dimanche 5 février 2012

De ci de là

Hier soir, samedi, je suis allé avec ma femme écouter une chorale et un groupe de musique.
La salle n'avait pas d'adresse indiquée et ce ne fut qu'un fois à l'intérieur que nous fûmes sûrs d'être au bon endroit. Assistance âgée, chaises en plastique collées en rangées serrées, chauffage trop poussé, le décors d'un concert décevant se profilait et je dus rassurer ma femme qu'elle ne serait pas déçu.
Côté prestations, j'ai assez aimé. La chorale se débrouillait assez bien, hormis quelques fausses notes et contre-temps sur un répertoire varié qui m'a plu. Le groupe de musique était de très bonne qualité musicale, mal desservi par un mixage des sons qui écrasait le voix par les basses des guitares. Le mixage chorale - groupe fut une réussite dont Pablo n'a rien a redire.
Par contre, et ce fut très pénible, les horaires n'étaient pas du tout tenus. Après un démarrage en retard de trente minutes, la petite pause d'entracte a duré trois quart d'heure. De quoi nous amener vers minuit.
La surprise, en l’occurrence un guitariste chanteur, ne m'a pas plu du tout.
Il faisait très froid sur le parking.

Ce midi, nous étions invité à manger chez une dame africaine âgée que je ne connaissais pas. Elle habite dans les gratte-ciel et j'étais content de pénétrer dans un de ces bâtiments. L'appartement de la dame était petit, composé d'une cuisine, d'une salle de bain,d'une salle à manger et d'une chambre, le tout exposé au nord, sans soleil. Dès que le voisin s'est réveillé, le calme dont nous bénéficions s'est envolé. On l'a entendu parler puis il a mis la musique un peu fort. Le bruit a continué et même repris au-dessus. Pas de doute, les gratte-ciel ne sont pas du tout insonorisés, pour le plus grand déplaisir de ses occupants. La gentille dame avait fait à manger pour tout un régiment et nous a invité à faire "comme chez nous", nous disant que nous étions son frère et sa sœur. Nous avons donc mis la table, dont elle avait préparé les couverts. La cuisine était très bien rangée et regorgeait de torchons propres couvrant tel plat ou tel casserole. Tout était prêt. Heureusement pour nous, elle a oublié un saladier dans son frigo, car le repas était déjà prêt. Elle a un grand cœur, cette petite femme, très grand. Nous avons discuté de l'Afrique, de la France, de ses travails au cours des années. Rien de triste, bien au contraire. J'avoue avoir eu du mal à comprendre tous ses mots, mais le courant est bien passé.

Nous sommes rentrés à pied, dans le froid, emportant une grande quantité de nourriture que la dame ne voulait pas garder et qu'elle a mis dans des sacs congélation.

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