dimanche 20 mars 2005

Solitude

du coureur de fond.

C'était génial avec Fred, il est si vrai.
Je n'ai pas voulu remonter chez lui après notre petite balade. Je lui ai annoncé ça en arrivant dans sa rue. J'étais pas fier, j'ai cru qu'il allait pleurer. Il m'a ensuite envoyé un texto que j'ai lu bien plus tard. Il était très en colère. Je l'ai rapelé. Je me suis excusé.
Quand je suis venu le chercher en début d'après-midi, je n'ai pu resister à l'embrasser, le coller contre moi, le caresser fortement. Je n'aurai pas dû. Je m'en veux.

Il m'a redit combien il se sent rabaissé quand je lui dit qu'il ne peut être celui que j'attends. Ce n'est pas lui.
Mais ça n'enlève rien à ce qu'il est. J'ai déjà expliqué que je ne lui repproche rien, il n'a pas de défaut qui ferait que je le rejete. Il ne doit pas se sentir rabaissé.

Je ne souhaite pas jouer avec lui, je veux qu'il soit libre pour rencontrer celui qu'il cherche, de même pour moi. Lui, par contre, ferait bien un bout de chemin avec moi.

- Je dois rentrer à la maison, Fred.

Je suis rentré directement chez moi, dans le flot de circulation de ce samedi si chaud.
- Tu rentres bien tôt, tu aurais pu profiter du soleil.

Solitude

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