jeudi 10 mars 2005

Je suis quand même allé voir Fred

et pourtant je pensais ne plus le voir.

Je résiste pas aux sos.
Hier soir, sur b... il me contacte, je lis son message de travers, mais bon, pas grave, je réponds, il enchaîne sur je sais plus quoi, je lui dit de poursuivre sur msn.
Vu le temps qu'il mettait pour écrire son message, je sentais que ce serait long. Y en avait plusieurs lignes. Histoires de maladie, de mort, de connard.
Vu l'état du bonhomme, je lui écris que je le rapelle demain, que là je peux pas (et c'est vrai, pour ceux qui penseraient autremement).
Donc ce matin coupe de fil vers 8h, personne, je laisse un gentil message. Une heure, personne, 20h il décroche, je passe le voir pour le consoler.
Spleen, solitude.
Il vient de casser avec un des 'connards' (l'autre c'est moi, on a déjà rompu).
Bisous, calins softs, discussions. Tout est calme entre nous, je ne ressents rien de particulier pour lui, pas d'attrait pas de rejet. Il a besoin de réconfort masculin. C'est un type assez sensible, il se laisse atteindre, il m'aime. Sur le divan, il s'allonge contre moi, cherche le contact, me caresse le bras, je flatte ses pecs.
On se quitte, il me dit vouloir faire du roller avec moi, je lui dit de m'inviter à une de ses soirées, je lui raconte ma journée, mes frasques nocturnes (il s'étouffe de rire), mes coups de coeurs, mes déceptions.
Il aurait voulu qu'on s'embrasse, mais pourquoi puisque c'est fini entre nous ?
Il me remercie, il me sourit de ses beaux yeux bleus, je le laisse, je pars.
Je sais maintenant qu'on se reverra.
Bisous Fred, te laisse pas faire !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

:o)

je continue de remonter ton blog depuis le début.