jeudi 14 février 2008

Le ciel était bleu

C'est vrai, j'en suis sûr, il y a longtemps, le ciel était bleu.
D'un bleu lumineux, clair, limpide.
Cela n'a rien à voir avec le gris qu'on a aujourd'hui.
Il était bleu, tout bleu. Je ne raconte pas de blagues, je vous assure que c'est vrai.
D'ailleurs, je dois avoir une ou deux vidéo que mes grands-parents m'ont laissé.
C'est comme ça que j'ai vu ce bleu merveilleux pour la première fois.

Demain, je vous dirais ce qu'est le ciel. Promis.

Fraîcheurs

Rendez-vous compte, il gèle tous les matins !
Mardi, une couche épaisse de glace recouvrait la selle du seul vélo de la station Vélov.
Impossible de l'essuyer avec les gants, elle était bien dure et bien accrochée.
Un instant, je me suis vu assis les fesses bien au frais sur cette couche de glace qui allait dégeler à la chaleur de mon fessier.
Et puis, je me suis dit que c'était trop bête de se laisser faire comme ça. J'ai pris une carte d'accès dans ma banane et j'ai raclé minutieusement la selle.
Les allers-retours au boulot sont vraiment frisquets cette semaine.

Je préfère manger un fruit à température ambiante plutôt que sorti tout droit du frigo. Le trop froid et le trop chaud me vexent les papilles. C'est pour ça, aussi, que je laisse patienter le café ou que j'y mets de l'eau froide.
Mais le goût de l'orange glacée dans la bouche et, notamment, sur le bout de la langue n'est pas pour déplaire à tout le monde. R en raffole tant, que lorsque ma langue froide et orangée rencontre la sienne, cela lui donne des idées de cerises perchées à des endroits d'ordinaire à l'abri. Ses souvenirs façonnent parfois ses fantasmes.

Seulement, le matin, une fois arrivé au boulot, mes doigts congelés mettent un bon moment à reprendre de la chaleur. Heureusement, mes miches sont plus protégées, moins exposées.

mardi 12 février 2008

Pic de pollution

Dès que le beau temps s'installe sur la France, nous avons droite à un pic de pollution.
Avant, personne n'en parlait. On voyait juste l'air épais et poisseux opacifier l'horizon.
Aujourd'hui, le préfet réduit la vitesse de 20 km/h sur les grands axes et les personnes fragiles doivent rester chez elles.

Pour ma part, j'attends que le vent se lève et dégage les miasmes du ciel, que les voitures cessent de rouler pour pouvoir faire du vélo sans avoir à respirer autant de poussières nauséabondes, que le piétons arrêtent de péter.

D'ailleurs, nous l'avons remarqué, l'air sent bien meilleur quand nous faisons une rando roller sans voitures devant nous. Sans parler de l'absence de bruit.

A quand un air pur en ville ?

lundi 11 février 2008

J'ai mis du sel dans ma soupe

J'ai mis du sel dans ma soupe.

D'habitude, je n'en rajoute pas.
Mais ces temps-ci, les aliments, certains, me paraissent fades, plus fades que d'autres fois, que dans le souvenir qu'en gardent mes papilles.

J'aurais bien aimé enlever le sel en trop dans le fromage.
Mais je ne sais pas dessaler le fromage. Très souvent, je trouve le fromage trop salé et pas assez goûteux.

La prochaine fois, je mettrai le fromage dans la soupe, ce sera plus direct.

dimanche 10 février 2008

Pousser la chansonnette

Le planning a été chargé en chansons et concerts.
En effet, nous avions notre premier concert mi-janvier et notre deuxième le 2 février. Alors, les répétitions se sont enchainées et nous nous sommes déchaînés.
Trois répet' dans la même semaine, je reconnais que j'ai un peu crains pour la voix.
Mais tout a bien tenu.

Le premier concert a eu lieu dans une maison de retraite, devant des vieux messieurs et vieilles dames fatigués. Du coup, c'est un constat facile, nous n'avions pas la pression habituelle d'un concert. Cela nous a permis de nous donner à fond sans ressentir un stress trop important.
Je crois que nous avons été corrects, mais nous n'étions pas prêts pour la missa brevis en entier.
J'avais endossée une chemise jaune moutarde qui a fait dire à ma femme qu'on ne voyait que moi. Quel parti-pris !
Le concert a été suivi d'un goûter partagé, pendant lequel nous avons remis les estrades, apportées le matin, dans ma voiture.

Le deuxième concert était d'une toute autre facture, puisque nous chantions avec un groupe et une autre chorale devant des spectateurs ayant payé leur place.
Tout autre aussi de par le genre, car l'autre chorale chantait de la variété sur des bandes sons.
Nous avions tous ensemble un chant de chaque répertoire, et pour les mettre en place nous nous somme retrouvés un jeudi soir pour les apprendre. Là, sans conteste possible, nous avons mesuré combien nous étions différents. Ceci dit, nous avons tous apprécié la prestation donnée par les autres.
Le jour du concert, les festivités ont commencées vers 16 heures pour finir après 22 heures. Répétitions générales pour chaque groupe, repas, habillage, concert.
Tout cela était très minuté.
La salle était pleine, d'autant que nous étions, en tout, 150 à chanter. La scène était trop petite pour y être à l'aise tous ensemble.
Nous avons été les premiers à passer et tout a été 'parfait" hormis le kyrie de la missa brevis. Décidément, nous ne sommes pas encore au point sur cette pièce.
Nous avons laissé la place au deuxième groupe de cinq personnes et nous sommes revenus après la dernière chanson du troisième groupe.

Le final a été fantastique. Enfin, je veux dire que le niveau sonore dépassait largement ce que j'entends d'habitude. Et, cerise sur le gâteau, certains chantent faux. Mais, je me suis bien amusé, d'autant que nous avions une chorégraphie à réaliser pendant la chanson. Un instant rare et très stimulant.
Parmi les auditeurs se trouvaient ma femme et R, venus séparément. Ils ont été d'accord pour apprécier moyennement les variétés et préférer notre répertoire plus classique et varié. Il paraît que j'ouvre une grande bouche. On se demande pourquoi?

Il reste dans les cartons le fameux concert de l'Oratorio des canuts, dont la date n'arrête pas de glisser dans le calendrier. Un peu comme l'Arlésienne. Peut-être en juin ?

J'aurais énormément d'anecdotes à raconter sur les gens, les chefs de chœurs, les lieux, les chants, les sensations que j'éprouve. Seulement, le temps manque.