mercredi 30 mars 2005

L'ascenseur est en panne

tu es là
Pile poil à mon étage !

Du genre : je m'ouvre, bienvenue !!!

mes retrouver dans tes bras, tu me serres, je respire ton odeur si agréable, je ferme les yeux, je glisse dans une strate de bonheur. je pose un baiser dans ton cou, je sens ta poitrine plaquée contre la mienne, je m'immobilise

Je me ferme, choisissez une destination. Voyons, quel bouton dèjà ? Ha oui, le sous-sol ! Voilà, j'ai appuyé !

caresser ton corps pardessus le pull, pardessous le pull, glisser délicatement sous la ceinture

Tiens, rien ne s'allume rien ne se passe ! Panique ! Panique ! Je suis enfermé dans un ascenseur qui ne bouge pas !

palper tes fesses, puis tes seins, chercher ta bouche avec la mienne

Où est le bouton pour rouvrir ??? Où est-il ??? C'est comment le sigle déjà ??? Ha c'est celui-là <>, vite !!!

partager nos langues en un coït muet, ennivrer nos corps de ces élans passionnés

Ouf cette porte s'ouvre, je sors, je sors ! Je me retourne et toise cet impotent : malotru !

chaque étreinte est nouvelle, forte et belle, nouvelle et éternelle, silencieuse et merveilleuse.
tu restes

lundi 28 mars 2005

Ma fille

est partie ce matin faire une 'petite boucle'.
Son mec n'a pas voulu l'accompagner (je crois qu'il a hélas des problèmes avec un de ses genoux), et sa mère, qui voulait bien courir un bout, n'y est pas allée car c'était trop tôt.
Je pensais faire moi aussi le même genre de boucle, un peu plus tard, lorsque la route serait sèche, en roller.

Mais bon, autant y aller maintenant, j'ai pris ma douche, je suis réveillé et assez en forme.
Sitôt dit, elle fille sans m'attendre. hummm.

Le temps d'enfiler les roues, je me retrouve dans la rue. Personne à droite, personne à gauche. Je pars à gauche, remonte la ruelle, passe le pont, me laisse glisser le long de la rivière.
Le soleil reste caché par quelques gros nuages, la chaussée est encore bien mouillée ce qui ne va pas aider l'adhérence.

Première montée, premier effort.
Je passe devant le temple et le bureau de poste.
Toujours personne en vue, ma fille non plus.

A cinquante mètres je distingue un chien qui me tourne le dos, puis qui regarde vers moi. Un peu plus près, il réalise que son territoire va être bientôt le mien, il se tourne complètement vers moi. Là, je me dis que j'ai intérêt à être courageux, c'est à dire à ne pas montrer une quelconque peur.
En fait, c'est lui qui a peur, il me jappe deux ou trois compliments quand je passe vers lui, il s'écarte la queue entre les pattes. Puisqu'il n'est pas rassuré, c'est moi qui le suis : je n'ai rien à craindre, sûrement pas le coup du chien qui vient vous bouffer les talons.

Le cimetière.

Tiens, je vois enfin ma fille devant. Un moment, l'idée m'a traversé qu'elle avait pris un autre chemin.
Le goudron est moche ici, tant pis, je continue. La montée devient plus dure, je dois forcer plus, choisir les endroits les moins mauvais et les plus secs.
La fesse gauche commence à chauffer, je n'aime pas particulièrement les montées.

Je la rejoinds enfin, elle s'est arrêtée un peu essouflée. Une famille, un peu plus haut sur la route, s'active sur le bas côté de la route. Ils ramassent ou cueillent des herbes. Ce sont les premiers humains que je vois dehors ce matin.

La route continue encore sur cinq kilomètres, mais nous décidons de faire demi-tour.
Pour moi c'est plus simple, je n'ai qu'à me laisser aller, mais elle doit repartir en courant : "tu m'attends au terrain de foot ? ". Ha j'avais oublié ce terrain de foot, il est en face du cimetière.

Devant le cimetière, je propose d'aller voir la tombe des arrières grands-parents. On entre, c'est la première tombe à gauche. Quel calme. Le chien vient voir ce que nous faisons, timide il reste dehors.

En sortant, nous le retrouvons, les oreilles baissées, soumis. Je le rassure de la voix, nous nous arrêtons pour le caresser, mais impressionné par mes protège-poignets, il va vers ma fille et se colle contre ses jambes. Moi : nada. Jusq'à ce que j'enlève un des protège-poignet, il peut enfin renifler ma main. Sa maison est celle qui est juste au bord de la rivière, il y retourne satisfait.

Nous repartons et rentrons dans le village. La rue descend, je prends de la vitesse : ça fait du bien ! Plus loin, je m'arrête pour faire une photo de ma fille en action.

Arrivé, je m'assoie sur les marches d'escalier, j'enlève les rollers qui sont plein de terre du cimetière, je vais devoir les laver.
Ma fille va prendre sa douche, je vais manger un morceau de chocolat, certains lisent, d'autres regardent la télé. Je vais chercher un éponge et un seau, retourne m'assoire sur les escaliers entre rue et maison.
J'aime cet endroit.

Le chien souriait aussi.

dimanche 27 mars 2005

En voiture !

Demain matin, en route pour Valence voir mes beaux-parents.
Petite réunion de famille, chasse aux oeufs.
Il faut que je vide la carte de l'appareil photo pour faire un peu de place et, la remplir très vite.

Et comme on change d'heure, je vais aller me coucher, il est dèjà 1h30...

Je reste sans voix : 3 amis (à découvrir), 2 hots (j'en ai trouvé un), dont 4 personnes dans la journée. Sans voix, mais j'écris.

Je vous embrasse les mecs ! Merci, vraiment.

samedi 26 mars 2005

Dans la salle de bain

, elle s'est enfermée dans la salle de bain !
Elle a tourné le verrou, mais je n'ai pas besoin d'ouvrir la porte pour le savoir, je vois bien que ce verrou est là, à travers l'interstice illuminé.
Je sais bien aussi que quelque chose ne va pas, car juste avant, je l'ai regardé à table, elle avait les yeux un peu rouges. Puis elle a quitté la table, avant la fin du repas, sans un mot.
Personne n'a fait attention, les conversations se sont poursuivies.
Je n'avais pas vraiment envie de répondre aux questions, anodines, des autres, je l'avais suivie en pensée, en coeur.
J'ai quand même fini de manger, rien ne presse, il faut du temps à la douleur.
Juste avant de débarasser la table, je suis allé voir où elle était partie, me demandant ce que j'allais trouver. Porte close, j'ai trouvé porte close.
J'entends des pleurs, presque silencieux.
Je lui demande d'ouvrir. -Non-.
Je lui demande ce qui se passe. -C'est trop dur-.
Je n'aime pas du tout parler à cette porte fermée, je n'aime pas du tout cette impuissance.
Je retourne à la cuisine faire la vaisselle. Sa douleur commence à entrer en moi, je serre les mâchoires pour ne pas me laisser atteindre. Je frotte, comme pour effacer cet instant de salissure.
Je retourne devant la porte fermée, m'assoie sur le tabouret, écoute les pleurs.
-Tu ouvres ?-Non-Allez, ouvre...
Le cliquetis annonce la fin d'un état, mais cette porte n'est pas mienne, je dois attendre encore sa libération. La porte s'ouvre, je me lève et entre.

Je hais ces moments de tristesse et d'impuissance.
Je me retrouve devant ma faiblesse, ma vacuité.
Quels mots ? Quelle attitude ? Quel geste ?

De la savoir blessée me blesse aussi, de la voir s'isoler de tout et donc de moi aussi me blesse encore.
Je ne dois pas lui en vouloir, ce n'est pas moi qu'elle vise ainsi.
Plusieurs pensées se chahutent : suis-je en quelque manière à l'origine de ceci, ai-je oublié de faire ou dire quelque chose, quelle est mon implication ?
Je préfère les laisser à leur querelle.

Maintenant, écouter, parler pour écouter, comprendre, consoler.
Trouver des mots vrais, ceux qui vont prendre du moi en moi pour donner.
Choisir de ne pas vouloir expliquer pour ne pas excuser. Etre présent.

And I need a friend
Oh, I need a friend
To make me happy
Not stand here on my own

Look at me standing
Here on my own again
Up straight in the sunshine

I need a friend
Oh, I need friend
To make me happy
Not so alone

Look at me here
Here on my own again
Up straight in the sunshine...



Est-ce qu'un ami suffit pour briser une solitude ?

Combien d'amis avez-vous ? Moins que les doigts d'une main ?

Pas d'ami, pas d'amant. Vraiment moins que les doigts d'une main.
Mais je ne me plains pas, je sais tellement que je suis le seul responsable.
Tout tourne autour de mon 'incapacité' à gérer une relation.
Mon égoïsme aussi, mon nombrilisme, mon égotisme.

Pourtant, je suis avide de rencontrer celui, voir ceux, qui pourraient devenir un ami.

Et en même temps, je sais que je ne pourrai pas me donner. Alors comment recevoir ?

Merci de votre lecture, merci de passer de rester de me bouger. Merci.

Un -ange- m'a écrit

vendredi 25 mars 2005

Votre

liste d'amis...

Mais je n'ai pas d'amis !!!
En tout cas, je ne commence pas par des amis, il faut combien de temps pour qu'un ami arrive à maturité ?
J'aurais préféré "votre liste de reviens-y" ou peut-être "votre liste verte".

Bon, il a fallu que je me résigne, mais ça m'a fait tout bizarre de choisir "ami" la première fois, j'ai eu le sentiment d'être forcé.

Pour l'instant, j'ai retenu 7 personnes, enfin, 7 blogs, car je ne connais pas ces personnes. J'aime en lire le contenu, j'aime me laisser toucher par les mots, les images. J'aime la résonnance des idées et des émotions en moi.

Votre hotlist...
Grand mystère pour moi. Est-ce du genre lapin chaud : woua tu es beau, tu me plais, si on baisait ?
Faut-il passer par la liste d'amis avant de venir dans la hotlist ?
Hotlist : pas de e = pas français. C'est sûrement pour ça que je ne comprends pas le terme. Essayons : "liste des incontournables" ou "liste des accroche-coeurs" et aussi "liste rouge".
Comme je n'ai pas de mode d'emploi, il ne se trouve absolument personne dans cette liste !

Votre blacklist.
Vide aussi. Pourquoi pas "liste noire" ? Ou "A éviter" ou "liste des exclus".
Là, c'est encore vide ! Bien sûr, certains blogs ne me plaisent pas... Mais je ne vais quand même pas en faire la liste, ils n'ont pas tant d'importance que ça.
Faut-il y mettre ceux qui vont faire des commentaires désagréables, outranciers, méchants, humiliants ? Ce sera encore trop d'attention.
De toute façon, personne n'est parfait (sauf ma soeur, j'en ai pas).

Inversement, "Vous êtes actuellement sur la liste d'amis de 0 inscrits.".
Ha, il ne suffit pas de mettre des gens dans sa liste pour être dans la liste des autres.
Qu'est-ce que ça va me faire d'être dans une liste de quelqu'un ?
Amis : content, amusé.
Hot : intrigué, flatté.
Black : apeuré.

Je continue à me demander si j'écris pour moi, ou si j'écris pour être lu.
Les deux, en fait. Je vais faire des commentaires sur mes textes.

Classer, trier, ordonnancer... Quand ça s'applique aux gens, cela devient dangereux.
Enfin, je pense.

Emotion : Vous êtes actuellement sur la liste d'amis de 1 inscrits. Et joie.
Vous êtes actuellement sur la liste d'amis de 2 inscrits. Je vais fondre.
Et un agréable parfum sucré : merci !

jeudi 24 mars 2005

Amoureux

Accoudé sur le parapet, je profitais de ce chaud soleil de mars.
Le spectacle des gens qui passent est toujours un réel plaisir. J'aime imaginer leur vie, comprendre leurs attitudes, rêver parfois d'une rencontre.
Pourquoi pas celui-ci en pantalon cuir ? ou celui-là aux pecs dessinés sous le polo noir ?
Le soleil me rappelle à l'ordre et m'éblouit un bon coup : je ne vois plus rien pendant un petit moment.
C'est comme ça que je ne les ai pas vu arriver près de moi, mais plutôt sentis et entendus.
Le plus petit, brun, pas rasé, un peu musclé, a étalé des vêtements mouillés (enfin c'est ce que j'ai cru comprendre) sur le parapet, à ma gauche, pour les faire sécher. "Au point où on en est !".
Le plus grand, blés délavés, petites plaques rouges au bord du nez, torse creux dans un t-shirt bleu, a dû lui répondre quelque chose que je n'ai pas capté.
Il tenait un appareil photo dans la main droite, et se reculant de deux pas, il a pris son copain en photo. Puis s'est rapproché de lui, tout près pour lui dire quelque chose, et, délicatement, lui a caressé le torse du revers de la main gauche, dans un léger mouvement vertical.
D'un seul coup, j'ai eu l'impression d'être entre eux deux, d'être à la fois l'un et l'autre, comme associé à cette caresse.
Le brun ne semblait pas répondre à cette attention, regardant à droite et à gauche, comme si le paysage était plus attrayant.
Et, sans crier gare, les deux visages se sont rapprochés, de plus en plus, jusqu'à ce que les lèvres se rencontrent en un baiser des plus naturels.
Puis, tout a repris comme avant, mine de rien.
J'ai un moment hésité à leur proposer de les prendre en photo, mais sans parvenir à surmonter ma 'timidité'. Et, je crois que s'ils en avaient eu l'idée, ils me l'auraient demandé.
Ont-ils vu que j'avais vu ? Que je les regardais derrière mes lunettes ?
Puis l'un d'eux a sorti un paquet de clopes un peu cabossé, en a extirpé une, puis deux, et a allumé la sienne.
Je suis parti de là, me retournant plusieurs fois, leurs regards tournés vers moi.
Une dernière fois je me suis arrêté, les ai contemplés de loin, me demandant si je n'allais pas faire demi-tour pour aller leur parler. Ils me regardaient encore, enfin je crois, je ne sais pas vraiment.
Après un long soupir, je les ai laissés, partant seul, le coeur léger et lourd à la fois.

lundi 21 mars 2005

C'est aujourd'hui l'an nouveau !
Passage en hyperespace, contraction temporelle.

Aujourd'hui, un an de plus, un printemps de plus.

Je suis heureux de pouvoir compter les siècles qui défilent.

Joyeux non anniversaire à tous ceux qui ne sont pas nés aujourd'hui.
Gros bisous pour les autres (n'est-ce pas Stéphane ?)

Message de Fred

Date: 21/03
Heure: 07:14
Bonne journée
Je t'aime

dimanche 20 mars 2005

Fred ira tout seul à l'hosto demain matin. "Il faut que j'y sois à 7h00".
Bah, il en ressortira mardi matin. Je lui téléphonerai d'Allemagne.
Je l'aime bien Fred, il ne me ménage pas.
Il m'a contacté sur Bear un peu avant Noël, cela va faire trois mois.
Merci Fred.

Un an de plus

Je viens de recevoir mon cadeau d'anniversaire !
Je le consomme à partir de demain, mais hélas tout seul.
C'est tellement mieux avec d'autres personnes pour rire et faire des bêtises.
Deux jours et deux nuits à Europapark, en tipi...
Je vais bien en profiter.
Espérons un temps clément.
Quatre heures de voyage par l'autoroute, et hop !

Et l'anniversaire proprement dit c'est bien passé.
Famille et pique-nique estival. Du soleil, de la chaleur.
Pas mal, que du bonheur !
Merci à tous !

Solitude

du coureur de fond.

C'était génial avec Fred, il est si vrai.
Je n'ai pas voulu remonter chez lui après notre petite balade. Je lui ai annoncé ça en arrivant dans sa rue. J'étais pas fier, j'ai cru qu'il allait pleurer. Il m'a ensuite envoyé un texto que j'ai lu bien plus tard. Il était très en colère. Je l'ai rapelé. Je me suis excusé.
Quand je suis venu le chercher en début d'après-midi, je n'ai pu resister à l'embrasser, le coller contre moi, le caresser fortement. Je n'aurai pas dû. Je m'en veux.

Il m'a redit combien il se sent rabaissé quand je lui dit qu'il ne peut être celui que j'attends. Ce n'est pas lui.
Mais ça n'enlève rien à ce qu'il est. J'ai déjà expliqué que je ne lui repproche rien, il n'a pas de défaut qui ferait que je le rejete. Il ne doit pas se sentir rabaissé.

Je ne souhaite pas jouer avec lui, je veux qu'il soit libre pour rencontrer celui qu'il cherche, de même pour moi. Lui, par contre, ferait bien un bout de chemin avec moi.

- Je dois rentrer à la maison, Fred.

Je suis rentré directement chez moi, dans le flot de circulation de ce samedi si chaud.
- Tu rentres bien tôt, tu aurais pu profiter du soleil.

Solitude

samedi 19 mars 2005

Retour de rando

Là, je suis vanné ! mais encore vivant.
Je reprends des forces en mangeant des madeleines. J'ai les doigts grippés.
Longues randos, foule pour la première (enfin, tout est relatif, nous étions dans les mille six cents), petit reste pour la deuxième (cent cinquante ?), tout seul pour y aller et en rentrer.
Si je fais mes comptes, 12+13+23 (tiens, c'est vous qui comptez !) en quatre heure. Je suis assez content ! Plein de bonnes sensations.
Une longue conversation avec Patrick a bien agrémenté la deuxième boucle.

Demain après-midi, je donne un 'cours' de roller à Fred. Il sait très bien que je ne suis pas pédagogue, et moi je me méfie de moi (ce qui ne veut pas dire que je ne me fais pas confiance). Là aussi je suis content !
J'espère qu'il ne tombera pas. Et moi non plus. Je crois que je vais lui donner la main.

Six madeleines engouffrées, les doigts ne veulent plus écrire, j'arrête.

vendredi 18 mars 2005

Ce soir

ROLLER !



Il fait chaud, beau.
Les mecs vont encore se découvrir.
Je mets mes lunettes de soleil.

Retour de drague

Un jeudi comme certains autres...

19h30, chez C... qui m'a contacté sur B...
GA un site de rencontre ??? Elle est bien bonne celle-là ! Je serai arrière-grand-père quand cela m'arrivera ! Bon, je sais, vu les idylles décrites dans les blogs, ce n'est pas impossible. Mais je ne suis pas dans le panel.
Très mignon C, belles fesses, beaux pecs, baisers sympa. Démarre vite.
Appart dans mes goûts, chaleureux et coloré.
J'espère le revoir pour profiter encore de son beau corps de 39 ans. Et terminer ce que j'ai commencé, et qui sait, placer "l'estocade" ?

21h00, parc de Miribel.
L'aventure nocture, une petite moitié de lune dégagée éclaire suffisamment le paysage. Je suis une voiture 01, mais elle tourne alors que je continue plus au fond du parc.
J'attends un peu en cherchant les voitures (é)garées : 3 malheureuses...
Le 01 repasse, je fais demi-tour, le suis. Il entre dans un parking désert, se gare, je me gare plus loin. Je descends de ma tire et me rapproche de sa voiture. Il vient me rejoindre : mignon. Belle queue, vite assouvit.

22h00, je mate un quinqua dans son break, qui essaie de se motiver en portant des collants. Bon, je veux bien jouer, mais je préfère les mecs. Et lui, il reste dans sa voiture. Tout ça ne mène à rien.

Et là-haut, dans le ciel étoilé (comme c'est beau), passe soudain un objet céleste en feu. Je n'en ai jamais vu de si gros et de si durable. J'en profite pour faire un voeux [...] : devinez lequel. La nuit bruisse par-ci par-là.

Je reparts, puis finalement me gare à côté d'une voiture qui est là bien avant moi.
Le mec n'est même pas à poil ! J'attends que le flot soudain de voitures se tarisse (mais qu'est-ce qu'ils ont ? une sortie de cinéma ?), et me voilà dehors, contre ma voiture. Il fait bon cette nuit.
Je l'appâte, il se tortille un peu, mais ne sort pas, je n'avance pas vers lui. D'autres voiture s'arrêtent, un gars s'approche de moi, m'effleure en passant et semble dérangé par les autres voitures qui repassent.
Finalement, il reste seul avec moi, le premier finit par partir.
Celui-ci s'apelle JP. Il est fumeur (beurk !!!) mais ne fume pas en ma présence.
Echange de bons procédés...
Discussion. Mec sympa et agréable, calin et attentionné.
Il n'en a jamais vu comme la mienne, alors, je suis bien obligé de la lui faire sentir. Si certains veulent éprouver les mêmes choses, je suis à leur disposition. Reprocédés... T'as quel âge;et toi; tu les fais pas; je sais.
Où est mon mec ??? Ce ne sera pas lui. On parle de nos expériences. Il est enjoué, ça me fait du bien.
Bon 23h20, on se quitte, je rentre, le blog m'attends.
L'autoroute est en travaux, JP va avoir quelques soucis pour rentrer chez lui.
Je n'ai pas son téléphone, on s'écrira via G...r.

23h40, je suis à la maison, tout le monde dort, et pas moi.
J'allume le PC et surfe sur les sites. Je mets la télé. Patinage sur la 3. Les mecs moulés dans leur collant de compète. Hum...

Fred a acheté ses protège-poignets, on va faire du roller samedi après-midi.
Il m'a raconté cela par texto puis sur B... Il tient toujours à moi. Je pense que j'irai l'accompagner à l'hosto lundi matin, s'il n'a trouvé personne d'autre.

Chers Gayens, je vous embrasse, à la prochaine.

Cloche : bientôt Pâques. J'aime !

mercredi 16 mars 2005

Mon rapport aux femmes

passe par celui que j'ai avec ma mère.

Comme je suis en rupture affective avec elle en ce moment : ...
Je redoute le jour où :
- je / elle renoue le contact pour de bon
- elle / je disparais

Bon, j'ai encore vu rouge aujourd'hui avec une collègue de travail, mais en y réfléchissant, rien à voir avec les femmes.

Vous les mecs : je vous aime tout contre moi.

Un jour de plus,

une année de plus... bientôt. Très bientôt.

Je me rends compte que ça ne me réjouit plus depuis au moins l'an dernier.
Allez, c'est pas si mal !

mardi 15 mars 2005

Je passe par là

et je ne te vois pas.

C'est sûrement ces larmes dans mes yeux...

Et pas de quoi les essuyer.

Tu viens quand ?

lundi 14 mars 2005

Solitude ?

Encore une fois, c'est pas gagné...
Mais c'est pas perdu...

Je n'arrive pas à me décider.

Laisser couler.

dimanche 13 mars 2005

Il fait beau, je

reste pourtant dedans, mon portable sur les cuisses, à écrire ceci ici.

Hier, panne d'internet ! Énervement, agacement.
Que le PC de ma fille ne se connecte plus, c'est pas marrant, mais c'est pas un trop gros souci (elle n'en fait pas tout un plat en tout cas), mais le mien, c'est comme une amputation, une mutilation !
Je ferme tout en me disant que ça ira mieux dans quelques instants après avoir rallumé la bestiole. Et ben non de non, rien à faire, pas d'adresse IP.
Tiens, chez mon fils non plus... Trois portables hors jeu...
Le routeur wifi doit merder.
Je l'éteint, le rallume et toujours rien.
Sur le PC fixe (j'ai dû virer mon plus jeune fils qui télécharge une démo d'un jeu), je cherche l'adresse de ce routeur, adresse que j'oublie toujours, que je retiens de travers en inversant les chiffres.
Voilà la page d'accueil (après le mot de passe). Et je fouille pour voir si quelque chose me paraît louche. Rien.
Sur la page DHCP, j'ouvre cette liste dont je ne connais pas l'utilité. Plein d'adresses, trop plein. Je supprime tout.
Et là, mon portable arrive enfin à se connecter !!!
Ha bonne nouvelle !!! J'en informe toute de suite ma grande, qui allume son portable (ça dure, ça dure) et qui constate que ça REmarche. Mon grand aussi.
A quel bonheur de réparer quand enfin ça fonctionne !

Ce matin, lever vers 10h30, la douche, je pars au marché acheter des fleurs.
Plein de monde, la foule. Les fleurs sont peu nombreuses, il est tard.
Allez, deux bouquets au lieu d'un gros.
Un pour Ginette et un pour Béa qui nous a invités à manger.

Dimanche simple. Pas fini.

jeudi 10 mars 2005

Je suis quand même allé voir Fred

et pourtant je pensais ne plus le voir.

Je résiste pas aux sos.
Hier soir, sur b... il me contacte, je lis son message de travers, mais bon, pas grave, je réponds, il enchaîne sur je sais plus quoi, je lui dit de poursuivre sur msn.
Vu le temps qu'il mettait pour écrire son message, je sentais que ce serait long. Y en avait plusieurs lignes. Histoires de maladie, de mort, de connard.
Vu l'état du bonhomme, je lui écris que je le rapelle demain, que là je peux pas (et c'est vrai, pour ceux qui penseraient autremement).
Donc ce matin coupe de fil vers 8h, personne, je laisse un gentil message. Une heure, personne, 20h il décroche, je passe le voir pour le consoler.
Spleen, solitude.
Il vient de casser avec un des 'connards' (l'autre c'est moi, on a déjà rompu).
Bisous, calins softs, discussions. Tout est calme entre nous, je ne ressents rien de particulier pour lui, pas d'attrait pas de rejet. Il a besoin de réconfort masculin. C'est un type assez sensible, il se laisse atteindre, il m'aime. Sur le divan, il s'allonge contre moi, cherche le contact, me caresse le bras, je flatte ses pecs.
On se quitte, il me dit vouloir faire du roller avec moi, je lui dit de m'inviter à une de ses soirées, je lui raconte ma journée, mes frasques nocturnes (il s'étouffe de rire), mes coups de coeurs, mes déceptions.
Il aurait voulu qu'on s'embrasse, mais pourquoi puisque c'est fini entre nous ?
Il me remercie, il me sourit de ses beaux yeux bleus, je le laisse, je pars.
Je sais maintenant qu'on se reverra.
Bisous Fred, te laisse pas faire !

mercredi 9 mars 2005

Les roses rouges

sur la table de la cuisine ne se sont pas encore ouvertes. Patience, profitons de leur fraîcheur...

Claudia, aujourd'hui, a fait monter ma tension en écrivant "en dépit de".
Je me suis senti atteint, je n'aime pas être pris en faute, ni de près ni de loin. Le coeur se met à battre plus vite, les pensées tournent dans la tête, la colère pointe son nez.
Comme je connais Claudia, et que je sais que sa langue natale n'est pas la mienne, j'ai pensé à un emploi inaproprié de cette locution (quel péteux ce J !). Je lui ai écrit que j'avais été heurté, en lui expliquant pourquoi. Elle m'a immédiatement appelé pour s'excuser, puis elle me l'a répété dans un mail.
Ya pas de mal Claudia, tu es pardonnée, je sais aussi que tu es une femme d'une grande gentillesse.

Qu'est-ce que je ne m'aime pas comme ça !!!! : impulsif et si facilement atteint.

Je n'ai pas appelé Eric.

Je n'ai pas appelé Fred. Je ne pense pas l'appeler de nouveau.

Mon grand filleul a répondu à mon mail. Ce qu'il m'a dit m'a fait plaisir. Je l'aime bien fort JB.

mardi 8 mars 2005

FFfffou laaa!

Pas d'angoisse, y'aura pas que des borborygmes ou des onomatopées dans ce blog ! Faut juste que je me lance, et là, holala, c'est pas gagné !

Et j'aimerai bien passer des graffitis html, mais je sais pas encore.

Quelqu'un peut me donner qq exemples ?

Eric m'a laissé un message sur le répondeur (le portable s'est encore éteint, lamentablement déchargé). Bien sûr il est toujours aussi gentil (Eric, pas le répondeur ou le portable !), dit qu'il pense à moi, qu'il aimerait avoir de mes nouvelles depuis la dernière fois.Mais moi, vilain garçon, je n'ai pas envie de l'appeler. Il est pourtant très gentil !Et hier, hier ! Un beau mec me laisse un message sur G.. pour me dire qu'il me trouve très à son goût, mais hélas un peu loin. Et, pauvre de moi !, je lui répond que 3 heure de TGV ce n'est pas beaucoup ! Est-ce que je suis si seul que ça ? N'empêche qu'il serait là tout à côté, je serais déjà chez lui !

Et puis, ya les fôtes d'orthographe et de grammaire... J'en fais, même si je ne les aime pas. Avis aux correcteurs : merci de faire vos remarques charitablement, autant que peut se faire ! Pas de charité = rien à dire !

Bon, blog à part, j'y vais !