mardi 31 mars 2009

Le mur

A chaque mur son histoire. A chaque histoire son mur.



Le mur, là, pour soutenir, délimiter, contenir, élever, séparer, exclure.
Le mur de pierres, de bétons, de voilages, de pluie, de brume, d'air expiré.

Chaque mur est différent et semblable aux autres.

Dans notre vie, dans ma vie, il existe de ces murs. Certains sont ici depuis avant que je n'y sois. D'autres sont ceux que j'ai instaurés. Des murs appartenant au nécessaire de vie.
Des murs en ruine qui n'apparaissent plus sur les cartes. Des projets de murs.

Des murs.

Un mur.

A vélo

Faire du vélo en ville est dangereux. Mais qu'est-ce qui n'est pas dangereux en ville ?

Hier, une nana dans sa bagnole me fait une queue de poisson pour tourner dans une rue à droite. J'ai dû piller pour ne pas lui rentrer dedans et j'ai fait un écart sur la gauche pour la contourner, car elle s'était arrêté pour laisser passer des piétons sur le passage. Alors, j'ai frappé deux coups sur sa carrosserie, juste pour lui dire que je n'étais pas content du tout. J'ai continué ma route, sans me retourner.

Aujourd'hui, passant un carrefour au vert, une voiture arrivant en face et tournant devant moi a bien failli ne pas me laisser passer. Le mec semblait étonné que je passe. Là, je l'ai gratifié d'un "connard" qu'il n'a pas dû entendre.

Je m'étais dit que le vélo me rendrait moins agressif, mais finalement mon naturel est trop fort. Je dois encore m'amender.

lundi 30 mars 2009

Repas de famille

Vendredi soir, tous mes enfants étaient à la maison, attablés pour manger les crêpes que ma femme avaient faites. Les pièces rapportées étaient là aussi, ce qui a donné une belle tablée de joyeux lurons.


Des mains, des crêpes.
J'attendais cette soirée avec impatience, heureux par avance de les voir tous ensemble, enfin. Car depuis que M² a déménagé et qu'elle a un copain, les occasions de se retrouver tous se sont faites trop rares.
Pour la première fois, F était chez nous, y passant une nuit et une journée. Pour nous tous, F reste à apprivoiser. Mais il n'est pas le seul car A est assez farouche. Ceci dit, il a l'air de mieux vivre nos rencontres familiales. L est la plus ancienne de l'histoire et a passé toutes ces étapes depuis fort longtemps.
Je crois bien que j'ai plus savouré d'être en famille que les délicieuses crêpes.

Puis, nous sommes partis faire la rando roller du vendredi. Pas tous, non, juste à cinq : M² et F, JE², S² et moi. Au passage nous avons fait coucou à R à sa fenêtre. F est très bon en rollers et demandait à quelle heure partait la deuxième boucle. Mouais, il n'est pas question de faire la deuxième ce soir, et en plus, j'ai mal à la gorge et j'ai le nez qui coule. Les organisateurs ont dû m'entendre, car la deuxième boucle a été annulée faute de staffeurs.
Mais la première boucle est plutôt tranquille et permet de discuter, pour peut qu'on trouve quelqu'un pour le faire. J'aime aussi, parfois, rester seul. S² avait entrepris F sur des histoires de jeux ou de SF, M² et JE² les précédaient. Et moi, pauvre de moi... j'étais bien content que mon nez ne coulait plus.

Ce fut donc une soirée agréable, sans nuage et pleine de bonheur (je parle pour moi). Merci, merci, merci !

L'affaire Bernier

L'affaire Bernier reste un grand mystère pour moi !
Ce samedi avait lieu la grande enquête des Quais du Polar dans les rues de Lyon.
Le temps très pluvieux ne prêtait pas à sourire, mais le crachin de l'après-midi était supportable.
En compagnie de R, de ma femme, de M² et de F son copain (mais dis, c'est quand qu'ils se marient ?) je suis parti arpenter les rues de Lyon avec le livret dans la main. Après un départ ralenti par les pandas, nous avons commencé par le premier indice. C'est quelques heures plus tard que nous avons appris que nous nous étions trompés de place. Comme quoi, personne n'est à l'abri des erreurs.
Je crois que j'ai très rapidement décroché de l'enquête, préférant la laisser aux femmes. A vrai dire, j'avais envie de me divertir et R et moi nous y sommes assez bien arrivés. Comme toujours, nous étions les premiers à mitrailler des photos et à prendre des chemins détournés pour aller jeter un œil à telle cour ou à tel beau mec croisé. D'ailleurs, des mecs, nous en avons repéré plus d'un et j'ai bien cru que le grand noir du Cours Charlemagne allait nous inviter chez lui...
Les comédiens qui animaient quelques points de l'énigme étaient excellents et nous avons bien ri.



Mais ce que nous avons le plus fait, ce sont des pas. J'en avais déjà plein les pattes à Perrache, mais nous avons continué jusqu'après la patinoire... et nous étions si loin de la voiture !
J'ai donc pris un vélov, remonté les quais du Rhône entre Perrache et Morand, payé le parking et retour vers le musée de la Résistance.
Comme nous n'avons pas trouvé les chaînons manquants, malgré une aide de Éric, croisé par hasard, personne n'a rendu le bulletin réponse. Il faut dire aussi, que la foule n'incitait pas à faire la queue pour le dernier indice.
Mais comme toujours, ce périple à travers Lyon est intéressant et permet de découvrir des lieux nouveaux ou des détails de l'histoire de cette grande ville.

Un grand merci aux organisateurs de ce rallye géant !

Ça monte

Dans le moteur de recherche gougueule, enfin dans la version américaine, lorsqu'on a des réponses affichées, on peut les faire descendre dans le classement ou les faire monter. Une petite flèche verte est placée sur la droite pour la montée, une croix pour la descente.
Comme il m'est arrivé de me retrouver sur une page américaine de réponses à la recherche "avec plaisir", le nom de mon blog, je me suis promu. Je pensais que j'allais me retrouver une dizaine de places plus haut, mais pas du tout ! Dans le site américain, je suis en tout première place et sur le site français je suis troisième derrière deux dictionnaires.
Ça, c'est de la promotion !
Une bonne affaire pour les statistiques des visites.

Mais, s'il vous plaît, ne me descendez pas :)

A fond !

Samedi, nous sommes passés place des Terreaux et nous avons été surpris par une armée de pandas qui recouvrait le place.



Le spectacle était plaisant à voir et je n'ai pas hésité à faire quelques photos. Mais je fus interrompu par A, jeune homme au cheveux longs, propre sur lui qui a commencé à m'entreprendre sur le wwf. En fin de compte, il voulait que j'adhère par prélèvement automatique. Mais avant d'en arriver là, il s'est bien passé un quart d'heure.
Dès qu'il m'a abordé, je me suis mis en double mode : déjanté-chic et dragueur. Bien sûr, activer le mode dragueur seul aurait été trop visible, alors le mode déjanté-chic émet tant de parasites que l'interlocuteur n'y voit couic. Je l'ai pris en photo, je l'ai baladé, surpris, désarçonné.
Bref, je me suis bien amusé aux dépends de A qui est resté très poli et a dû me prendre pour un imbécile.

Pour ce qui est des pandas, le combat en vaut la peine, tout comme le wwf, mais on ne peut être sur tous les fronts. Les miens sont ailleurs.
Je fais un petit relais ici, pour la wwf, pour la planète, notre planète en grand péril voire à l'agonie.



A, excuse mon double mode, la prochaine fois, je n'en mettrai qu'un en action.

Bientôt en mouvement

Je viens de finir les cartons...



Plein de cartons lourds que je ne porterai pas, heureusement.

Quant au reste :
- un collègue qui me paye le café pour me consoler. tiens, il était au courant depuis longtemps, lui.
- un collègue, la gueule enfarinée, qui m'apprend qu'il va venir dans ce bureau, et que c'est pas lui qui l'a demandé, et qui voudrait savoir si les meubles restent parce que le siens partent ailleurs. Eh bien, je n'en sais rien.
- Mourad qui me dit que je le fais chier, et moi de lui demander pourquoi, tout en en connaissant la cause. Mon futur bureau lui sert de garage à vélo, il va devoir trouver un autre endroit, même que la gardienne de l'immeuble lui a reproché de mettre son vélo dans l'ascenseur.
- et tous les autres collègues qui savaient (bien avant moi ?) que j'allais changer de bureau, car le mec du téléphone, étant très copain avec l'une d'eux, a montré les plans.

Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Ce que je sais, c'est que je vais devoir changer certaines habitudes et me refaire des amis, si ce mot a une signification, dans les bureaux proches.

Faudra pas qu'on vienne me chercher des poux demain, je risque d'être un peu sur les nerfs.

vendredi 27 mars 2009

Bonjour Mourad

Il arrive que Mourad passe me voir dans mon bureau pour me dire bonjour. Ça me fait plaisir qu'il vienne et je trouve qu'il a changé d'attitude avec moi. Il ne montre plus son côté râleur et négatif. Mais il lui reste bien du chemin à faire pour atteindre un degré suffisant de sérénité.

Assis à mon bureau, je lui tends la main et lui me tend la sienne par dessus la table. Du coup, mon regard est juste à la hauteur de ... son entre-jambe où rien de spécial ne vient accrocher le regard.
Rien de spécial, sauf le geste que Mourad fait de la main gauche : légèrement et brièvement, il remonte son paquet du bout des doigts. Comme une petite touche amicale.
La première fois, je me suis dit que ça devait le gratter, mais les fois suivantes, j'ai plutôt pensé à un toc ou à un tic. Ou bien, est-ce une coutume ?

Finalement, on pourrait très bien ne pas se serrer la main ni faire la bise mais plus simplement se remonter le paquet pour se dire bonjour.

mercredi 25 mars 2009

Franchi

Ce soir, pas de chorale pour moi, je me sens un peu vanné et un mal de gorge débutant me sape le moral.
R m'a dit être bougon ce midi, ce que je n'avais pas remarqué. En fait, je l'ai poussé dans ses retranchements, mais il n'a pas moufté. Il est coriace.
Il m'a raconté comment il avait "sauter le pas" et chiné dans le noir. Quelle santé !
J'avais quand même un programme bien arrêté pour lui aujourd'hui : faire des photos pour ... son profil sur le site des ours. Exercice réalisé, dans la joie et la bonne humeur. Je ne l'avais jamais tiré avec un appareil photo et lui ne s'était pas non plus fait le portrait. Une première donc pour chacun.
Quelques photos sont pas mal, enfin je le pense. Puis on a créé un profil imagé sur le site des ours.
Voilà R en piste. La suite... J'en connais qui vont se précipiter pour signer son livre d'or !

mardi 24 mars 2009

Ça ne soulage même pas

Les giboulées de mars fouettent la peau et mouillent le pantalon. En plus, le vent refroidit toutes les ardeurs.
J'ai enfin reçu la confirmation de mon déménagement de bureau. Bien sûr, je suis allé immédiatement demander des explications à ce qui me sert de responsable, mais point de réponse de ce côté-là. J'ai donc répondu au mail, et là toujours pas de réponse. Tout ce que j'ai finalement appris, c'est que le responsable d'établissement est le chef qui décide de tout, sans se préoccuper des personnes concernées.
Parenthèses de midi : au cinquième étage desservi par un ascenseur miteux, il pompait avec ardeur mais faisait sentir sa dentition. En tout cas, c'était la seule chose qui l'intéressait et comme il avait peu de temps, j'ai tout craché en dix minutes. J'ai pu apprécier ses jolis poils blonds, mais, malgré la décharge, je suis resté largement sur ma faim. Pas de poésie, pas de sensualité, pourtant le petit appartement promettait bien des délices.
La semaine prochaine, les déménageurs vont bouger et déplacer des meubles et des cartons. Mais je me refuse à mettre des étiquettes dont l'absence aurait pour conséquence ... de ne pas déménager. Je sens d'ici leur odeur de vieille transpiration. Brrrr ! Encore une journée de perdue.

lundi 23 mars 2009

La bomba

Nous marchions, R et moi, sur le trottoir, les dos baignés de soleil printanier, lorsqu'une jeune femme nous dépassa. Elle était vêtue d'une veste courte s'arrêtant au dessus de la taille et d'un pantalon souple et collant. A chaque pas qu'elle faisait, et en alternance, chacune de ses fesses avantageusement moulées semblaient nous faire comme un clin d'œil salace. Et droite, et gauche ! Le tissu moiré reflétait même nos sourires de mâles. Bon, je reconnais que ce n'est pas ce qui m'attire et je soupirai déjà que ce ne fut pas un mec.
Je dis à R que je trouvais ça pousse-au-crime pour un hétéro et ceux que nous avons pu observer quelques mètres plus loin semblèrent me donner raison. Le premier mec était assis sur une marche devant la piscine. Il vit la femme arriver, la toisa de face, puis lorsqu'elle fut passée, on vit nettement sa tête faire un mouvement de bas en haut puis du haut jusqu'aux fesses où il resta rivé.
Juste après, un cycliste croisa la belle. Il se retourna plusieurs fois pour mirer les miches qui devaient certainement lui dire "mate-moi !". De quoi se viander.

R n'était pas du tout affriolé par le spectacle qui durait depuis un moment, mais moi, j'imaginais déjà ce que ça pouvait donner avec un mec.

dimanche 22 mars 2009

Plus et moins

"Plus qu'hier et moins que demain".

Je n'ai jamais pu apprécier positivement cette expression.
Elle sent trop l'insatisfaction, la fuite du quotidien, le relent de l'absence. Pourtant, bien des personnes l'arborent comme une preuve d'amour. Phrase toute faite qui sonne comme un bien pour tant de gens.
Je la trouve réductrice de la réalité. Hier est hier, demain est demain, hier et demain se ressemblent sans pour autant devoir être comparés en qualité ou en quantité.
Je n'ai pas besoin d'être rassuré par des promesses forcées de bonheur comparatif.
Lorsque j'aime, c'est en entier. C'est à chaque jour et pour chaque jour. Ce n'est pas mieux ni moins bien. J'ai des réussites, j'ai des échecs, mais rien qui ne soit prisonnier d'un fatalisme ou d'une équation des sentiments.
Je sais pertinemment que je ne sais pas aimer et que chaque jour est une occasion pour y parvenir.
Car, c'est vrai, je me sens et veux libre, en chemin, non parvenu ni enchaîné, ni enchaînable. C'est vrai que je peux changer, amender ce qui serait défaut chez moi (allez, un peu d'imagination !).

Car, pourquoi pleurer sur hier et attendre demain pour vivre dès maintenant et aujourd'hui une vie d'homme heureux ?

Chants à gogo

Samanche ensoleillé et très chantant.

Samedi après-midi, la chorale s'est retrouvée pour répéter et travailler. Du vieux et du nouveau.
Environ quatre heures de chant, interrompu par un petit goûter au soleil dans la cour de la MJC.
Toute la chorale n'était pas là, mais pour une fois, tous les ténors étaient présents. J'ai eu le droit de jouer au chef de pupitre et je me suis fait accompagner de mon pc et de ses acolytes hauts-parleurs.
Il reste du boulot, on s'en doute.

Dimanche après-midi, ce furent les canuts avec une assemblée assez réduite. Le soleil avait dû en retenir quelques uns dans leur jardin. Je crois qu'on n'a eu que trois de chant effectif, mais c'est tellement ardu qu'on n'en demande pas bien plus. Il n'empêche que j'aime bien et que je me suis pris à ce jeu auquel je ne comprenais pas grand chose au début.
Très gentiment, un couple de la chorale est venu me chercher et me ramener chez moi en voiture. Merci.
Des dates de concerts ont été annoncées. J'espère que tout ça aboutira, sans pourtant imaginer une tournée mondiale.

Cinq dizaines


Mue

Plusieurs personnes m'ont téléphoné pour me souhaiter un bon anniversaire, d'autres m'ont écrit des cartes, R m'a laissé un texto.
Nulle part je n'ai fait de publicité pour ce jour particulier de l'année, de la vie. Je n'aime pas attirer l'attention sur moi, enfin pas toujours.

Pour ce demi-siècle écoulé, j'avais la chance d'avoir hier soir presque tout le monde à la maison, il ne manquait que M² et Franck.
Ambiance décontractée, la soirée s'est déroulée autour d'un repas familial concocté par ma femme.
Tout était parfait, de l'entrée au dessert. La clairette fraîche a donné une note pétillante au déballage des cadeaux.
J'ai eu un nez, une chemise, un globe lumineux, un bon pour un massage relaxant, un chèque.


Le nez

C'est vrai que c'est agréable de recevoir des cadeaux, mais le plus important pour moi reste les attentions des uns et des autres, leur présence aimante. Les liens familiaux qui se tissent, les enfants qu'on accueille et qu'on essaie d'aimer du mieux qu'on peut, les hauts et les bas, tout ça remplit le temps qui passe mine de rien.

Je n'ai pas soufflé sur les bougies, je les ai applaudies, les éteignant du premier clape.
Je me suis régalé du fondant au caramel et j'ai bien ri.


Fondant au caramel

Cette soirée douce et chaleureuse a réjoui mon cœur. Grand merci à tous.

Salut, les mecs

Juste comme ça, je salue ces mecs que je ne connais pas et qui ne se reconnaîtront pas :
- Alain et ses coups de lèches
- Mathieu et ses longs cheveux
- Bernard et sa délicate attention
- le grand caramel fessu et doté d'un bazooka
- le tatoué au ventre plat
- le brun aux cuisses poilues
- l'immense homme des bois hyper-velu de partout
- le bear dans toute sa beauté
- le grand jeune tout en longueur
Merci à vous d'avoir, sans le savoir, aidé un quadra à passer quinqua.

jeudi 19 mars 2009

Des minutes

En rentrant de la chorale, mercredi soir, j'ai voulu prendre un vélov pour accélérer le retour à la maison. En fait, je n'ai pas pu prendre de vélo, j'en ai profité pour discuter avec R au téléphone.
Car la borne me demandait de créditer mon compte. Diantre !
Arrivé devant mon pc, j'ai vite fait de consulter mon compte et voici ce que j'y ai vu :


21,5 euros, je comprends pourquoi j'ai mal aux fesses !

Heureusement, ce matin tout est rentré dans l'ordre après avoir téléphoné au numéro vert et payant de vélov. D'après la voix féminine, auprès de qui j'ai joué le crétin surpris et pas contrariant, cela était dû à un problème informatique. Ah ! l'informatique est une bonne vache !

Tient, en parlant de vélo, savez-vous ce que peut être une pédale ? Je l'ai appris pendant la chorale.

Haro sur le baudet !

Mais qu'a donc dit ce pape (de mes deux) et à qui l'a-t-il dit ?

D'après le journal La Croix : Ce que le pape a vraiment dit sur le préservatif...

D'abord, le pape parlait à des journalistes (17) dans un avion. Ça devait planer pour tous. Il ne parlait pas à des personnes qu'il était venues voir en Afrique. C'est lors de cette conférence de presse qu'il a un peu improvisé et a dit (d'après ces journalistes) :

« Je dirais qu’on ne peut pas vaincre ce problème du sida uniquement avec de l’argent, qui est nécessaire. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut le résoudre en distribuant des préservatifs. Au contraire, ils augmentent le problème. »

Décidément, ce pape est habitué aux bourdes, on dirait comme un écho de l'archevêque de Paris quand il parle des femmes dans l'Église.
Par contre, on pourrait se dire que ces propos auraient pu rester sans publicité, si seulement ces journaleux n'avaient pas répandu la bonne parole. A se demander quel est donc leur but, à eux : informer ou alimenter les tabloïds.

Je ne peux m'empêcher de dire et de redire : fermer vos gueules les mouettes !
Autant pour le pape que pour les journaleux, mais qu'ils se taisent ! Cela éviterait bien des problèmes. Comme par exemple, de lire que tel ou telle ministre est scandalisé. Pauvres ministres...

Tout ça me rappelle cette parole de Jésus : "malheur à ceux par qui le scandale arrive ! " (Luc 17:1).

lundi 16 mars 2009

Le printemps

Le printemps arrive, les fleurs s'épanouissent, les bourgeons se débarrassent de leur coque protectrice.



Avec le retour du soleil et de la chaleur, des envies de bronzer me reprennent.
Je suis donc allé à Miribel, où bien d'autres personnes s'y retrouvaient. Des familles faisaient des barbecues, enfumant l'air et remplissant l'espace des cris des jeux des enfants. Mais le vent du nord qui soufflait en rafale m'a fait douter de la bonne fin de mon expédition. J'ai haussé les épaules et j'ai tiré à travers les pelouses au relief inégal. Après quelques longueurs, je suis parvenu en vue des plages qui ont ma prédilection.
Mais juste avant, j'ai fait un petit détour dans les taillis, pour vérifier si les lapins étaient en forme à la sortie de l'hiver. Celui que j'ai trouvé était d'une humeur... printanière et pas farouche. Il s'est laissé photographier sans faire la gueule. Un bien beau spécimen.
Puis, j'ai longé la plage où certains étaient déjà nus allongés sur leur serviette.
Avec son accord, je me suis posé à côté de M et nous avons bien discuté et ri. Le soleil tenait sa promesse et me caressait la peau. Le vent nous passait loin au dessus des têtes, sans nous atteindre. Un moment calme et sympa.
Puis, j'ai remis mes frusques et je suis reparti à travers sous-bois sur des chemins désert, le soleil en pleine poire.

C'est décidé, cette année doit être bronzée et je me retrouverai sur la plage avec plaisir.

dimanche 15 mars 2009

Bon pour l'égo

J'avais bien vu que je ne le laissais pas indifférent, mais je ne m'en formalise plus. Il ne me laissait pas de marbre, et deux ou trois signes extérieurs de virilité correspondaient à mes fantasmes.
C'est lui qui est revenu me chercher alors que j'avais abandonné la première partie.
C'est là qu'il m'a complimenté sur mon corps dont il aimait l'aspect, ma peau douce, mes cheveux fins. Plus tard, lui demandant des précisions sur ce qu'il aimait dans mon corps, il me cita mes fesses et de mes jambes.
Ah ! Comme c'est agréable d'entendre de telles appréciations !
Il rajouta qu'habituellement il n'aime pas les barbus. Le tout dans un grand sourire émaillé d'une blancheur éclatante. Un sacré séducteur !

De temps en temps, j'apprécie que quelqu'un me dise que je lui plais physiquement.
Même si ce n'est pas le plus important, le physique est si passager et changeant. L'essentiel est ailleurs.

vendredi 13 mars 2009

Belle-sœur de passage

Hier soir, je suis allé chercher belle-sœur à la gare. T² m'accompagnait, elle ne voulait pas rater tantine. Le train était à l'heure, mais le message laissé sur le répondeur n'ayant pas été entendu nous avons cherché le voiture. Et belle-sœur nous a vu, elle a toqué à la fenêtre. Cette première vision m'a refroidi, c'était lugubre. Heureusement, la suite fut très souriant, avec un flot de merci et de bisous lancés en cul de poule.
Bien sûr, comment ne pas parler des femmes avec ma belle-sœur ? Elle vient de subir une reconstruction mammaire et sa vie n'est faite que de féminité. Apparemment, nous divergeons sur la question de la femme. Pour elle, c'est celle qui a des rondeurs en haut et en bas. Autant dire que ce n'est pas du tout son cas, elle est plate comme une limande. Depuis qu'elle avait perdu un sein, elle se sentais atrophiée, elle a donc choisi d'en ravoir un. Elle qui ne porte pas de soutien-gorge, vu le minuscule volume de ses seins.
Comme elle me l'a dit, se faire remettre un sein est un choix personnel. On lui a donc pris de la graisse et un muscle dorsal pour refaire un lobe. Il lui reste une grande cicatrice dans le dos et quelques unes sur le sein dont l'aréole sera replacée plus tard. Pour l'instant, ça suinte un peu. Je viens de refaire le seul pansement qui reste dans le dos. Le nouveau sein a le même volume que l'autre, ma belle-soeur peut donc se mettre en débardeur, sans rien dessous.
Je la remets dans le train tout à l'heure. Elle est très contente d'avoir une poitrine symétrique.
Elle s'est découverte très normative, ce qui lui va assez bien.
Elle semble heureuse, et c'est plutôt agréable pour les autres.

mercredi 11 mars 2009

Pas vraiment une révélation

Hier, j'ai fait une visite chez le médecin, pour mettre un point final à l'accident du travail de janvier.

Le médecin était en fait une remplaçante, grande, fine, brune aux yeux bleues, avec un visage à damner un saint. Une jolie fille, vraiment. Devant qui il a fallu que je me mette en slip.
Et bing ! "Mais qu'est-ce que vous avez là ?". Et de me toucher en passant la main, doucement.
"Un syndrome de Klippel Trenaunay". "Un quoi ?". Je répète, elle répète et me dit "Vous m'apprenez quelque chose" et je rétorque "Je peux vous apprendre plein de choses...". Il faut dire qu'elle m'avait fait poireauter un peu trop longtemps, et ça, je ne supporte pas.
Heureusement, elle n'a pas poursuivi pour savoir si ça me faisait mal mais je lui ai quand même dit que je l'avais depuis ma naissance.

Le soir, j'ai fait de nouvelles recherche sur le sujet et j'ai trouvé des témoignages de personnes atteintes de ce syndrome, des publications et des explications, des photos. Et plus j'en trouvais et plus je me disais que j'ai finalement de la chance de ne pas être handicapé. Je ne sais pas si cela va tenir encore longtemps et si je ne vais pas avoir des problèmes dans quelques années. Car le corps change et généralement, craque ici ou là. Et là, c'est déjà pas beau à voir, alors...
Alors, je me dis qu'il faudrait retourner voir un angiologue pour faire le point et porter un bas de contention 'pour voir'. Car il n'est pas souhaitable d'être opéré, d'après une étude médicale. Il est préférable, dans ce genre de syndrome, d'améliorer le confort et ne toucher à rien d'autre, à moins que ce ne soit inévitable. Une compensation de la différence de hauteur est bien utile et se met facilement en place avec des semelles orthopédiques. Ceci dit, certains cas sont très handicapants et demandent des soins importants.
En tout cas, le KTS (en anglais) est rare, et chacun est unique, touchant aussi bien les hommes que le femmes. Ce qui n'est pas dit, ou que je n'ai pas lu, c'est sont évolution dans le temps, et d'après mon expérience, cela ne disparaît pas.

Dans mon malheur, je trouve que je m'en tire bien. Je n'ai pas d'hémorragie, par d'œdème important ou pas du tout selon les jours, pas de veines qui s'éclatent, pas de déformation de la jambe, pas de partie sclérosée. Je reste quand même avec une immense tâche disgracieuse qui devrait m'amener chez un psy si je ne l'avais pas assumée très jeune. Et une jambe plus longue que l'autre.

Rare, unique, différent, marqué. Voilà un beau quarté, sans importance d'ordre. Je survivrai. Promis.

Je veux bien en parler avec d'autres personnes atteintes de KTS, avec des médecins. Écrire ici à JaHoVil [at] gmail.com

mardi 10 mars 2009

Je déménage

Depuis quelques semaines, l'annonce de déménagements des personnes entre les étages prend de l'ampleur et se précise.
Le deuxième étage va être rendu, signe de rétractation de l'activité globale de la boîte.
Du coup, ceux du deuxième passent au quatrième, voire au cinquième.
Et là commence la valse des bureaux. Déjà deux personnes sont venues du quatrième, les vagues suivantes ne vont pas tarder.
J'ai bien essayé de dire que je ne voulais pas changer de bureau, mais on ne me demandera pas mon avis.
Et aujourd'hui, F m'a officieusement prévenu que je vais changer de bureau. Merci F pour l'info.
Grrr. Ça ne me fait pas plaisir.
Quand je serai officiellement prévenu, je râlerai et ferai blocus.
Je ne veux pas me retrouver à côté de certains, ni changer la belle vue que j'ai sur Fourvière. Même si je serai seul (tant mieux pour les autres) dans un bureau plus petit, au nord heureusement.
Comme toujours, qui vivra verra.

lundi 9 mars 2009

Abri

La pluie commençait à tomber alors que je filais sur le boulevard des Brotteaux. Je me suis dit que je devais accélérer et j'avoue avoir pris du plaisir à doubler la blonde sur son vélo. Un pauvre réflexe machiste, sans doute.
Les gouttes étaient encore clairsemées mais laissaient des marques foncées sur les cuisses de mon pantalon. Tant pis si j'étais mouillé en bout de course. Puis, en passant à la hauteur de la bibliothèque, l'averse s'est calmée. Pour une courte durée, puisque, en tournant rue Paul Bert, il se remis à pleuvoir plus fort. Mais ce n'était pas que de la pluie, c'était de la grêle, fine et blanche. Je commençais à la sentir et je décidais de me mettre à l'abri, le temps que cette giboulée de mars glisse son voile de mariée sur le quartier voisin.

Les immeubles à cet endroit offrent une galerie sur rue, une aubaine pour se protéger. J'ai filé sous les arcades, freiné prudemment pour ne pas glisser sur le goudron lisse et rouge. Les magasins avaient l'air fermés. La rue bruissait de boules blanches poussées par les rafales de vent froid. Ma tête se vidait de pensées pour se remplir d'images presque irréelles.

Un instant après, une fille brune, elle aussi en vélo, arrivait derrière moi pour attendre la fin de l'épisode. Elle s'est arrêtée trois mètres devant, m'a regardé. Je lui ai souris, comme pour la rassurer ou la féliciter d'avoir eu la même idée que moi, mais elle m'a ignoré. Je lui en ai voulu. Un mec en roller est aussi passé, laissant des traces humides sur le sol. Je crois bien que je l'avais déjà vu lors de randonnées.

Cela n'en finissait pas, mais les bouts de ciel bleu annonçaient la fin des hostilités.
Quand j'ai estimé que la grêle avait cessé, je suis remonté sur mon vélo puis j'ai repris tranquillement mon chemin. La fille en vélo a fait de même et le gars en roller a traversé la rue.
Le temps de poser le vélo, il faisait grand beau, le soleil éblouissant encore plus dans les flaques d'eau.

dimanche 8 mars 2009

Sur un sac poubelle

J'ai suivi le conseil de O et je suis allé voir du côté de la bûche de bois.
Effectivement, le cycliste était là, allongé, profitant du soleil de ce début d'après-midi. Le vélo tout-terrain était debout contre un buisson, la boue montrant qu'il devait servir souvent dans les chemins du parc.
J'ai mis du temps à me décider à aborder le flâneur, je pense que j'étais intimidé par sa beauté. Il avait une barbe naissante soutenant un visage carré aux beaux yeux verts.
Après mes hésitations, nous avons pu passer un moment sympathique et plein de bonnes surprises.
Puis, nous avons discuté. Je me suis assis sur le sac poubelle qui protège de l'humidité du sol, il s'est remis sur sa serviette bleue.
Nous avons parlé de nos vies, de nos couples, de nos boulots.
Je sais que je l'ai vu, auparavant, en photo sur le site des ours, je sais qu'il m'avait plu et je le pensais inabordable. Mais il ne l'est pas. J'ai aimé plonger dans ses yeux verts, j'ai aimé sa sensualité tactile qui fait tant défaut chez les hommes - à mon avis.
J'avais remarqué qu'il avait une taille plus petite que la mienne, passée inaperçue dans le feu de l'action. Mais qu'importe la taille ? Surtout quand on est bien proportionné comme lui.

Je l'ai laissé profiter encore du soleil qui devenait plus capricieux, content d'avoir fait un arrêt sur le sac poubelle.

La pression

Mon grand fiston JE² est en recherche d'emploi depuis cinq mois, et les vaches maigres commencent à venir s'installer dans son salon. Je ne doute pas qu'il soit plein de ressources, mais le boulot se fait rare. Alors pour ne pas rester sans rien faire et pour ramasser quelques centimes, il a fait un essai chez RVJDL, grand chaîne de restauration rapide.
Un boulot qui n'est pas de tout repos et qui demande efforts et abnégations.

Après une formation expresse à base de vidéo et d'accompagnement, il s'est retrouvé aux fourneaux pendant les heures de pointes. Ce fut un démarrage sans douceur, dont l'issue ne faisait aucun doute.
D'autant que le coup d'accélérateur a été bien plus fort que ce qui avait été convenu. Au lieu de ne faire que des séries de trois, dans un premier temps, les séries sont vite passées à six puis à neuf.
Bien sûr, compte-tenu de son inexpérience en ce premier jour, JE² n'arrivait pas à tenir la cadence. On lui retirait alors ce qu'il était en train de faire pour le mettre à une autre tâche, passant du coq à l'âne et prenant même en cours de route des tâches commencées par un autre. Pas simple pour suivre et frustrant en fin de compte.
Mais le plus inacceptable pour JE² était en fait l'ambiance, détestable à ses yeux. Les ordres données ne l'étaient qu'en criant, allant même jusqu'à ce qu'on peut qualifier d'engueulade lorsque cela n'allait pas assez vite. JE², et je ressens la même chose, ne supporte pas qu'on lui "gueule dessus". Passer la journée à entendre crier des ordres n'est pas agréable. JE² a donc laissé tomber le deuxième jour. Ça ne collait pas. Ce qui me chagrine, car il avait au moins un boulot pour ramener un peu de fric chez lui.

Mon seul vrai regret, c'est de ne pas l'avoir vu dans son bel uniforme de fabricant de fausse cuisine. Il devait être très beau !

Compteur



A neuf ans, je ne pensais pas à grand chose, je ne pensais pas grand chose de la vie, de ce qu'elle serait pour moi. Je n'étais pas encore fautif, mais déjà bien moins innocent.
A dix-neuf ans, je voguais en plein océan des découvertes, sans autre but que les nouvelles sensations. La vie croyait battre son plein, sans pour autant le revendiquer.
A vingt-neuf ans, la vie d'homme responsable m'accaparait, pilier de famille, travailleur, anachorète au vingtième siècle. Pas un instant je n'ai regretté mes décisions ou mes non-choix.
A trente-neuf ans, de grands bouleversements étaient en marche, de profondes blessures avaient tracé des méandres douloureux. Les refuges devinrent nécessaires.
A quarante-neuf ans, les illusions ou les mirages s'étaient dispersés. L'avenir n'était pas plus précis qu'à neuf ans, d'ailleurs pour quoi faire ?

Dans quelques jours, je me mets en route vers les cinquante-neuf ans. Dix ans pour ... continuer à vivre.

jeudi 5 mars 2009

Et puis

Je n'arrive pas à imaginer la suite de l'histoire. C'est le blanc total, le blanc de la page blanche, à peine ombrée par le grain du papier.
Et puis, si j'arrivais à imaginer la suite, est-ce que ça changerai le maintenant ? Est-ce qu'il serait plus goûteux, est-ce qu'il serait moins insipide ?
Mon réservoir d'imagination est à sec, vide.
Je ne peux voir demain, je ne peux voir après-demain. Rien qui dépasse ce moment-ci. On dirait une pièce sans issue pour une seule personne.
Et puis l'envie est aussi tarie. Plus d'envie de voir, de comprendre, de chercher, de découvrir. Le calme de l'océan sans vent ni houle, sans horizon et sans bateau.
Et puis la sensation de l'intérieur a disparue après s'être estompée. Plus de sentiments, de peur, de rire, de pleurs, de cris, de faim. L'intérieur s'est-il évaporé ?

mardi 3 mars 2009

Entendu

Ils étaient deux à traverser le parc. Le soleil peinait à traverser les nuages et les branches vertes des ifs. Les platanes étaient nus et faméliques.
Ils n'avançaient pas plus vite que moi, si bien que j'entendais tout ce que le grand garçon brun disait à la fille blonde.
"Tu sais, c'était l'époque où il fallait avoir des rollers, les gens voulaient tous la même marque, je crois qu'ils s'appelaient des rollerblade".
"Ah ? je connais pas, moi j'avais des roller en plastique, tu vois, les rollers Fisherprice".
"Ahaha ! Les rollerblade, quoi, des rollers de la marque Blade, sûrement quelque chose comme ça. Moi, c'était quand j'avais un chien. Je venais au parc et il me tirait. Je n'ai jamais été fatigué et je rentrais chez moi sans avoir transpiré du tout !".

Elle riait, il parlait fort. Puis ils ont pris une allée à droite, ils ont filé sous les ifs, le bruits de leurs pas sur le goudron s'estompant.
Ils avaient l'air heureux de parler de leur souvenir. On aurait dit des amoureux, mais ils marchaient chacun les mains dans les poches.

Lugdunum Roller Contest 2008 - Descente

Bien sûr, Rollerblade est une marque de roller en ligne, une marque dont le nom est devenu un nom commun puisqu'elle a été pionnière pour ce genre de rollers dans les années 80.
Rollerblade, en un seul mot. Roller pour rouler et blade pour la lame. On comprend tout quand on sait que ce sont des hockeyeurs qui ont inventé le mot. A lire le site de Rollerbade !

Montre-moi la lune

Il est bien connu que lorsqu'on montre la lune à un imbécile, c'est le doigt pointé qu'il regarde.
J'ai tant de fois croisé des imbéciles... ou des myopes, alors.

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Dans le couloir de R, sans lumière, je le suivais innocemment pour passer de l'autre côté et je lui demande : "qu'est-ce que tu veux que je te montre ?", en pensant à son ordi. Ne voudrait-il pas connaître les secrets du copier-coller, du cliquer-glisser, du ctrl + tab ? Bin non, parce sa réponse fut "tes fesses !". La lumière n'était pas allumée, j'aurais pu m'exécuter dans le couloir noir mais je n'en ai rien fait à ce moment-là.

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Vendredi soir, en sortant de chez moi pour aller rouler en rando, la lune se couchait sur Lyon, fin croissant reposant sur l'arrondi. Une étoile brillait quelques degrés au dessus, dessinant le motif d'un drapeau. La lune était positionnée pour recevoir l'étoile.

lundi 2 mars 2009

Zip ou Plop ?

Entre fermeture éclair et boutons (de culotte) , je préfère la fermeture éclair, juste parce qu'elle résiste moins longtemps.

dimanche 1 mars 2009

Tectonique des plaques

Je suis tout à fait de l'avis de O, croisé tout à l'heure et qui m'a offert deux chewing-gums à la menthe : j'aime ces instants où les regards se croisent et les mecs se draguent. Ces instants sont assez excitants. Rien n'y est fait, tout est question. Je ne peux m'empêcher d'imaginer qui est cet homme ou cet autre que je croise. Mais je sais, par expérience, qu'une personne est toute autre que l'aspect qu'elle a et qu'elle ne se réduit pas à ce que je peux penser d'elle.
Et rencontrer un inconnu est toujours une tentation, parfois mal récompensée.
Chaque fois, j'essaie de me dire que cet inconnu mérite attention et qu'il peut m'apporter, sans jamais réellement attendre rien de lui.

A certains points de notre espace-temps, la rencontre dure plus qu'un ici et maintenant. Lorsqu'une alchimie différente opère ou lorsque des liens invisibles se créent.