vendredi 3 février 2012

Par monts et par

J'ai fait au moins deux rêves différents cette nuit, tous les deux ayant une femme comme partenaire d'aventure. Je suis toujours au centre de mes rêves, j'en suis l'acteur principal, je me vois de l'intérieur comme quand je suis réveillé.

Dans le premier rêve, nous étions en voiture et devions retourner "chez nous". Le voyage se faisait dans un paysage agréable et vallonné. Les villages traversés étaient accrochés à flan de colline, on se sentait bien. Nous étions plusieurs, et la femme principale était ma belle-mère. Peut-être allions-nous chez elle. Il fallait traverser tout le massif montagneux jusqu'à la vallée suivante qui devait être celle du Rhône vers Valence. La traversée prenait beaucoup trop de temps et nous n’arriverions pas assez vite par ce chemin. Je me demandais pourquoi on n'avait pas fait simplement le tour du massif montagneux. Même si cela avait été plus long en distance, cela aurait été plus rapide.

Dans le deuxième rêve, j'étais avec ma femme et d'autres personnes qui pouvait être mes enfants. Nous allions visiter le sauna que je connais bien et j'étais content de le leur montrer. Cela se présentait comme dans un parc d'attraction et nous allions visiter la maison des horreurs. Sa façade n'avait rien de clinquant, les volets en bois étaient fermés ainsi que la porte accessible par un petit escalier collé à la maison. Une fois à l'intérieur, il a fallu progresser dans un labyrinthe de couloirs étroits et poussiéreux. Cela faisait partie de cette attraction. Nous nous sommes retrouvés à l'intérieur d'un silo torique crépi de blanc. A tout moment, je m'attendais à croiser un homme nu, comme cela se fait dans un sauna et ça ne m'embêtait pas d'être accompagné. Lorsque nous avons voulu sortir du silo, le passage s'était transformé en mur. Je savais que nous étions venus par la et en mettant la mains dessus elle s'y enfonça jusqu'à rencontrer une surface dure. Je comprenais que le chemin avait été changé, nous sommes donc partis ailleurs.

De ces deux rêves, assez similaires sur ces trajets qui n'en finissent pas, ces chemins qui changent ou qui ne sont pas les bons, j'en ai gardé cette sensation de tranquille assurance, comme une paix. Pas de tension, pas de dissimulation. Voilà de quoi m'aider dans ma vie quotidienne et notamment au boulot où je dois affronter mes limites et des contraintes imposées.

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