mercredi 23 juillet 2008

De fil en aiguille

En prenant mon café, mon porte-monnaie en main, j'ai soudain revu celui que mon père possédait.
Un porte-monnaie au fond arrondi dont la particularité résidait dans le système d'ouverture. Ensuite, il fallait faire glisser les pièces pour pouvoir les attraper.

Ce qui m'a fait repenser à cette brosse plate et ronde en plastique que mon père utilisait pour peigner ses cheveux. On la tenait en passant la main sous une sorte de poignée, puis on se coiffait comme si on passait une main dans les cheveux.

Et il y avait aussi les pipes, le porte-pipes et le pot à tabac au couvercle si bien décoré. Avec des odeurs musquées de blonde et de brune.

Quelques souvenirs qui sont venus me rejoindre devant la machine à café, dans un coin sombre au fond d'un couloir.

Et moi, qu'est-ce que je vais laisser comme souvenir matériel à mes enfants ?

Là, simplement, mon père s'est retrouvé présent, comme une évidence et sans s'imposer.
Sympa.

lundi 21 juillet 2008

Comme si de rien n'était

Petit retour sur ce blog, puisque je pars en vacances dimanche.

Ah ! les vacances ! Dormir longtemps, camper, bronzer, jouer, s'emm...der.
Trois semaines qui passent trop vite.

Quoi de neuf depuis tout ce temps ?
- un nouvel appareil photo puisque le précédent est malencontreusement perdu (par moi ...)
- pas de nouvel amant, et même un calme extraordinairement plat, R est toujours dans les parages et je reste son ducon favori. D'ailleurs, on a mangé ensemble ce midi, chez lui.
- un défilé de la biennale de la danse en préparation, toujours en rollers
- un feu d'artifice préparé sous la pluie
- un boulot qui me gave parfois et une boîte qui me navre vraiment

Je ne risque pas de rattraper un retard de plusieurs mois, ni en écriture, ni en lecture.

Côté caractère, je n'arrive pas à me décider entre le bien, le bon et le meilleur. Je m'en étonne.

Arrêtons-là les fadaises. Je vous embrasse.