jeudi 19 juillet 2012

Anthony est né !

Un mercredi 18 juillet 2012.
Tout le monde va bien :)





Pépé est ravi !

dimanche 1 juillet 2012

Lettres à Philippe ~ 2

Cher Philippe,

Et oui, ton sourire est lumineux. Mais maintenant que je te connais, je sais que tu es très méfiant. Alors ton sourire, ce jour-là, ne disait rien d'autre que le mien, le contentement de rencontrer quelqu'un. Je ne sais pas si j'ai vu de suite que tes yeux sont verts, mais j'ai pris en pleine poire ton odeur de clope rancie que les grands fumeurs portent avec eux. J'avoue que je n'ai pas apprécié, pas du tout, qu'une telle puanteur m'agresse les narines. J'ai eu des visions de cloaque immonde... qui m'ont accompagnées pendant les trois jours qui ont suivi car l'odeur s'accrochait dans la voiture.
Sur le moment, je n'ai rien dit, j'ai pris sur moi et j'ai évité de l'ouvrir.
Ta voix m' a plu tout comme au téléphone et j'entendais en même temps ce son un peu rocailleux des cordes vocales goudronnées. Heureusement, tu es un homme poli, tu n'a pas fumé dans la voiture. D'ailleurs, tu es un homme très bien.

Nous avons traversé Villeurbanne et Lyon pour se retrouver chez toi. Aucun problème de stationnement dans ton quartier animé, une chance pour moi. Et puis je me suis retrouvé devant cet immeuble que j'avais vu tant de fois et qu'on m'avait présenté comme un repère de pédés. Encore des jaloux. En tout cas, ça t'a amusé et nous avons pris l’ascenseur pour grimper les ... deux étages. Aucun nom ne figure sur ta porte palière, ce qui ne m'a pas facilité les choses pour sonner à ton interphone la fois suivante.

Ton appartement était conforme à l'idée que je m'en étais faite. Un terrier de célibataire, fumeur. Odeur difficile à supporter pour moi, et là encore, je me suis dit que ce serait juste pour un moment.
Mais tu étais là, et c'est bien toi que je venais voir. Alors, après les quelques brèves caresses que nos mains avaient échangées dans la voiture, nos corps n'ont pas attendus plus longtemps pour faire connaissance.
D'abord, tu est plus petit que moi, ou dit autrement, je suis plus grand que toi. En soi, ce n'est pas problème, mais je préfère l'égalité des tailles.
Je crois bien que je t'ai plaqué contre la porte d'entrée pour t' (lire la suite sur l'autre page)...

... Nous avons repris à boire dans ta cuisine que je trouvais mal rangée. L'évier blanc était couvert de marc de café, accompagnés de verres, d'assiettes, de couverts. Là, malgré mes protestations, tu as allumé une clope. Nous en avons discuté et tu m'as appris que tu allais arrêter de fumer dans pas longtemps. Quelle bonne nouvelle ! Je t'ai dit que tu pouvais compter sur mon aide, mais la suite a montré que tu n'en avais pas besoin. Entre nous, les sujets de conversation ne manquaient pas et nous avons commencé à parler de nos vies. C'est vrai, en fin de compte, qu'est-ce nous recherchons et qu'avons-nous accompli dans nos vies ? Tu as eu des moments heureux et d'autres difficiles, des gains et aussi des pertes et j'en suis encore désolé pour toi, sincèrement.

Ce ne fut pas un petit moment passé ensemble, mais bien quatre heures. Nous avons eu du mal à nous quitter, mais c'était dimanche soir et je devais rentrer. Tu m'as semblé accroché et tes sms me l'ont confirmé.

vendredi 29 juin 2012

Lettres à Philippe ~ 1

Bonjour Philippe,

je ne sais pas si tu liras un jour ces lettres, mais qu'importe. C'est vraiment à toi que j'écris.
Je me rappelle quelques bribes de notre premier contact. Tu sais comme ma mémoire est sélective et je ne retiens presque plus rien, involontairement ou pas.
Donc, je ne me rappelle pas quel était ton pseudo sur ce site de cam, mais je me rappelle que tu t'es fichtrement emballé à me regarder m'activer sans pudeur devant des inconnus, dont toi.
Tes quelques photos étaient prometteuses et tes commentaires très enjoués.
Je ne sais pas ce qui t'a plu chez moi, je serais tenté de dire la taille de mon engin et l'aspect général de ma personne. C'est ce qui plait généralement.
Tu m'as laissé ton téléphone, je t'ai appelé. De suite, ta voix grave m'a plu, j'adore les voix graves moi qui ai toujours une voix de jeunot que les gens prennent parfois pour une voix féminine. Avec toi, c'est tout un monde de virilité qui m'apparaissait, un besoin que je ressens au plus profond de moi. En même temps, et peut-être en avons-nous parlé, j'ai entendu que tu fumais. J'en reparlerai, de cette cigarette.
Le contact est bien passé, je suis souvent enjoué au téléphone.
Ensuite, je ne sais plus comment les choses se sont enchaînées, mais je crois que nous avons dû nous téléphoner et échanger des sms. Jusqu'à ce que nous ayons ce premier rendez-vous, un dimanche, ce dimanche où tu fêtais ton anniversaire chez ta mère avec ta sœur. Je ne l'ai appris qu'après. Tu venais d'avoir 43 ans, ce qui nous faisais 10 ans de différence. Je suis venu te chercher, ce qui t'a surpris, c'était la première fois qu'un rencard faisait le taxi. Moi, je trouvais ça normal et je savais que cela me procurait plus de temps avec toi. Connaître quelqu'un prend du temps, être avec quelqu'un de nouveau est un plaisir.

Tu m'attendais à l'arrêt du tram. Pendant que je cherchais à garer temporairement ma voiture, j'ai vu un petit mec qui allumait une clope sur le quai. Je me suis furtivement demandé si cela pouvait être celui que je cherchais et j'ai vite effacé cette idée à cause de la cigarette. Je n'aime pas la fumée.
Une fois le moteur stoppé, j'ai pris le téléphone et j'ai vu ton sms : "je suis en place". Je t'ai appelé et le petit mec a décroché le téléphone, c'était donc bien toi. Toi qui fumais ta clope. "Je suis derrière toi" t'ai-je dit. Tu es venu vers ma voiture. J'ai de suite aimé ton sourire.

dimanche 29 avril 2012

En vacances

Me voici en congés pour trois semaines. Je n'avais pas pu prendre de vacances les quatre premiers mois de l'année pour cause de boulot, il fallait donc poser mes 13 jours restants. En ajoutant les rtt sur les jours de pont, cela fait trois semaines de suite. C'est mon boss qui est content, car il n'a rien à me filer.

Hier, nous sommes allés cueillir le muguet. Il est flagada et petit, mais il sent vraiment bon et embaume la maison.

Je comptait faire du vélo cet après-midi, mais le temps est incertain et la température estivale d'hier n'est plus. Ce sera donc chez JC que nous regarderons les photos et plus car affinité.


mardi 14 février 2012

Pourquoi je mange de la glace en hiver

Parce que j'aime la glace, c'est tout.

Couloir coulant
Mon voisin de bureau est un joli black, discret, souriant. J'adore lorsqu'il fait le lion qui s'étire. Aujourd'hui, il était habillé d'une double épaisseur de t-shirt qui n'a pas tenu plus de deux renversés sur le dossier. Pas très poilu le mec. Mais quel beau sourire !

Chance ! J'ai pu prendre une douche chaude ce matin. Finalement, tout fonctionnait d'un point de vue électrique. J'ai donné un petit tour sur la manette de vidange, ce qui a dû débloquer un clapet et rendre la voie libre pour l'eau chaude. Super, on n'aura pas besoin d'appeler un électricien qui n'aurait rien pu faire de toute façon. Ce qui prouve aussi que mon diagnostic d'hier était foireux.

J'en ai oublié de brosser les dents ce matin et de prendre bonnet et gants. Heureusement, il ne gèle plus. La neige recouvrait mollement les rues, dont certaines étaient un peu des patinoires.

La rue Garibaldi, à Lyon, va être réaménagée. Celle qui est qualifiée d'"autoroute urbaine" est quand même bien pratique avec ses trois voies, ses passages sous-terrain, sa traversée nord-sud de la ville. Mais cela déplait, pensez donc ! Une rue qui roule ! D'ailleurs, dès que les sous-terrains, que nous appelons "trémies", disparaissent, les bouchons réapparaissent. Ce qui n'a rien à voir avec la vitesse, mais avec les feux de circulations des croisements souvent monstrueux. D'accord, je ne suis pas riverain de ce grand fleuve, je ne me plaindrai pas du bruit. Mais si tout était enterré, ce serait encore mieux pour le bruit et l'espace récupéré en surface. Seulement, ce n'est pas dans l'air du temps. Il faut rendre la voie publique au public et bouter la voiture hors les murs et privilégier les transports en commun et les déplacements doux. Ce serait pas mal si les transports en question étaient abordables et efficaces. En tout cas, les parkings sont bien payants eux aussi et rapportent plein de sous à Lyon Parc Auto.


lundi 13 février 2012

La semaine va être

certainement très chargée au boulot. Ça a commencé aujourd'hui par un non-stop chez le client entre 9h et 18h. Je n'ai pas pu tout faire, le système est tombé en rade en début d'après-midi. Il faudra que je fasse un état des lieux.
Demain, je me replonge dans le presque inconnu, et tout seul. Bah, ma foi, je pourrai jouer tout seul dans le bac à sable.
Comme c'est les vacances scolaires, je pense que j'irai me faire un tour au sauna ce mercredi. Depuis que la soirée "tous à poil" est passée du jeudi au mercredi, je n'ai plus pu profiter de ce temps de détente.
J'ai laissé un tout petit commentaire chez S, dont il en a fait un article. Ours comme je suis, je ne pensais pas que cela le toucherait autant. Même si je n'en parle pas, je pense souvent à lui et on peut dire que je ne suis pas le seul à être sensible. De fait, je n'ai répondu à aucun sms de nouvel an, et pourtant je les ai tous apprécié. Je n'ai jamais croisé S au sauna, car lorsqu'il y allait je n'y allais que très rarement. Maintenant, il est loin et quasi marié. Allez, gros bisous cher S ! (sans oublier J).
Samedi fut assez sympa avec la visite de JE² et de sa femme. Un peu de vie et de débordements. C'est vrai que nous ne sommes plus que trois, bien plus tranquilles qu'à six. Bien trop tranquilles. Je suis très nostalgique de ce temps-là, révolu sous cette forme.
La gorge coince encore, et le dos me fait mal. Je me soigne.
Le cumulus ne donne plus que de l'eau froide. J'imagine que c'est un problème électrique. Il va falloir se laver au gant ou prendre la douche au boulot. Trouver un électricien reste un passage obligé.

Sur la glace

En attendant que l'ejp se déclenche ce matin, comme prévu depuis hier, voici quelques photos des exploits et paysages.Autant en profiter et faire un tour sur les étendues glacées. Bilan, ce matin j'ai assez mal à la gorge et le bas du dos me fait souffrir à me réveiller la nuit.
 Samedi, ce fur avec JE² sa femme et la mienne que nous avons affronté le blizzard, et c'est là  que j'ai pris mal à la gorge.

Bien sûr, nous avons traversé un bout de lac gelé, c'est obligatoire. D'autres traversaient le lac tout court, quitte à se faire accueillir par les gendarmes sur la berge. La glace est assez épaisse, plus de 10 centimètres et se fait repousser sur les berges.

Mes chaussures de djeun's.
 
Hier dimanche, je n'ai pu résister à faire un grand tour en vélo. Le soleil brillait fort et je tenais à voir les lacs du fond gelés. Et bien non, le petit lac n'était que très partiellement gelé et dégagé en grande partie, donnant là un refuge à d'innombrables oiseaux. Je n'ai quand même pas tenté de faire du vélo sur la glace, ne souhaitant pas me ramasser. Mais le dos n'est pas content ce matin, j'ai dû le solliciter un peu trop entre selle et guidon.

vendredi 10 février 2012

De glace

Les températures restent très négatives malgré un soleil bien présent.
La fleur du philodendron reste fermé, il ne supporte pas de se les cailler comme ça.
Un petit tour au parc m'a permis de constater que le lac était transformé en patinoire. Pour décoration, des feuilles A4, plaquées sur le tronc des arbres du bord, indiquent noir sur fond blanc "Danger, ne pas marcher sur la glace".

Des jeunes gens ne l'avaient peut-être pas vu puisqu'ils s'essayaient sur le premier mètre de surface gelée. Les policiers municipaux du parc les ont vu et leur sont tombés dessus comme le froid sur le sdf. Immédiatement, le ton était crié, aboyé, les policiers ont agressé verbalement sans vergogne ni retenue et avec insistance ces malheureux jeunes qui ne savaient pas ce qui leur arrivait. J'ai entendu "pv direct", "vous avez vu les pancartes", le tout gueulé méchamment. Je me suis senti moi-même agressé, bien que n'étant pas concerné. Je trouve que ce genre de comportement est inadapté et ne devrait pas se rencontrer. Pour faire "régner l'ordre" point n'est besoin d'agresser, il faut rester correct et humain.

Le parc reste vide, les tortues de Californie ont disparu de leur mare pour le plus grand plaisir des canards. Le jardin botanique est fermé pour travaux. La glace recouvraient les nénuphars. Quelques coureurs courageux s'étiraient à la grille.

mardi 7 février 2012

Il fait froid

Le froid nous assaille et j'ai hâte que cela cesse.
Je suis quand même allé faire un tour au parc qui est absolument vide malgré le soleil.
Dans les journaux télévisés se succèdent les reportages sur des personnes qui dorment dans la rue, dans leur voiture, dans une montée d'escaliers. Ça me fend le cœur et j'en arrive à vouloir héberger quelqu'un chez moi. Mais qui ? Il faut faire confiance et je trouve que cela m'est difficile. Héberger un ou une inconnue, partager son espace de vie, accueillir ce qui n'est pas de chez soi, c'est difficile. Si, par hasard, je tombe sur une personne dans une situation inacceptable, est-ce que je serai en mesure de l'aider ?
Cela me rappelle que, lors de la dernière guerre, mes grands-parents étaient allés chercher, sous les voutes de Perrache, une famille au logement détruit pas les bombardements. Ils les avaient recueillis chez eux le temps qu'ils puissent trouver un autre logement. J'ai toujours aimé ce genre de générosité concrète et désintéressée. En suis-je capable ?

La soupe est en train de cuire. Elle sera la bienvenue.

lundi 6 février 2012

Philodendron Moonlight

Philodendron Moonlight. Jour 1
Il a fallu que la fleur s'ouvre pour que je puisse identifier ce Philodendron Moonlight. C'est Max qui me l'avait donné en me disant qu'elle venait d'Asie et que c'était une pousse d'une autre grande plante en fleur. Ce n'est pourtant pas la même plante, car la fleur est différente. Ce Philodendron est un cultivar qui semble se plaire en Amérique du nord.

La fleur, qui gonflait depuis deux mois, s'est ouverte en pleine nuit, un peu avant minuit. Le spathe d'un beau rouge  s'est écarté, découvrant un spadice immaculé d'une hauteur de 10 cm, sans odeur discernable.
Le deuxième jour, le spadice commence à perler des petites gouttes orangées. Je vais suivre son évolution et mettre ici les photos journalières.
Philodendron Moonlight. Jour 2.
Jour 3 : la fleur s'est refermée car il ne fait pas assez chaud pour elle. Je ne peux chauffer en journée, ce qui fait que la température descend à 17°. Je suppose que le spadice continue à suinter.

dimanche 5 février 2012

De ci de là

Hier soir, samedi, je suis allé avec ma femme écouter une chorale et un groupe de musique.
La salle n'avait pas d'adresse indiquée et ce ne fut qu'un fois à l'intérieur que nous fûmes sûrs d'être au bon endroit. Assistance âgée, chaises en plastique collées en rangées serrées, chauffage trop poussé, le décors d'un concert décevant se profilait et je dus rassurer ma femme qu'elle ne serait pas déçu.
Côté prestations, j'ai assez aimé. La chorale se débrouillait assez bien, hormis quelques fausses notes et contre-temps sur un répertoire varié qui m'a plu. Le groupe de musique était de très bonne qualité musicale, mal desservi par un mixage des sons qui écrasait le voix par les basses des guitares. Le mixage chorale - groupe fut une réussite dont Pablo n'a rien a redire.
Par contre, et ce fut très pénible, les horaires n'étaient pas du tout tenus. Après un démarrage en retard de trente minutes, la petite pause d'entracte a duré trois quart d'heure. De quoi nous amener vers minuit.
La surprise, en l’occurrence un guitariste chanteur, ne m'a pas plu du tout.
Il faisait très froid sur le parking.

Ce midi, nous étions invité à manger chez une dame africaine âgée que je ne connaissais pas. Elle habite dans les gratte-ciel et j'étais content de pénétrer dans un de ces bâtiments. L'appartement de la dame était petit, composé d'une cuisine, d'une salle de bain,d'une salle à manger et d'une chambre, le tout exposé au nord, sans soleil. Dès que le voisin s'est réveillé, le calme dont nous bénéficions s'est envolé. On l'a entendu parler puis il a mis la musique un peu fort. Le bruit a continué et même repris au-dessus. Pas de doute, les gratte-ciel ne sont pas du tout insonorisés, pour le plus grand déplaisir de ses occupants. La gentille dame avait fait à manger pour tout un régiment et nous a invité à faire "comme chez nous", nous disant que nous étions son frère et sa sœur. Nous avons donc mis la table, dont elle avait préparé les couverts. La cuisine était très bien rangée et regorgeait de torchons propres couvrant tel plat ou tel casserole. Tout était prêt. Heureusement pour nous, elle a oublié un saladier dans son frigo, car le repas était déjà prêt. Elle a un grand cœur, cette petite femme, très grand. Nous avons discuté de l'Afrique, de la France, de ses travails au cours des années. Rien de triste, bien au contraire. J'avoue avoir eu du mal à comprendre tous ses mots, mais le courant est bien passé.

Nous sommes rentrés à pied, dans le froid, emportant une grande quantité de nourriture que la dame ne voulait pas garder et qu'elle a mis dans des sacs congélation.

vendredi 3 février 2012

Par monts et par

J'ai fait au moins deux rêves différents cette nuit, tous les deux ayant une femme comme partenaire d'aventure. Je suis toujours au centre de mes rêves, j'en suis l'acteur principal, je me vois de l'intérieur comme quand je suis réveillé.

Dans le premier rêve, nous étions en voiture et devions retourner "chez nous". Le voyage se faisait dans un paysage agréable et vallonné. Les villages traversés étaient accrochés à flan de colline, on se sentait bien. Nous étions plusieurs, et la femme principale était ma belle-mère. Peut-être allions-nous chez elle. Il fallait traverser tout le massif montagneux jusqu'à la vallée suivante qui devait être celle du Rhône vers Valence. La traversée prenait beaucoup trop de temps et nous n’arriverions pas assez vite par ce chemin. Je me demandais pourquoi on n'avait pas fait simplement le tour du massif montagneux. Même si cela avait été plus long en distance, cela aurait été plus rapide.

Dans le deuxième rêve, j'étais avec ma femme et d'autres personnes qui pouvait être mes enfants. Nous allions visiter le sauna que je connais bien et j'étais content de le leur montrer. Cela se présentait comme dans un parc d'attraction et nous allions visiter la maison des horreurs. Sa façade n'avait rien de clinquant, les volets en bois étaient fermés ainsi que la porte accessible par un petit escalier collé à la maison. Une fois à l'intérieur, il a fallu progresser dans un labyrinthe de couloirs étroits et poussiéreux. Cela faisait partie de cette attraction. Nous nous sommes retrouvés à l'intérieur d'un silo torique crépi de blanc. A tout moment, je m'attendais à croiser un homme nu, comme cela se fait dans un sauna et ça ne m'embêtait pas d'être accompagné. Lorsque nous avons voulu sortir du silo, le passage s'était transformé en mur. Je savais que nous étions venus par la et en mettant la mains dessus elle s'y enfonça jusqu'à rencontrer une surface dure. Je comprenais que le chemin avait été changé, nous sommes donc partis ailleurs.

De ces deux rêves, assez similaires sur ces trajets qui n'en finissent pas, ces chemins qui changent ou qui ne sont pas les bons, j'en ai gardé cette sensation de tranquille assurance, comme une paix. Pas de tension, pas de dissimulation. Voilà de quoi m'aider dans ma vie quotidienne et notamment au boulot où je dois affronter mes limites et des contraintes imposées.

jeudi 2 février 2012

Journée d'hiver

Tour UAP en déconstruction, Lyon.
Adieu la tour !
En ce temps glacial, cette tour a été dotée d'une coiffure qui doit tenir chaud. Par contre, le pied est de plus en plus découvert.
Voilà un immeuble qui n'aura duré que 40 ans, puisque construit en 1972. C'est pas un peu du gâchis ?
A la place sera construite une autre tour du beau nom de InCity, plus haute future tour de Lyon.
Ils auraient pu l'appeler EnVille, non ?

J'ai été faire, une fois de plus, un tour au centre commercial de La Part-Dieu. Par ce temps de grand froid, on peut s'y balader en maillot de bain. J'y ai croisé quelques beaux spécimens masculins, mais ils n'étaient pas en solde. C'est fou comme il y a du monde dans ce temple du commerce.

Dans mon nouveau bureau temporaire, je suis entouré de trois personnes, jeunes et sympathiques. Mais je vais prendre le café avec les plus vieux de l'open-space. Pour l'instant.
Côté projet de mes deux, je pourrais dire que je m'en sors un peu, mais je n'en suis pas convaincu du tout. Le client annonce un retard d'un semaine, ce qui me conviens bien. Lorsque que ma collègue de travail sera partie, ce sera le grand désert.

Ce soir, c'est crêpes ! Chandeleur oblige.

mercredi 1 février 2012

Nuit blanche

Place de la République, rue de la République, Lyon.
Il n'y a pas que les bancs qui sont blancs, il y a aussi cet nuit. J'ai pas réussi à dormir plus de trois heures. Je dois certainement angoisser à cause du boulot. Je suis dans le cirage, blanc, ce matin, avec cette impression que mes yeux dégringolent sur mes joues.

Quai du Rhône (Victor Augagneur, rive gauche), Lyon.
Je suis quand même allé au centre de Lyon pour continuer les soldes. J'en suis revenu avec des gants en chèvre ou porc, les étiquettes ne sont pas en phase, et un slip que j'espère sexy. Les gants sont bien chauds et le slip, un peu étroit, me moule les miches tout en laissant beaucoup de place au paquet. Voilà de quoi compléter ma panoplie de jeun's à laquelle il manque quand même un blouson cuir avec capuche.

Demain c'est la chandeleur. Je ne sais pas si nous ferons des crêpes.
Je continue d'apprendre Bohemian Rhapsodie. Côté musique, c'est presque fini, côté paroles, je les sais mais la prononciation pose toujours des questions et les mauvais plis sont si difficiles à changer. Courage ! Ce n'est pas mieux pour le suédois pour lequel je n'ai pas trouvé de site qui pourrait me lire une phrase.

Allez ! Je file sous la douche.

lundi 30 janvier 2012

Il va neiger !

Enfin dirons certains, tant mieux diront d'autres. Ça promet de nombreux grognements et grincements de dents. Ici à Villeurbanne, la neige est prévue dans la nuit. Je verrai demain matin si je peux prendre la voiture et le soir si je dois la laisser au boulot.

En attendant, nous avons profité du sol sec pour faire du vélo entre midi et une heure. Mon collègue de travail, qui aime bien se dépenser à grands coups de pédales, avait le nez qui coulait abondamment. Il a raconté ses souvenirs de froid, spécialement sur les coucougnettes. Je vais éviter de sortir cette semaine, vu les températures polaires annoncées.

Cette après-midi, grand moment de solitude quand j'ai réalisé que je me trouvais seul à devoir produire ce que je ne sais pas faire. J'ai quand même droit à l'aide efficace de celle qui me refile son boulot, à l'encouragement de l'autre qui connait bien mais ne fera rien sauf de répondre à des questions et la navrante expression de non compassion de mon responsable actuel qui m'avait mordicus vendu du support. Bien joué !

Petit mail - ce sera un des derniers puisque l'entreprise vise le zéro... - de notre ouvreuse de porte pour nous annoncer que le café va augmenter suite à l'arrivée de la taxe soda et de la hausse de la tva. Je ne vois pas trop ce que fait la taxe soda dans le café, mais toujours est-il que ce pauvre breuvage passe de 20 à 25 centimes, soit 25% d'augmentation. Diantre, je vais apporter mon propre café, ce sera bien moins cher.

L'interphone de l'immeuble a été changé. De sonore il est devenu visuel par l'ajout d'une petite télévision. Là aussi, le prix de ce petit truc fabriqué en Chine est démesuré. J'ai découvert qu'en appuyant sur un bouton, on peut voir ce qui se passe devant la porte de l'immeuble. J'adore jouer les voyeurs !

La tva va augmenter. C'est vrai que c'est une taxe juste. Juste parce qu'appliquée de la même manière à tous, quelques soient ses ressources et ses besoins. Par exemple, quelqu'un qui gagne 4000 euros par mois paye exactement la même chose que le smicard avec ses 1 398,37 bruts. Liberté inÉgalité Fraternité.

dimanche 29 janvier 2012

Ploutch

Rose de mi-janvier 2012 sur mon balcon.
Il parait que le temps se réchauffe. En tout cas, mes rosiers en profite puisqu'une rose fleurit sur mon balcon depuis une semaine, soit la mi-janvier. Deux autres sont en attente. J'ai vu tout un banc de jonquilles jaunes sur le bord de la route.
L'an dernier, la consommation d'électricité avait accusé un relevé mensuel réel négatif. On nous rendait des kilowatts-heures.

Je suis allé me balader samedi après-midi pour profiter de la chaleur relative et du soleil qui commence à remonter dans le ciel. La boue n'a pas manqué.

Aujourd'hui, dimanche, je n'ai pas bougé de la maison. La nuit a été interrompu deux fois par la même bande de jeunes qui braillaient sous les fenêtres, une fois à 2h et l'autre à 5h. Mais j'ai dû me résoudre à mettre des bouchons dans les oreilles quand les coups frappés on ne sait où ont commencé vers 5h30. Ce n'est pas la première fois que je les entends, et ça m'énerve beaucoup. Une fois protégé, j'ai renquillé jusqu'à 9h30.

Ma femme était partie faire du ski au col de Porte avec mon fils et sa femme. Je n'avais pas envie d'aller me peler sur les pentes blanches, je n'aime pas le froid. Mon dernier est resté aussi à la maison, se levant vers midi. Je lui ai demandé de s'occuper de la salade et en faisant la sauce, il s'est encore creusé la tête pour savoir quelle huile mettre. Comme il le dit lui-même, il ne fait pas l'effort de se rappeler que c'est l'huile de colza qu'on prend pour ses acides gras monoinsaturés. Faire des efforts, c'est certainement ce qui l'attend l'année prochaine s'il reprend des études.

Je continue à me balader dans windows 7. Il manquait les effets aéro, certainement désactivés par un gugusse de la boîte. J'ai trouvé un "fixit" chez ms. Je peux enfin bénéficier de cette transparence du bandeau de fenêtre et de la noria des fenêtres quand on fait win et tab. Amusant. Maintenant, j'attends que cela soit de nouveau désactivé à partir de demain.

Ma vielle, mais très bonne, webcam ne fonctionne pas sur w7 par manque de driver 64 bites bits. Du coup, tout ce que j'ai pu trouver, est de démarrer la machine virtuel xp où la webcam fonctionne parfaitement. Grâce à l'exécution d'application à distance et à l'association du périphérique usb, je peux à nouveau profiter de la webcam dans firefox. C'est génial ! Par contre, la machine virtuelle n'a pas de pare-feu, sauf celui de windows, et pas d'antivirus ! J'ai donc mis Avast, mais bonjour la sécurité. Sans oublier de faire les mises à jour du système, soit environ 90...

jeudi 26 janvier 2012

DDD

Je suis tombé par hasard sur Drop Dead Diva diffusé sur Téva.
Tout d'abord peu enthousiaste par les deux bimbos, mais captivé par le play-boy, je suis resté jusqu'au bout du premier épisode.
C'est tout expliqué dans le générique. La belle blonde Deb, amoureuse d'un mec très mignon, meurt sous des pamplemousses. Au centre de triage du ciel, elle gruge son ange gardien et revient vivante dans le corps de Jane qui vient de mourir flinguée par un client furieux.
Rien de bien inhabituel, ces histoires de revenants sont d'un commun en cinématographie. Le petit plus, c'est que Jane est d'un physique rond. Deb prend donc la place de Jane, son histoire, son QI, ses déboires. Heureusement, Deb garde son ancienne amie blonde chez qui elle va vivre. Jane est une brillante avocate dans un cabinet dont les clients sont très variés.

Broke Elliott et Margaret Cho
Cette série revisite avec humour et tendresse les contrastes de nos vies, coincés entre désir d'être soi et contraintes. On explore des sujets comme l'amitié, l'amour, les choix, le rapport à un physique ingrat, la famille, les amis, les blondes et bien sûr les tribunaux.
Je trouve Broke Elliot (Jane) très ronde et dotée d'un sourire ravageur. La voix française de Virginie Méry est absolument géniale et donne à bien des scènes une profondeur exquise.
Ben Feldman
Jackson Hurst
Celle qui me fait le plus rire est l'assistante de Jane, Margaret Cho, au visage si expressif et aux réflexions bien senties. Je n'oublie pas Jackson Hurst, l'amoureux de Deb, ni l'ange gardien Ben Feldman, deux mecs bien sympathiques à regarder.
Un bon moment de détente que cette série.

mercredi 25 janvier 2012

Enigme rêveuse

L'autre nuit j'ai fait un rêve. Je rêve très souvent et j'en garde quelques souvenirs lorsque je me réveille.
Mais l'autre nuit, ce fut particulier.
J'étais allongé dans un sous-bois alors qu'il faisait nuit. J'ai eu l'impression que quelqu'un ou quelque chose venait vers moi par la droite, contournait mes pieds et se rapprochait de moi jusqu'à me toucher. Cela ne me plaisait pas du tout et je crois que j'étais terrifié.
Lorsque cela me toucha vers le mollet gauche, je me suis réveillé et j'ai compris que c'était ma femme qui m'avait touché pour que j'arrête de crier. J'eus alors conscience que j'avais effectivement crié, de cette façon incompréhensible avec des sons qui ne veulent pas sortir, des gémissements sourds qui peinent à passer les lèvres.
Donc je criais avant d'être touché. Mais alors comment cela s'est-il inscrit dans le rêve qui montrait clairement que quelque chose approchait avant de me toucher ? Est-ce une coïncidence ?
Peut-être que le rêve se constitue à partir du toucher final et qu'en une fraction de seconde, qui semble durer bien plus longtemps, les événements précédents sont mis en place et joués avant l'action finale dont la perception est retardée ?
Ou bien le toucher suit-il par hasard le mouvement tournant de la chose de la droite vers la gauche.
Ou aussi, il peut s'agir d'une prémonition du toucher qui impose le mouvement précédent et les cris qui, il faut le rappeler, ont provoqué l'intervention de ma femme. Comme un voyage temporel, une histoire qui s'écrit à l'envers pour se jouer à l'endroit. Le toucher, le cri, le mouvement circulaire de droite à gauche, le nuit. Le nuit, le mouvement circulaire, le cri, le toucher.

Étrange phénomène.

mardi 24 janvier 2012

Journée mitigée


Pont d'autoroute sur le Rhône.
Je me suis pointé chez le client à 9h00, mais il ne m'attendait pas. J'ai donc passé pas mal de temps à déplacer des pc, à brancher et débrancher, à attendre, pour un résultat proche du zéro. Je suis rentré penaud et bredouille sous un fin crachin.
La collègue que je dois voir pour qu'on démarre ce ### de projet avant qu'elle ne parte n'avait pas le temps. J'ai juste récupéré deux trois documents pour initialiser le bazar. Il faudrait réussir à transformer tout ça d'ici vendredi.... 
En toute fin de journée, un client m'appelle au secours pour faire une modif dans une interface. Oui, mais moi je n'ai plus trop le temps. Je fais le devis demain. On verra.
En refaisant un numéro de téléphone je croyais tomber sur ma contrôleuse de gestion, mais c'était en fait une comptable qui avait eu besoin de moi hier. Du coup je lui ai demandé si ce que j'avais fait allait. "Je voulais vous appeler, mais j'ai été dérangée". Ah oui, tiens donc, un petit "merci ça marche !" c'est dur dur.
J'en ai profité pour aller tacler mes trois voisins de bureau, grands profiteurs qui viennent dire bonjour que s'ils ont besoin de moi. Ça les a fait rire, mais j'ai donné mon message. Puis comme je bataillais avec power point dont je ne connais pas toutes les subtilités, je suis retourné les voir pour demander de l'aide. Seul le chef de service, qui riait alors avec eux, a osé dire "je sais faire !". Pas de bol, il n'a pas su concrétiser, accroupi devant mon bureau. J'étais très tenté par cette position qui faisait de son postérieur une bombe tendue. Je n'ai toujours pas de réponse.
Par contre, le nouveau qui est venu s'assoir à une de mes anciennes places n'a pas ce bombé naturel. Cependant, qu'est-ce qu'il est mignon avec sa belle gueule de beur trentenaire et son sourire de star. Une bonne raison pour retourner dans ce bureau, où mon absence de ce matin a été remarquée.

Demain sera un jour nouveau.

lundi 23 janvier 2012

Soupirs

Mon nouveau pc est sous windows 7. Assez pratique dans l'ensemble, je ne m'y suis pas perdu. Il me reste à apprivoiser l'explorateur que je trouve plus revêche quand à mon utilisation. Le grand hic, ce sera office 2007 et ses grand-guignolesques rubans qui ont tant perdu et rebuté les utilisateurs. Mais il paraît qu'office 2010 pose trop de problèmes. Vous avez dit "compatibilité ascendante" ?

La biennale en roller est sur les rails ! Une première mise en bouche nous attend mi-février. Toujours pas de flyer pour distribuer au bon peuple...

Noé m'a paru assez facile à comprendre. Quand il se sent déphasé, il commence à faire une grimace. Si on ne le distrait pas, il se met à pleurer. Mais une fois qu'il est acclimaté, notamment au nombre, tout roule. Il se remet à chougner quand il est fatigué et que personne n'est allé le coucher. C'est un garçon calme et posé. Qu'est-ce que ça réserve pour plus tard ?

Je me suis payé une tranche de Vladivostok et de construction de pont avec mon neveu. Très intéressant.

Je n'étais pas au volant pour l’aller-retour à Grenoble. Du coup, à l'aller sur la route mouillée, je n'étais pas tranquille et au retour j'ai trouvé qu'on se traînait à 110 sur l'autoroute. C'est dans l’Évangile qu'on peut lire (je site de tête) "quand tu seras vieux, quelqu'un d'autre t'habillera et te mènera". J'avoue que c'est étrange de se laisser conduire. D'accord, je ne suis pas resté muet...

J'ai encore oublié mon porte-monnaie dans le jean. Je n'ai pas pu me payer de café, faute de piécettes.

Les pompiers sont restés toute la matinée pour des exercices de sirène. Qui a parlé du prestige de l'uniforme ?

dimanche 22 janvier 2012

De retour des Alpes

Petite journée à Grenoble en ce dimanche de janvier. Le neveu de Vladivostok était en vacances chez lui et une réunion familiale avait été organisée pour pouvoir le voir. C'était sympa et je trouve que les neveux sont bien plus intéressants maintenant qu'ils sont de jeunes adultes.
Pour l'occasion, mon petit-fils passe deux jours chez nous. Il pousse, il pousse.


Samedi après-midi, je suis allé faire du sport dans un Double Side rempli de bears. Autant dire que certains passages étaient encombrés au point de ne plus pouvoir les franchir. Comme j'aime bien être contrariant, je me suis fait que des mecs sveltes, sans toutefois ne pas me laisser tenter par des modèles extrêmement imposants.
Note à ceux qui posent des questions : les yeux un peu rouges sont dus au popers que certains prennent et que je ne supporte pas, et les veines sur la tempe deviennent plus apparentes lorsque je fais des efforts prolongés.

Je me suis laissé attiré par un magasin de sous-vêtements pour hommes. Même en solde, c'est encore cher. Je n'ai pas osé choisir un modèle, mais si l'occasion se présente avant la fin des soldes, j'y retourne.

Les montagnes enneigées faisaient un bien bel écrin à la vallée.

jeudi 19 janvier 2012

Je ne sais pas ce qui est arrivé hier soir, mais je devais avoir un peu la tête ailleurs. Ce n'est que ce matin que je me suis aperçu que je n'avais pas mon classeur de partitions. Je suis retourné le chercher ce matin et je l'ai retrouvé dans le bureau où nous avions répété en pupitre.
Hier, j'avais pris mon nouveau pc pour écouter la musique que nous devions chanter. Il est bien plus rapide à l'allumage, mais il ne contient encore par grand-chose. Le son est légèrement plus fort puisqu'il y a deux hauts-parleurs. Mais ce n'est pas encore vraiment assez.
Nous avons bien avancé, le bout du tunnel approche, ça rend bien. Prochain concert en mai.

Aujourd'hui, je n'ai pas pu me pencher sur le projet de test. A peine ai-je pu en éditer les spécifications en fin de journée. Recto sans verso, ça fait plus de pages. Il faut dire que plusieurs choses me sont tombées dessus en même temps. J'ai passé pas mal de temps à râler. D'abord contre ces collègues de travail qui font tout pour ne pas aider. Le premier dit "je fais ce qu'on me dit de faire, je me pose pas de question" et donc ne donne pas de réponses. Le deuxième qui plastronne "je suis pas assez payé pour donner une formation à windows 7" et a brillamment fini Kingdom Rush avec toutes les étoiles. Le troisième qui ne lâche rien sans demander un code d'imputation et des "c'est comme ça". Sans compter qu'il m'est arrivé un truc bizarre ce matin. La frappe des touches n'acceptait plus la vitesse rapide. J'ai appeler ça le mode gros doigts. Bon, je me fais assez bien à ce w7 et le clavier du pc est agréable. Le reste... plus tard.

Heureusement qu'il reste Yann ! Cette après-midi, on se croise dans le couloir et il me dit "je viens de voir ta jolie voisine". Tu veux dire ma voisine de bureau ? Et de me plaindre d'avoir un tel voisinage. Là, il m'a au moins permis de comprendre que je ne me faisais pas des idées. Bon, juste comme ça, elle m'a fait la gueule pendant un an, la cocotte. (en parlant de cocotte, c'est comme cela que j'ai nommé des femmes qui répétaient à côté de nous, et je me suis fait traité de macho). Du coup, il est venu me chambrer dans mon bureau, de quoi me marrer. Ça fait du bien et ça ne m'arrive pas si souvent !

A midi, j'ai retrouvé T² pour manger et faire les soldes. Nous sommes allés dans ce restau que j'aime bien sur le cours La Fayette. Serveurs sympas, nourriture très bonne, plat du jour à 8,70€, décoration kitch à souhait entre grenouilles et horloges. T² pousse bien, du côté du ventre. Je l'ai emmenée faire les soldes chez A&T, je voulais m'acheter un blouson. Ce fut assez sympa et j'ai trouvé ce qu'il me fallait, avec l'avis bien venu de ma fille. 

Les enfants racontent leur vie sur la chèvre. Du coup, nous les vieux et tous ceux qui n'y vont pas ne sont au courant de rien. Ça donne l'impression d'un grand vide. Le dernier, grande feignasse devant l’Éternel, a même mis sont statut "en couple" alors qu'il ne nous a rien annoncé. Je ne suis pas le seul à penser qu'il prend la maison pour un hôtel, et comme une fille est venue à la maison dormir, on pourrait dire hôtel de passe. En plus, cette donzelle ne m'a pas été présentée, je l'ai à peine vue à deux mètre. Les jeunes n'ont plus de respect.

Je n'ai pas de nouvelle de mon futur hypothétique rencard de demain soir. A force d'attendre une réponse, je suis submergé de demandes diverses que je dois temporiser. J'aimerais assez rencontrer ce nours velu samedi matin et pourquoi pas de bear roux au sourire moqueur. Ah ! Les mecs sont fous !

mardi 17 janvier 2012

Précipitons

Pourquoi suis-je si fatigué... ?
Voilà, c'est acté, je vais devoir me taper la prise en charge d'un nouveau projet de... tests. Je n'aime pas les tests, mais il va falloir faire avec. Je ne connais pas l'application à tester, je ne connais pas le système d'exploitation, je ne connais pas les outils sauf un et demi. Tout ça à faire dans les délais impartis. J'ai décidé de ne pas me laisser abattre par l'éventualité d'un échec ou d'une réalisation imparfaite. Après tout, ce n'est pas moi qui ai choisi de me jeter dans ce guêpier, qui n'en est peut-être pas un finalement. On verra.

J'ai reçu mon nouveau pc portable. Tout neuf, donc. Un Windows 7 avec office 2007. De quoi tout réapprendre et tout réinstaller. Pour l'instant, je me débrouille assez bien côté système. C'est d'ailleurs de ce nouveau pc que j'écris, j'ai donc pu me connecter à mon wifi, reprendre mes favoris firefox, réinstaller les addons. Manque de bol, l'écran est encore plus petit que le précédent. Il va me falloir user de ruses supplémentaires pour lire assez d'infos à la fois. Pour le reste, je vais devoir garder mon ancien pc car je ne suis pas prêt de pouvoir réinstaller certains soft sur la bécane en x64. Youpi ! Deux sacoches à trimballer !


Envahisseur dissimulé
Les clients sont marrants. Le premier me dit que j'ai oublié de mettre en place une règle de gestion prévue, et il a raison. Le deuxième me dit qu'il s'est trompé et que ce qui a été placé ici doit être mis là, et je l'ai dans l'os puisque j'ai déjà fait le boulot. Par contre, un certain collègue de travail me court sur le haricot en ne voulant pas prendre de décisions et me demandant de lui "faire une proposition". Je ne suis pas madame Irma, je ne connais pas le contenu de la cervelle de l'utilisateur.

J'ai pris le temps ce midi pour commencer à faire les soldes. J'ai trouvé une paire de groles. Reste des pulls et un manteau pour remplacer mes anoraks qui n'en peuvent plus puisque la fermeture éclaire de celui en cours est naze et que je me balade le bide à l'air. C'est peut dire que je suis au courant. La foule n'était pas compacte et les taux de remise acceptables. A partir de 50% pour ce qui me concerne.

Demain, j'espère bien retrouver celui qui m'a laissé une si bonne impression. Il m'avait dire venir le mercredi. Comme il fait très froid, il ne viendra peut-être pas ? Pourvu qu'il fasse beau.

J'ai trouvé une adresse pour des massages fait que par des mecs. C'est pas loin de chez moi, les tarifs sont abordables et les prestations variées. Je crois que je vais me faire un cadeau d'anniversaire.

dimanche 15 janvier 2012

EJP pour demain

Nous y voilà : demain est un jour EJP pour 3 zones sur quatre. Enfin ! dirons certains qui s'inquiétaient de ne rien voir venir.

La preuve en image :


Ce qui donnera ce récapitulatif :


Pour ceux qui veulent les prévisions d'EJP du jour et du lendemain, consultez l'observatoire des jours EJP.

Je ne sais pas quelle mouche les a piqué de faire une si belle suite pour la zone sud, laissant les autres zones à la traîne. J'espère que nous aurons encore des jours de froid qui ne seront pas placés sous EJP faute de jour disponible.

Demain, il fera froid mais nous devrions avoir du soleil. de quoi chauffer les intérieurs comme le mien et permettre quelques balades culturelles comme la semaine dernière.

Dimanche givré

Ce matin, tout était couvert d'une fine pellicule de givre blanc. Tout le monde sait que le givre est blanc sauf ceux qui n'en ont jamais vu, alors autant l'indiquer. Il fait assez froid dans cet air rempli de brouillard.
Je me suis réveillé une première fois car j'avais trop chaud. La chambre n'est pas chauffée, pourtant. Un peu après 5 heures, des voix m'ont définitivement tiré du lit. Mon fils venait de rentrer d'une soirée. Il ramenait une fille qui devait coucher dans le clic-clac. C'est ce qui est arrivé, mon fils étant allé la border avant de retrouver son propre lit. Ils ont dormi jusqu'à deux heures de l'après-midi.

Alors, la matinée s'est traînée. J'avais un rencart l'après-midi avec un type déjà croisé. En attendant, j'ai jeté un œil à ceux qui draguaient de bon matin. J'ai eu plus de contacts l'après-midi. C'est comme ça depuis que j'ai mis une photo de moi "avec le visage". Que des compliments, bien sûr, et ceux qui n'aiment pas ne disent rien. Contacts à suivre, on verra demain.
J'étais assez impatient de revoir le mec chez lui. J'en ai oublié mon appareil photo et mon téléphone. Il m'avait vraiment chauffé et j'espérais qu'il allait passer à l'étape suivante, mais il a besoin de temps et de connaître la personne. Un mélange de désir et de retenue chez cet homme. Pour une deuxième visite, j'ai pu admirer le nombreuses toiles dont il est l'auteur. J'ai bien aimé et je serais bien reparti avec l'une d'elles sous le bras. Peut-être y aura-t-il une troisième visite, avec une transformation à la clé ?

Pas vu le soleil aujourd'hui. Mais j'ai mis le nez dehors, c'est mieux que la semaine dernière.
Et c'est reparti pour une nouvelle semaine !

samedi 14 janvier 2012

Homophobie ordinaire

Nous étions gentiment attablés à boire un café ou un chocolat dans la salle de pause de mon boulot. Que des hommes plus une femme mariée. Jeunes encore pour la plupart, je suis le plus âgé de ce groupe de huit personnes. La discussion porte sur le travail, ça badine tranquillement.
Je ne sais plus ce qui se disait lorsque M lâche "pas de phoque chez [nom du client]". S'en suivirent une discussion et une information sur l'écriture du terme phoque, que je voulais faire commencer par un F, et une explication wikipédienne de l'expression qu'un collègue, qui n'est sûrement pas de la jaquette, a donné sans complexe.

Sur la Rance, phoque en vacances.
M exprimait ainsi son aversion pour les pédés qu'il n'imagine pas pouvoir côtoyer dans son travail. Il voulait illustrer l'idée que n'importe qui ne pouvait entrer dans son équipe et travailler avec lui.
Les uns et les autres ont souri.

Voilà une expression courante de l'homophobie, utilisée lorsqu'il faut mettre quelqu'un au ban, lorsqu'il faut écarter avec mépris ou répulsion.
Dans le même genre, on pourrait penser aux femmes, aux personnes de couleur, aux ethnies différentes, aux petits, aux gros, aux grands.
Que penserait M si on lui disait "pas de bougnoules dans mon équipe ?", lui qui se demande s'il est Français. Il serait en droit de crier au racisme. Mais là, personne ne crie à l'homophobie. Parce qu'on trouve cela ordinaire, même si l'idée d'une tolérance possible fait son chemin.
Le phoque et ses représentations restent associés aujourd'hui au rejet, au mépris, à la honte. Le chemin va encore être long et difficile pour que cela change.

vendredi 13 janvier 2012

Brèves

Un trône confortable
Toujours fatigué de la journée d'hier, je ne suis vraiment plus fait pour ce genre de voyage qui m'empêche de dormir. Je suis assez satisfait de ma présentation et du public de jeunes collègues de travail. Au moins une réussite et un endroit ou m'exposer. Ego quand tu me tiens !

Ma collègue de bureau a demandé depuis quelques mois sa mutation dans un pays frontalier du nôtre. Elle ne connais pas encore quand cela aura lieu, mais elle le sait depuis plusieurs semaines malgré tout. Or, un de ses braves collègue de projet a quitté la boîte, lui laissant le travail qu'elle faisait. Un transfert de connaissance a eu lieu, il en faudra un autre pour son remplaçant. Sauf que son chef de projet ne savait pas qu'elle partait. Oups.

Le végétal protège le minéral
Les mises à jour de sécurité de nos postes sous windows ne fonctionnaient plus depuis des lustres. Je croyais bêtement qu'un outil passait les faire à mon insu.Eh bien pas du tout. Avant-hier, j'ai eu un rattrapage en règle qui a duré deux heures minimum. Le mec du réseau à qui j'en ai parlé n'a pas eu plus l'air surpris que ça. Silence et je-m’en-foutisme.

Un des big boss de la boîte a convoqué tous ses managers au siège de Paris pour une belle réunion entre 9 et 13 heures. Les collègues de Lyon sont arrivés légèrement en retard, et bien d'autres ont dû venir la veille et passer la nuit à l'hôtel. Quid des économies tant demandées par le PDG ? Ah oui, ce sera encore sur mon salaire.

Vendredi 13, je me suis dit que je pourrai tirer le gros lot aujourd'hui. Ce fut presque le cas, mais il n'était pas gros, mais bien foutu et surtout très humain. Dommage, il est en couple (encore un) et n'habite pas dans le coin. Vraiment un très chouette moment malgré le froid d'où je suis revenu réconcilié avec le genre humain. Je n'ai pas pu le prendre en photo, même si je l'ai pris pour son plus grand plaisir, et finalement c'est lui qui m'a tiré le portrait avec mon propre appareil photo. Renversant !

Pas de bol ? Mais si, regardez bien.
Mon dernier est toujours centré sur son nombril. Mardi soir, je lui ai fait remarquer qu'il pouvait, de temps en temps, faire le repas. Oui, mais voilà. s'il y pense, c'est qu'il a faim et lorsqu'il arrive dans la cuisine à l'heure des infos à la télé, son père ou sa mère a déjà fait à manger. C'est pas de bol !

Pas de nouvelles de la carte sim commandée avec difficulté chez free. Pas de mail, hormis celui de confirmation de ma commande, pas d'identifiants, rien. On attend. Pas comme les personnes qui font la queue devant l'une des trois agences existantes. Je suis tranquillement au chaud chez moi.

Que penser des mecs ou des nanas qui ne disent pas bonjour quand ils ou elles vous croisent dans les couloirs de la boîte ? D'autant que j'ai l'impression que c'est justement la politique de la boîte. On ne dit pas bonjour à une ressource, on l'utilise et puis on la jette.

Que faire ce weekend ? J'en sais rien !

jeudi 12 janvier 2012

Paris en express

Petit aller-retour au nord ouest de Paris pour faire une présentation de 3 heures à six personnes.
Je suis vanné car j'ai très mal dormi la nuit dernière. C'est tout à fait habituel.
A l'aller, j'étais assis dans le TGV à côté d'un mec intéressant où que les yeux se posaient. Une classe complète est hélas montée dans la rame, m'empêchant de roupiller ou de faire semblant. Mais ce ne sont pas les jeunes qui faisaient du foin, c'était une prof à la voix perçante qui a passé la première heure à refaire la visite de Paris en détail. Purée ! Quelle gueularde ! Pour la petite histoire, le chauffage ne marchait pas, ce qui a eu deux conséquences : le contrôleur n'est pas passé et les quatre mecs que j'avais en face de moi on gardé leur écharpe autour du cou.

Paris, en sous-sol et en RER, ce n'est pas le plus intéressant. La Défense pas plus et la navette RATP reste une très bonne attraction surtout quand on est debout.

Parvis de la Défense, marches de la Grande Arche.
Au retour, j'ai pris plus de temps pour faire des photos et des vidéos à la Défense. Ayant pas mal de temps à perdre avant mon train, j'ai traîné autour de la gare de Lyon, un peu sur le quai de Seine en plein soleil. J'ai fait deux découvertes : sous les ponts de Paris habitent pas mal de personnes, et le masculin de "connasse" est "fils de pute" (désolé, mais ces deux là ont crié si fort que toute la rue entendait).
J'avais une jolie brune discrète assise en face de moi dans le TGV, dont l'intérieur des rames est passé au bleu. C'est frais, comme l'air ambiant qui est souvent glacial.

Épine dorsale.

La gare de Lyon, à Paris

Nouvel intérieur bleu du TGV.

Entre chez moi et la gare, j'ai pris le vélo'v. Aller correct, mais retour difficile, la borne de la gare étant en panne. Il m'a fallu marcher pour trouver une station en marche. Ensuite, pédaler, difficilement, je suis fatigué.

La présentation s'est bien passée, j'ai tenu les trois heures prévues et les objectifs ont été atteints. Je peux dire que j'ai même aimé.

mercredi 11 janvier 2012

Quand Flickr censure

Depuis pas mal d'années, je poste mes photos sur Flickr, moyennant un abonnement d'environ 16 € pour deux ans, que je viens de renouveler le mois dernier.

En 2007, Flickr a décidé de jouer la carte de la sécurité et de mettre en place un système de protection des mineurs et âmes sensibles. Chaque utilisateur doit indiquer si sa photo est "sûre", "modérée" ou "restreinte". En restreint, on peut mettre tout type de photos. Chaque personne qui veut voir les photos indique quel niveau il accepte. Personnellement, j'accepte tout. A cette époque, j'avais publié ceci :

Flickr HIDES YOU
Allez voir les commentaires des autres en cliquant sur la photo

Peu de temps après ou peut-être en même temps, Flickr permis la publication de vidéos, en plus des photos. Mais là, très bizarrement, on ne peut et doit pas mettre de vidéo en "restreint", même si le système le permet (ce qui est vraiment tordu !).

La semaine dernière, j'ai publié les vidéos de la performance des frères borgo à la biennale 2011 de l'art contemporain de Lyon. Je les ai mises en "modéré", me doutant que cela pourrais poser un problème à quelqu'un qui pourrait voir un zizi dans son état naturel. Elles sont ici, non censurées.

Je me suis pris un skud de la part de Flickr. Un guguss doit surveiller toutes les vidéos car j'ai reçu un mail me disant qu'une de mes vidéos avait été supprimée car placée en "restreint". Et pour parfaire les représailles, mon compte a été passé en "non sécurisé", ce qui veut dire que plus aucune des photos n'est visible de l'extérieur de Flickr et que tout est considéré comme douteux. C'est comme ça que je m'en suis rendu compte, car une seule photo restait visible (sur 22 000) : celle de la censure. Marrant, non?
Autant dire que ça m'a rendu furax et que je me suis retenu pour ne pas les incendier dans le mail que je leur ai fait. J'ai eu le sentiment d'être agressé gratuitement et unilatéralement.
Mais diantre, qu'est-ce qui n'allait pas ? La réponse éclaire "la chose", rendez-vous compte :
Contenu qui montre des cheveux organes génitaux / du pubis,
des actes sexuels, ou est fortement sexualisée est
considérée comme «limitée» et n'est pas autorisé dans
le format vidéo sur Flickr.
Ah bon ? Un acte sexuel ? Drôle de conception de la sexualité. Pour une performance qui est publique et relayée dans les médias.

Mais bien plus que la censure, incompréhensible ici, c'est la méthode infecte de placer directement l'utilisateur payant dans la catégorie voyou à combattre. Avec la menace supplémentaire :
Si vous envoyez d’autres vidéos au contenu
« restreint », nous serons contraints de prendre les
mesures qui s’imposent au niveau de votre compte.
Les mesures en questions, non précisées ici sont définitives puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de la suppression du compte, et toujours unilatéralement.
Je hais Flickr, surtout depuis que ce service a été racheté par Yahoo. Dictat, arbitraire et agression sont les mots d'ordre en vigueur.
Comme j'ai payé et vu le nombre de photos que j'y ai, je ne vais pas encore m'en aller. Vont-ils me supprimer pour avoir osé m'exprimer ?

mardi 10 janvier 2012

Hé ho ! Poussez pas !

Il est minuit sur la freebox.
Free a enfin fini son décompte ! Le ramdam est un véritable barouf ! Il faut dire que les médias sont absolument fantastiques, relayant l'information tous azimuts gratuitement. Ils sont cons ces médias. Donnant les tarifs, les options, et tout le bazar.
Suspense et boule de cristal.... Le voile est levé et l'offre est alléchante.


Au boulot, certains collègues étaient scotchés devant leur écran sur la page de souscription de free. Ce qui donne ceci pour l'instant :


Il fallait s'y attendre. Débordés ! J'ai attendu 4 mois pour avoir une freebox v6, alors la carte sim... Il faudra déjà passer le portail, réussir à saisir une commande. Ensuite, ce sera l'attente, certainement interminable. En tout cas les paris sont ouverts. Combien de temps ?
Bien sûr, je lorgne du côté du zéro, ça conviendra parfaitement à ma femme.

Ah, et pour les grincheux, si free n'a pas fait d'annonce pour Noël, c'est pour voguer sur les soldes. Un tas de personnes ont attendu pour voir. Et je suis sûrs qu'ils en sont bien aise ! Voilà une raison de plus au blocage du site de souscription.

lundi 9 janvier 2012

Ça court

Comme je l'ai plus au moins indiqué hier, je n'ai pas mis le nez dehors ! Rien entre vendredi après le boulot et ce matin avant le boulot. Je n'avais pas envie et je n'en ai pas eu le besoin, me démerdant pour ne pas à avoir à acheter du beurre qui aurait manqué pour la galette. Rien que d'y penser, j'en avais les pieds qui s’alourdissaient. Ce que je suis casanier quand même !

Mais aujourd'hui, il faisait beau. Alors entre midi et deux, je suis allé faire un petit tour pour en profiter. J'ai pas mal marché, flânant dans les sous-bois, évitant de glisser et de mettre de la boue sur les chaussures. Certains endroits changent de physionomie sans les feuilles aux arbres, quelques chemins disparaissent et d'autres sont nouveaux.
Les voitures étaient nombreuses sur le bord de la route, d'autres avaient voulu faire comme moi. J'ai croisé quelques inconnus, un ou deux habitués. Rien de bien folichon, jusqu'à ce que je vois ce quadra en doudoune et bonnet. Le contact ne fut pas immédiat et advint par des moyens détournés. Mais il fut chaud sous le soleil d'hiver. Puis nous avons discuté, un bon moment. C'était intéressant, mais trop court.

Ce soir, j'ai cherché ce que je pouvais trouver de lui sur le net et j'ai trouvé. Ce n'est pas la première fois que je mets le doigt sur des informations sur un quidam. J'aime bien jouer au détective avec les quelques indices qu'on m'a donné. Le gars n'avait pas voulu me dire son nom, mais avec son prénom ce fut suffisant. Maintenant, je sais qui il est. Ne me demandez pas qui c'est, je ne dirai rien, pas plus que ce que je sais de lui et qui peut se trouver par un moteur de recherche. Discrétion oblige et respect de tous.

dimanche 8 janvier 2012

Épiphanie

Jeudi soir, je suis resté à la maison.
Vendredi soir aussi. Vers 22 heures, je me suis mis à faire une pâte feuilletée.
Samedi matin, j'ai continué la pâte, en faisant les quarts de tours nécessaires et même plus.
Dimanche matin, j'ai fait une galette des rois à la frangipane.

Si certains pensent et écrivent que c'est rapide, je ne leur emboîte pas le pas. C'est assez facile, mais c'est long !
Seul bémol, il faut faire cuire à four très chaud, sinon rien ne gonfle...

Les enfants sont venus tirer les rois. J'avais mis deux fèves pour avoir une roi et une reine, mais nous avons eu deux rois dont l'un reste un tricheur de mauvaise foi.

Ma fille T² nous a montré les photos des échographies de son fœtus - ce n'est pas encore un enfant et pas non plus un bébé. La date de sortie est annoncée au 14 juillet. J'en ai vu une à qui cela faisait envie... Je serai grand-père une deuxième fois, le début d'une longue histoire.

Les enfants sont repartis. Les fêtes sont terminées.

Nous retirerons les rois mercredi soir à la chorale, je dois apporter à boire, comme du cidre.

mercredi 4 janvier 2012

Crue

Le Rhône est en crue ces temps-ci, signe qu'il a pas mal plu ici et en amont dans les Alpes.
Je suis allé faire quelques photos, pour garder une trace de ce déluge.
Les endroits d'habitude bien au sec sont soit sous l'eau soit baignés par l'eau. Une eau jaune marron, tumultueuse qui lèche et pourlèche les rochers et les arbres.
Cela promet une bonne couche de boue déposée sur le sol et les arbres. Et certainement un déplacement des points de repère comme les souches mortes et les pierres montées en mur. Le paysage va être modifié.J'espère qu'il restera encore des îles, coin de nature sauvage où la faune locale peut trouver refuge.

Tout est boueux, gras, j'en ai encore eu plein les chaussures. Sur le chemin de hallage, les coureurs continuaient leur parcours, ignorant ou non les flaques et la gadoue.

mardi 3 janvier 2012

Contre-mesure

Récemment, je parlais du jeudi soir au sauna et du plaisir que j'y trouvais, tout en me disant qu'il fallait que je décroche un peu.
2012 va permettre ce décrochage puisque la soirée à poil ne sera plus le jeudi mais le mercredi. Et moi, le mercredi, je chante.

Gay Pride Lyon 2011
Gay pride Lyon 2011 devant le DS
J'ai bien sûr demandé pourquoi ce changement de jour et la réponse fut "la concurrence". Peut-être ne le savez-vous pas, mais la concurrence à Lyon pour les saunas se réduit à un duel entre le Sun City et le Double Side. Les deux autres saunas ne sont pas dans la course. Voilà un décompte bien pauvre pour une ville comme Lyon ! Quatre saunas pour les mecs seulement !
Alors, mais que se passe-t-il donc ? Les deux qui attirent la clientèle se battent sur tous les terrains et l'on voit bien qu'ils prennent la tête à tour de rôle. Tous les deux essaient de récupérer la clientèle des ours un samedi par mois. Mais le Sun a tourné sa casquette pour rester la tête hors de l'eau car les finances ne devaient pas être fameuse. Il a tout simplement réservé les journées de fin de semaine aux hétéros. Out les mecs ! Bienvenues aux meufs ! En sachant que les tarifs pour les couples sont bien supérieurs à ceux des gays, on pourrait entendre le tiroir caisse depuis la place des Terreaux.
Du coup, ou par contre-coup, les gays chassés du Sun se rabattent naturellement sur le DS. J'en ai été témoin vendredi dernier où je n'avais jamais vu autant de mecs au mètre linéaire en pleine après-midi. De quoi générer de joyeux embouteillages dans les passages étroits.
Mais pourquoi faire glisser la soirée cul-nu du jeudi au mercredi ? Je sais, je l'ai vu, que certains mecs n'aiment pas devoir se balader les fesses à l'air et font demi-tour. Le jeudi pouvant être considéré comme le début du week-end, autant ne pas mettre de frein aux amateurs de lieu chaud et humide.
Peut-être que je me trompe, mais je pense que c'est le signe d'une réussite pour le DS. Le Sun a, par ailleurs, reçu beaucoup de critiques négatives et son choix de mixité déplait et gêne.Sic transit gloria mundi.

Si quelqu'un a une autre explication, je suis preneur.

En attendant, je n'irai plus aussi régulièrement au DS, je vais pouvoir passer à autre chose et revenir au roller.