Ça ne soulage même pas
Les giboulées de mars fouettent la peau et mouillent le pantalon. En plus, le vent refroidit toutes les ardeurs.
J'ai enfin reçu la confirmation de mon déménagement de bureau. Bien sûr, je suis allé immédiatement demander des explications à ce qui me sert de responsable, mais point de réponse de ce côté-là. J'ai donc répondu au mail, et là toujours pas de réponse. Tout ce que j'ai finalement appris, c'est que le responsable d'établissement est le chef qui décide de tout, sans se préoccuper des personnes concernées.
Parenthèses de midi : au cinquième étage desservi par un ascenseur miteux, il pompait avec ardeur mais faisait sentir sa dentition. En tout cas, c'était la seule chose qui l'intéressait et comme il avait peu de temps, j'ai tout craché en dix minutes. J'ai pu apprécier ses jolis poils blonds, mais, malgré la décharge, je suis resté largement sur ma faim. Pas de poésie, pas de sensualité, pourtant le petit appartement promettait bien des délices.
La semaine prochaine, les déménageurs vont bouger et déplacer des meubles et des cartons. Mais je me refuse à mettre des étiquettes dont l'absence aurait pour conséquence ... de ne pas déménager. Je sens d'ici leur odeur de vieille transpiration. Brrrr ! Encore une journée de perdue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire