie est aussi un cadeau "Gracias a la vida".
Puis deux chansons de Renaud, qu'elle a chanté en tenant les feuilles : une pour Ingrid Betancourt, l'autre Manhattan Kaboul. Emprisonnement, guerre, injustice sont toujours au coeur de son message.

Tout ça est passé trop vite.

Elle a gardé une voix chaleureuse, elle a perdu quelques notes d'octave, elle joue toujours aussi bien de la guitare qu'elle tient comme un cowboy qui veut maîtriser un veau les jambes écartées.
Trois messieurs l'accompagnaient, mêlant instruments et voix.
Plusieurs fois, elle a chanté toute seule sous les projecteurs, ne faisant qu'une chanson a cappella .

Du bel art, de bons textes, une belle femme.

Sur les gradins

Hier soir, je suis allé écouter Joan Baez dans le théâtre antique de Fourvière.
J'en reparle ailleurs.

Arrivés assez tôt, nous avons pu prendre place sur les gradins du bas.
En attendant le début du spectacle, je regardais passer les autres personnes qui entraient dans l'amphithéâtre.

Parmi les hommes, j'en ai de suite reconnu un avec qui j'ai "pratiqué" plusieurs fois.
Il était bronzé d'une couleur foncée. Il m'apparut moins massif que dans mon souvenir. Peut-être était-ce dû à la présence de la foule.
Il ne s'était pas montré cette année sur le parking habituel, à mon grand regret.
Dès que je l'ai vu, j'ai chercher à repérer sa femme. Car il est marié, tout comme moi.
Elle était bien là, d'ailleurs ils semblaient n'être que tous les deux ce soir.

Ils se sont placés quelques gradins plus haut. Je ne sais pas s'il m'a vu.

Hasard des rencontres, cet épisode sans conséquences m'a fait penser à cette image que chacun donne de lui, soit volontairement, soit à travers les circonstances.
Et puis, être témoin de cette double réalité qui sonne comme une alternative que l'on refuse.
Homme à homme, caché. Homme marié, publique.
Deux facettes d'une même personne, connues par des gens inconnus, ignorées des proches.

Étrange dualité que beaucoup d'hommes vivent encore.

C'est ma fête

Aujourd'hui, c'est la saint Jacques, donc c'est ma fête.

A cette heure-ci, deux personnes m'ont envoyé un texto gentil pour me la souhaiter.
Chacun des messages m'a tiré un grand sourire de satisfaction.
Merci à vous deux, messieurs, pour avoir pensé à moi et me témoigner votre amitié.

Quant à la famille, il reste encore ce soir, mais je ne suis pas sûr que quelqu'un y pense.

lundi 23 juillet 2007

Et merci bien

Je m'étonne de voir, depuis quelques temps, les gens remercier de la main lorsqu'on les laisse passer sur un passage pour piétons.
Pourtant, ils sont prioritaires sur les voitures.

J'ai même vu un gars en vélo qui a fait merci de la main à une voiture qui s'était arrêtée à un "céder le passage".

Cela me laisse perplexe et me pose des questions.

Pourquoi dire merci à une action alors que le code de la route l'impose ?

Est-ce parce qu'en fait, ce code ne fait pas loi et qu'il reste entièrement à l'interprétation des personnes ?
On s'arrête non pas parce que la loi le dit, mais parce qu'on le veut bien, par bonté personnelle ?

Autant dire que je n'apprécie pas ces petits gestes pourtant sympathiques, qui me donnent cette impression que l'application de la loi dépend du bon vouloir des uns et des autres.

Parents débiles

Je râle encore, je vous avais prévenus.

Samedi après-midi, je circulais en voiture sur le cours Zozo de Villeurbanne.
Il faut savoir (quelle conne d'expression journalistique, c'est pour ça que je la mets là, à vous de juger), il faut savoir donc, que ce majestueux cours est particulièrement vide en ce début d'après-midi du mois de juillet.
Je veux dire par là (par où ça ?) que les voitures se font rares, de même que les piétons.

Arrivé à la hauteur du Prisunic, alors que le feu est rouge pour les piétons, deux femmes entreprennent de traverser la rue sur le passage piétons. L'une d'elles tient un enfant par la main, l'autre pousse une... poussette (cela va de soi).

Je ralentis pour ne pas leur passer trop près mais les gratifie d'un coup de klaxon rageur.
Dans le rétro (celui de ce cher Vade), je vois un bras qui se lève vers le ciel.

Là où je ne suis pas d'accord, mais pas du tout, ce n'est pas que ces nanas débiles aient traversé alors qu'elle ne le devaient pas, mais qu'elles l'aient fait avec des enfants.
On ne doit pas mettre en jeu la vie des enfants, jamais.

Un juge devrait leur enlever la garde des enfants. Non ?

Quand Harry se prend pour un phœnix

Dimanche matin, fi de la messe, nous sommes allés au cinéma, mon fils et moi, voir Harry faire des tours de manches.
Certes, le dimanche matin, la première séance est moins chère que les autres, ce qui permet le déplacement, car je trouve que le cinéma est habituellement un luxe.

Que dire de bien de ce film tant attendu ? Franchement rien, même pas les effets spéciaux.

Je n’ai rien aimé. A peine quelques transitions panoramiques qui invitaient au rêve, comme le hall du ministère de la magie ou les vues de l’école Poudlard.
Sinon, les acteurs sont fades, les personnages sont sans consistance et pas plus épais que la toile sur laquelle ils sont projetés.
L’histoire se résume est une suite de plans sans liens les uns avec les autres.
La morale est d’une banalité affligeante et franchement pas convaincante.
Le pauvre Harry est encore plus geignard que les autres fois et pas un instant on arrive à croire à son innocence d’adolescent.
J’ai presque baillé pendant les scènes de gros plans sur des visages.
Les tortures et les viols psychiques m’ont bien sûr gêné, ainsi que la possession finale vécue par Harry.
La musique ne réveille même plus un semblant d’intérêt, elle est usée.

Mon fils a bien aimé ce film, lui.

Dans la salle du cinéma, des parents avaient amené leur progéniture, pour certains très jeunes.
Or, ces benêts de pères et mères ne savent pas que ce film n’est pas fait pour de jeunes enfants. Mais comment pourraient le savoir, puisqu’en France aucune instance ne vient guider le public ? Seul le visa d’exploitation est affiché en grand au début du film. Cela ne signifie strictement rien pour le spectateur.

Si l’on s’en donne la peine, on peut trouver sur le net les classifications donnés pour différents pays, je les cite ici :

MPAA: Rated PG-13 for sequences of fantasy violence and frightening images.
Classification:
Slovakia:12 / UK:12A / Sweden:11 / Germany:12 / Singapore:PG / Switzerland:10 (canton of Geneva) / Argentina:13 (re-rating on appeal) / South Korea:All / Finland:K-11 / South Africa:10M / Hong Kong:IIA / Canada:G (Quebec) / Norway:11 / Netherlands:12 / Brazil:Livre / Argentina:16 / Canada:PG (Alberta/British Columbia/Manitoba/Nova Scotia/Ontario) / Portugal:M/12 / USA:PG-13 / Denmark:11 / France:U / Australia:M / Switzerland:10 (canton of Vaud) / Ireland:12A

Comme on pouvait s’y attendre, la France est affectée d’un U qui signifie « Undefined ». Preuve que rien n’est fait en France.
Pourtant, les autres avis varient entre 10 ans (Afrique du sud et Suisse) et 16 (Argentine), avec une majorité entre 11 et 13.
Il est évident, au vu des scènes de tortures et de violences de différentes sortes, que des enfants en dessous de 10 ans ne devraient pas voir ce genre de film.
Car la magie, ici, n’est pas rose mais bien noire, basée sur des faits divers morbides, mettant en œuvre de la violence délibérée.

dimanche 22 juillet 2007

Un instantané de NYC


Sur la cam
Mise en ligne par JaHoVil
Mon fils est en ce moment même à New York avec sa fiancée.
Avant son départ, nous avons convenu d'un rendez-vous devant la web-cam à l'angle de la 46 et de Brodway.

Ils étaient là à l'heure dite. Il nous a appelé.
Je n'ai pu rappeler une des cabines placées en bord de trottoir car je n'avais pas le bon indicatif de zone.

Mais j'étais content de le voir et de l'entendre en direct. Mon fils à NYC !

Et moi à Villeurbanne.

lundi 16 juillet 2007

Rame et roule

Ce samanche, nous avons eu le plaisir de recevoir un couple d'amis à la maison. Comme ce sont des sportifs, nous avons démarré le samedi après-midi par du canoë sur l'Ain.
Autant dire que je n'en avait jamais fait et que j'ai prévenu que je ne ramerai pas beaucoup.
Vaut mieux prévenir...
Une fois que la route a été ré-ouverte après le passage du tour de France, nous nous sommes pointés pour louer les embarcations.

L'accueil sympathique m'a tout de suite rassuré.
Une fois les pagaies en main et les gilets enfilés, nous avons arrimé les bidons sur les canoë et hop ! nous sommes paris à l'aventure.
Terra incognita pour nous, mais le plan et les explications données par une charmante dame balisaient déjà la "route".

La rivière est vraiment belle et sauvage. Le courant, assez fort, nous entraînait vite. J'ai quand même ramé et je n'ai mal nulle part deux jours plus tard.

Après deux heures de descente parsemée de quelques mini rapides, nous avons débarqués juste à côté d'artificiers en train de monter un feu d'artifice. Car c'était le 14 juillet !

Je comptais aller au feu de Lyon, mais, trop crevé, je suis resté à la maison.

Le dimanche, nous sommes allés rouler sur la voie verte de Belleville - Beaujeu. Donc en plein Beaujolais.
Je l'avais faite plusieurs fois, même avec ma femme.
Onze kilomètres aller, en petite montée, puis onze au retour.

Nous avons picniqué à l'ombre des châtaigners du club de boules de Beaujeu. Excellent coin en cette journée très chaude.
Mon plus grand fils était de la partie, ce qui m'a bien plu.
Au retour, le vent chaud et fort du sud nous a réservé une surprise sur la voie : un arbre couché en travers barrait le passage. Nous l'avons dégagé sur le côté.

Le retour sur l'autoroute a coincé quelque peu à la barrière de péage de Villefranche, d'une part à cause de l'affluence, mais aussi à cause de benêts qui passent dans les mauvaises files.
Les vacanciers coulent à flot dans la vallée de la Saône.

Le samanche s'est terminé en douceur à la maison, notamment en écoutant mon dernier raconter sa semaine au camp de jeunes.

Gare et rugby

Dimanche matin, j'ai dû passer à la gare de la Part Dieu pour déposer un jeune homme qui rentrait en Alsace. Ma femme m'accompagnait (à moins que ce ne soit moi qui l'accompagnait).
Arrivé en bas de l'accès au quai, nous disons au revoir au garçon et faisons demi-tour.

Nous voyons alors un homme assez grand en short long (c'est stupide comme description, car comment quelque chose de court peut-elle être longue en même temps ?) qui porte des chaussettes noirs qui lui montent plus haut que le genou. Bon sang que c'est laid.

Voilà la première vision que j'ai eu des rugbymen français.

Nous en avons croisés d'autres, ainsi que Bernard Laporte que ma femme a aussitôt reconnu.
Je n'ai pas osé demander de pouvoir prendre une photo. Je sais, je suis nul.

Je n'ai, hélas, pas vu de beau spécimen du ballon ovale, pas comme sur le calendrier.

Par contre, j'ai pu m'émerveiller devant les nombreux beaux mecs qui croisaient dans les parages. Certains seuls, d'autres en couple.
Pas besoin d'être rugbyman pour être mignon.

samedi 14 juillet 2007

Le beau temps revient

Semaine grise, pluie et même froid. J'étais encore en "trois couches"...
Heureusement, depuis hier, la chaleur et le soleil sont revenus.

Lundi, plage quand même. Et rencontre de ce monsieur :

J'ai failli ne pas l'aborder, timide comme je suis, mais je lui ai demandé s'il permettait que je prenne des photos de lui. Avec son accord, vous pourrez les voir sur Flickr. Elles lui ont plu.
Il possède une belle poitrine velue et son visage n'est pas sans charme.
Nous nous sommes revus mercredi pour un temps plus intime dans les bois. Le soleil n'était pas là. Par contre, nous n'avons pas été dérangés et j'ai pu réaliser d'autres photos et même un film. Donc les photos sur Flickr et le film : demandez-moi ou cherchez vous-même.
J'ai aimé ses baisers, ses caresses, ses instants de silence. Sans capote, je n'ai pu m'immiscer en lui, à notre grand regret à tous deux. Pour une autre fois.

Jeudi, le soleil revenait progressivement.
L'eau du lac avait encore montée pour ne laisser que quelques toutes petites places pour poser une serviette. La seule place disponible était occupée par quelqu'un que j'avais vu la semaine précédente et, avec son accord, je me suis installé à côté de lui.
J'ai de nouveau fait des photos et laissé balader mes mains sur son corps imberbe.

Instant sympathique.

Vendredi, je pensais passer l'après-midi à Miribel, mais il en a été tout autrement.

Une personne rencontrée la semaine précédente me téléphone pour me dire qu'il est rentré à Lyon. Nous avons donc passé l'après-midi chez lui, la plupart du temps dans les bras l'un de l'autre.
Nous avons pris tout notre temps. Donc dis beaucoup de choses, et j'ai essayé de le mettre en garde contre tout élan amoureux ou sentiment non partagé. Non pas qu'il semblait vouloir s'amouracher de moi. Il m'avait dit, puis redit, que les hommes mariés lui convenait mieux pour l'instant. Il n'empêche que je préfère mettre en garde que laisser croire que je suis aussi accessible que ça. Je crois qu'il a reçu le message cinq sur cinq.

Nous avons finalement découvert un certain nombre de points en commun. Ce fut très agréable et nous nous reverrons, ne serait-ce que pour discuter et commencer, qui sait, une amitié.

mardi 10 juillet 2007

Mais souris donc !

Hier soir, à la maison, je me suis aperçu que j'avais oublié la souris de mon pc portable au boulot.
Arg !
Je ne suis pas habitué à utiliser le pad que je ne trouve donc pas pratique.
J'ai vraiment peiné et pesté. Du coup, je me suis rabattu sur la free perso.

La free perso est la possibilité pour une abonné à free de diffuser des vidéos, des clips et des émissions en direct. Ces diffusions sont visibles par tout un chacun sur le bon canal.
Plusieurs catégories sont proposées, y compris une réservée aux adultes.
Cette dernière propose quelques films cochons, le tout en clair. Mais je n'ai pas eu le temps de tout voir. Je pense que dans pas longtemps, si ce n'est déjà fait, on pourra voir des orgies en direct.

SL

Je m'y suis mis !
A force d'en entendre parler, je me suis branché sur second life.

Le seul petit/gros problème est que la carte graphique de mon pc portable (professionnel) n'a que 32m de mémoire, alors qu'il en faudrait 512m pour profiter de tout.
Malgré un paramétrage très ajusté sur les graphismes, ma carte sature assez vite et je n'ai généralement que cinq minutes de fluidité avant que tout ne se fige.
Ce pc me pose aussi des problèmes avec excel, c'est dire !

Bref, lorsque je peux jouer, parce que je trouve que c'est un jeu, j'explore les possibilités de cette virtualité.
Spécialement dans les rapports homo, puisque j'en suis un.
A la différence de la réalité, les clubs sont gratuits. Cela permet de tester toutes les positions imaginables et possibles sur des appareils très sophistiqués. Côté discussion, le zéro absolu reste de mise.
Ceci dit, rien de bien transcendant, surtout quand le personnage n'a pas de pénis à utiliser. Parce qu'il faut aussi se procurer cet outillage qui ne fait pas partie de la panoplie de base.

En parlant de panoplie, mon personnage porte une coiffure afro et un short ultra court.
Je l'ai fait aussi musclé que le genre le permet, mais j'ai vu que d'autres le sont bien plus.

Une dernière chose et pas des moindres : l'argent ne coule pas à flot, bien qu'une quantité incroyable de produits soient en vente.
Je ne vais pas faire fortune !

samedi 7 juillet 2007

Petit plaisir pépère

(Un cadeau pour celui qui trouve le jeu de mot) .

Hier soir, vendredi, soirée roller au programme.

Comme ma fille aînée était là et qu'elle avait amené ses rollers, elle est venue avec moi à la rando. Et, pour ma plus grande joie, mes deux fils sont aussi venus. Nous sommes donc partis tous les quatre, bien avant l'heure du rendez-vous.

Nous avons filé sur les trottoirs, les bandes cyclables, les voies de bus, les rues, les places (ici la place des Terreaux) jusqu'au tonneau où nous avons pris des chouettes (assiette complète de crudités/frites/salade/porc/beef haché).

Puis, sans se presser nous sommes allés place Bellecour retrouver le départ de la rando.


Cette fois-ci nous avons fait un grand trajet à travers Lyon, du côté du quartier Mermoz en passant par les quais du Rhône et l'avenue Berthelot.
Un long périple qui donne l'occasion de découvrir la ville et ses quartiers.
La discussion va bon train avec ma fille, les garçons prenant le large.
Je prends des photos et fais même une vidéo. Les photos seront dans quelques jours sur Flickr.

De retour à Bellecour, nous soufflons un peu (c'est une expression, car personne n'est essoufflé, juste couverts de sueur). Puis nous rentrons à la maison non sans nous arrêter pour regarder les skateurs faire des acrobaties sur le quai.



A la croisée du tram, nous empruntons la piste cyclable qui le longe, bien que cela rallonge un peu le trajet. Par endroit, aucun lampadaire n'allume le macadam, nous roulons donc dans le noir, à peine éclairés par les roues lumineuses de S².

Ce fut donc une belle soirée qui m'a vraiment réjouis, particulièrement d'avoir mes enfants avec moi (il en maquait une, hein Thom !?).

jeudi 5 juillet 2007

Indices et concrétions

Puisque ce cher Gawoul me le demande, je le fais.
Je suis très surpris qu'il me l'ait demandé, car je ne pensais pas qu'il me lise encore. En tout cas, je le lis au quotidien (grâce au lecteur du gogole) et j'adore son côté déjanté et amoureux.

L'objet du délire est de partager sept actions indiscrètes du quotidien et pourquoi pas du passé.
Attention à la marche et baissez quand même la tête ! Ce que vous lirez pourrait vous blesser.
Interdiction formelle de se servir de ce qui suit contre moi !

  1. Quand j'étais petit, mais alors très petit, je me curais le nez et j'en mangeais les crottes. J'ai bien progressé depuis, car je jette les crottes par terre après les avoir roulées en boulette.
  2. Quand je suis seul dans un ascenseur (non je ne me branle pas !) je me fais quelques grimaces dans la glace. Et invariablement, je me recoiffe. En moyenne, je prends six fois l'ascenseur dans la journée et y suis rarement seul.
  3. Je suis un fan de la série Will & Grace, malgré le fait que je trouve les scénarii nuls à chier. Mais je ne peux m'empêcher de souhaiter que Will trouve son mec. En particulier, j'attends toujours qu'il lui roule une pelle ou le prenne dans ses bras (il en a embrassé un, mmmmm).
  4. Quand j'étais jeune homme, je ne pouvais pas passer un coup de fil. Le fait même de l'envisager me rendait malade et me tétanisait. Il m'a fallu des années pour dépasser ce blocage. Aujourd'hui, il m'arrive de temps en temps de ne pas vouloir décrocher le téléphone, mais c'est très rare.
  5. Je ne passe pas une semaine sans penser à me flinguer. Mais comme je suis lâche et pleutre, je ne passe jamais à l'acte.
  6. J'adore me branler, c'est (presque) ce que je fais de mieux sur moi. Et ça ne rend pas sourd ni aveugle. 6 bis, je crois même qu'une vidéo de moi en action traîne sur le net.
  7. Je ne peux retenir mes larmes devant une scène pathétique de film, même du plus grave des navets. Je suis un grand sensible love and peace.

Il faudrait logiquement que je passe le flambeau à sept autres personnes, mais je ne le ferai pas. Déjà que je n'ai pas beaucoup de lecteur et encore moins d'amis, je ne tiens pas à embarrasser qui que ce soit. Et je dois dire que ce genre d'exercice me mets vraiment mal à l'aise.

mercredi 4 juillet 2007

La fête, comme s'il en pleuvait

A l'annonce de la réussite de ma fille T² au bac, ma femme a immédiatement proposé que nous sortions manger en famille. Ça tombait très bien mercredi soir, car ma plus grande serait aussi à la maison. On en profiterait donc pour fêter un bac, deux entrées dans la vie professionnelle et un brevet des collèges.

Compte-tenu de ce qui s'est passé lundi soir, je n'avais aucune envie de fêter quoi que ce soit. Et j'en avais parlé mardi soir à ma femme lorsqu'elle est rentrée très tard de je ne sais plus quelle réunion.
Elle a bien compris que j'avais plus que de la peine et j'ai bien compris que je devais, une fois de plus, poser un mouchoir sur mon orgueil froissé.

Ce matin, j'ai donc demandé combien nous serions à manger ce soir, pour que je puisse réserver un restaurant.

Impossible de joindre le restau que je souhaitais, nous y sommes allés les mains dans le poches.

Ma fille bachelière faisait la gueule, comme si elle ne voulait pas être là. Est-ce que c'est parce que son copain ne venait pas avec nous ? C'est son choix, car il ne supporte pas les réunions. Fait rare, il est passé à la maison. Il m'a très naturellement fait la bise.

Bref, nous voilà dans le restau que je voulais, mais suite à un changement de propriétaire, la formule a changé alors que le cadre est le même. Nous en avons eu pour notre argent, c'est-à-dire assez peu, bien que bon. Déception qui n'a pas déridée T² qui s'est aventurée à quelques piques envers ses frères et soeur et qui a passé une partie du repas à pianoter sur son téléphone. La politesse est une vertu à sens unique...

Fort dépités, nous avons projeté de nous rabattre sur des glaces place Satonay. Mais hélas, le glacier ne servait plus que des cornets, ce qui ne convenait pas à ma femme. En allant vers le glacier de Saint Paul, nous sommes arrivés devant le lycée ou T² a passé son bac. Les listes étaient affichées à côté de la porte. Tout le monde a pu voir le mention de T² qui s'est intéressée aux autres noms qu'elle connaissait. Une des camarades a eu un très bien, un seul autre doit passer l'oral. Pas de cri de joie et pas de sourire non plus. :(

Ma glace était bonne mais sans plus, ce qui me permet de dire que ce glacier est une arnaque car l'addition ici était plus élevée que celle du restau. Le service n'a rien d'exceptionnel et le cadre n'est pas extraordinaire. Mais nous avons eu nos glaces ! Ce qui n'a pas décrispée T² qui s'est même absentée pour répondre au coup de fil de son chéri. De ce que j'ai pu comprendre, elle s'ennuyait ferme en notre compagnie. Comme le dit ma femme, on ne va pas s'arrêter là-dessus. Quand même, je n'ai pas ri une seule fois de la soirée.

Comme la voiture était garée vers Foch, nous avons refait le trajet inverse en traversant la place des Terreaux puis le pont Morand. Presque à la sortie du pont un cycliste m'a lancé un regard qui lui a valu un grand sourire en retour. Comme il filait dans un sens et moi dans l'autre, ce fut bref. Puis il s'est bien retourné une dizaine de fois tout en continuant sa route. J'en ai même marché à reculons. Si je n'avais pas été accompagné, j'aurais fait demi-tour pour le rejoindre et je suis sûr qu'il se serait arrêté. Peut-être ai-je laissé passer l'homme de ma vie ?

Le ciel était tourmenté et les nuages prenaient une teinte orange sur fond noir. Ça et là, un arc-en-ciel coiffait les maisons. Le soleil couchant illuminait les façades qui se reflétaient dans le fleuve. C'est la fin de quelque chose et le début d'une autre aventure pour ces enfants qui grandissent et qui ne voudraient pas devenir adultes.

Repas d'immeuble

Lundi soir, je suis allé au repas de l'immeuble, avec femme et enfant.

C'est l'occasion de rencontrer des gens que je ne vois que très rarement.
Peu de monde vient comparé au nombre de gens habitant les deux allées de ma résidence.
J'y ai retrouvé les vieux de la vieille, ceux qui sont là depuis le début, comme moi.

Le vin était abondant, et comme je n'en bois pas, je me suis rabattu sur les jus de fruits.
J'ai grignoté par-ci par-là des parts de cake ou de pizza ou quelques bonbons.

Les discussions sont généralement sans intérêt et je fais attention à ne pas passer trop de temps avec ceux qui me fatiguent.
J'ai par contre pu parler un bon moment avec un voisin du quatrième que je n'avais pas rencontré depuis quelques temps.
On a donc parlé boulot et aussi de sa prise de poids. Là, je dois dire qu'il est de plus en plus ventru, ce qui n'est pas très beau à mes yeux. D'autant qu'il est encore jeune. Il dit avoir pris huit kilos ces derniers mois.

Dans les nouveaux jeunes couples, deux sont venus. Très sympas. Les deux hommes sont assez mignons, il faut le dire.
Cette année, un seul célibataire a daigné se pointer. Dommage, ce sont principalement des mecs seuls.

Rien de bien transcendant, mais un petit temps sans prétention qui permet de voir les gens plus longuement que dans l'ascenseur.

lundi 2 juillet 2007

Plus une

C'est fait, ma fille T² a son bac, avec mention assez bien.
Applaudissements. Merci.

Mais pourquoi a-t-elle choisi de me gâcher le plaisir ?

Depuis la fin de l'après-midi, je guette les résultats sur le net.
Mais soirée d'immeuble oblige, j'ai dû m'absenter pour me retrouver avec une trentaine de voisins dans le jardin.

Un verre à la main, au milieu de connus et d'inconnus, je vois arriver ma fille. Elle me dit bonjour puis me demande où est sa mère. Quelque part par là. Elle me laisse.
Le temps de me retourner, elle la trouvée. Ma femme alors me dit de loin "elle l'a réussi !".

Et voilà, je suis passé en arrière plan, je ne compte plus.
Je suis vexé qu'elle ne m'ait rien dit en arrivant. Très.
Je crois que je n'ai pas fini de lui faire la gueule.
Du coup, sa réussite ne me réjouit pas le moins du monde.

dimanche 1 juillet 2007

Les vancances, les vacanciers

Compte-tenu de la proximités des vacances, voir de leur actualité brûlante, les pubs pour des voyages pour de formidables destinations fleurissent à chaque page de moteur de recherche. En ce moment, je n'arrête pas de voir cette image colorée dont le texte d'accompagnement est "Les destinations où l'été sera le plus chaud !".
Et quand je vois les couleurs de la chaise et le mec musclé qui prend ses aises, je ne peux m'empêcher de penser que ces pubs portent un message.

Les couleurs d'une certaine gaytitude sont bien en évidence comme pour dire "gayfriendly", ce qui est signe de fête, de confort, de vacances réussies.
Tout le monde sait que les gays aiment ce qui est bien et de bonne qualité pour ce qui concerne le fête et la détente. Enfin, c'est une idée qui est en vogue.
Voilà donc une utilisation d'une image associée aux gays qui s'adresse au plus grand nombre.


Pour moi, j'irai passer mes vacances au même endroit que l'an dernier. A la fin du mois.

Un samedi très rempli

Ce samedi, deux anniversaires à fêter.

Commençons par celui de ma fille aînée qui vient d'avoir 24 ans.
Nous sommes allés la rejoindre chez elle vers Nantua. Toute la famille était là.
Au programme, un petit tour dans un magasin où ma fille a acheté un clik-clak.
D'abord, nous avons fait un passage à la déchéterie pour jeter le vieux lit qui servait de divan.

En attendant que ma fille règle sa facture, le lieu était propice à quelques photos.

Le paquet est rentré sans problème dans la voiture et mes fils se sont fait un plaisir de parfaire leur musculature en le transportant jusqu'à l'appartement. On peut remarquer que le haut est en bas, mais la jeunesse n'est pas regardante.

Sur la vitre arrière de ma voiture, mon grand avait placé le cadeau qu'il m'avait fait pour la fête des pères. On ne sait jamais, ça pourrait servir...

Les cadeaux d'anniversaire pour ma fille ont été donnés pendant l'apéritif que nous avons pris dès que ses futures beaux-parents furent arrivés avec leur deux garçons.
Ma femme avait trouvé cette souris à manger.

Ma fille a ouvert ses cadeaux, et a pu découvrir un superbe sac à dos pour faire des randos.

Nous sommes ensuite partis juste de l'autre côté de la route, au bord du lac, pour faire un pic-nique assez luxueux.

Là, je dois dire que je commençais à m'ennuyer ferme, mais finalement, j'ai pu faire une partie de badminton avec mon fils et me reposer sur l'herbe drue. Le temps était ensoleillé et chaud.
Le vent éteignaient les bougies au fur est à mesure qu'elles étaient allumées. Ma fille n'a pu en souffler qu'une ou deux sur les pains d'épice que son (futur ?) beau-père avait fait.

Ce qui a permis à certaines de prendre des coups de soleil.
Retour maison en fin d'après-midi.


Vers 19 heures, changement d'habits et direction l'anniversaire d'une amie.
Grand apéritif en terrasse, où j'ai abusé des crudités pour ne pas encourager la bouée. De toute façon, j'adore les crudités.

Dès les premiers regards, je n'ai pu rater le seul couple d'hommes présent. Et je me suis assis à leur table, laissant ma femme avec d'autres personnes que je connaissait peu, voir pas du tout.
Ces deux hommes vivent ensemble depuis vingt ans et l'un d'eux a adopté deux enfants. Deux personnes intéressantes, avec une histoire et du relief. J'ai bien sympathisé et j'espère qu'on pourra se revoir un jour. Ceci n'est pas passé inaperçu de l'amie qui a fait remarquer gentiment que nous avions l'air d'avoir bien accroché.

Le gâteau d'anniversaire était gigantesque et vraiment bon. Après un petit madisson, nous sommes rentrés nous coucher bien tard.

Ce matin, je me sens tout chose, je me suis réveillé en pensant à cette journée d'hier. Je ne sais pas si je fais les bons choix, je ne sais pas si seulement je sais choisir.
Le temps passe, les enfants grandissent et partent et je me demande toujours qu'est-ce que j'ai fait de ma vie.