lundi 1 septembre 2008

On n'est pas mal ensemble, non ?

Ce dimanche, deux personnes différentes m'ont donné leur sentiment sur mes enfants et moi.
A vrai dire, je ne sais pas trop comment en parler, mais je vais essayer.

Mt (morceaux de prénom) m'a fait remarquer qu'entre mes enfants et moi existait une grande liberté. Elle ne sentait une oppression de ma part sur eux. C'est vrai que je venais de lui dire que si l'un ou l'autre avait décidé de quelque chose, je ne pensais pas pouvoir lui faire changer d'avis comme ça sur simple autorité paternelle (et c'est pas l'envie qui m'en manque parfois...).
Là-dessus, elle ajouta que c'était difficile pour un parent de ne pas continuer à se comporter avec ses enfants comme s'ils étaient encore petits. On aurait tendance à toujours voir sa progéniture à l'âge innocent, lorsqu'elle est malléable et dépendante. Il est vrai que l'exercice peut paraître ardu, je veux parler du changement de regard et de comportement qui s'opère en même temps que les enfants grandissent.

Je me rappelle qu'avant d'avoir des enfants, je me disais que si j'en avais ils ne m'appartiendraient pas.

Et puis Ce (encore des morceaux de prénoms), entre deux portes m'a dit que le groupe que nous formions, incluant d'autres personnes que mes enfants et moi, était très agréable et qu'on se sentait immédiatement intégré. Cette confidence a été pour moi un compliment. Non un compliment pour moi, car je ne revendique rien du tout. Immédiatement, j'ai (re)pensé à la relation que nous avons mes enfants et moi. Je me sens libre avec eux, père en toute occasion, je les espère libres aussi. En tout cas, je suis heureux de pouvoir faire des activités communes avec eux, dans un espace où nous n'avons besoin que d'être ensemble sans rapport de force ou d'autorité.

Maintenant que j'ai des enfants qui sont grands, je ne les considère pas comme mes copains mais bien comme mes enfants, adultes pour la plupart, des êtres en devenir à qui je dois apporter plus qu'à d'autres.

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