vendredi 20 octobre 2006

Ah Léa !

Cette semaine, changement de mission, changement de lieu, j'ai dû prendre la voiture. Car comment résister au plaisir de 45 mn de bus-métro ? Eh bien, j'ai résisté, j'ai préféré le petit quart d'heure, même si la circulation n'est pas toujours fluide.

Ce matin, je suis passé devant l'école de mon chti dernier - je crois bien qu'il est presque aussi grand que moi. Les collégiens attendaient l'ouverture des portes. Certains parents étaient garés en double file.

Dans cette rue se trouve un tout nouveau passage à niveau qui doit protéger la traversée du tramway. Le petit nom de ce merveilleux moyen de transport est LEA qu'il faut prononcer Léa. C'est la ligne de l'est de l'agglomération qui reprend le trajet du chemin de fer de l'est lyonnais (C.FE.L). Elle est en cours de finition et doit être inaugurée en novembre 2006.

Or, il se trouve que ce croisement entre fer et route est entouré d'autres croisements entre rues et avenue. Les voitures attendaient donc pour tourner, traverser et formaient quelques files d'attente. Qui dit passage à niveau dit barrières. C'est bien là la plus grande nouveauté. A 50 mètres, j'ai vu que des feux clignotaient rouge et que tout s'arrêtait. Mais pas de tram en vue, rien n'est passé. La sonnerie s'est alors tue, les barrières se sont relevées, les voitures ont avancé. Puis le tram s'est présenté après son arrêt à la station toute proche. Mais là, les barrières étaient en haut, certainement à cause des voitures qui encombraient les voies, il attendait donc. Jusqu'à ce qu'elles se remettant à descendre il puisse passer. Mais une des voitures se trouvait légèrement engagée. La barrière s'est arrêtée sur le capot. Sans dégât. Le conducteur a dû être surpris, il a reculé de cinquante centimètres.

C'est bien joli ces lumières rouges, mais gare aux barrières ! En tout cas, j'ai bien ri.

Ce qui m'a rappelé que, moi aussi, j'avais reçu une barrière sur la voiture. C'était au moment où j'avais accepté d'être cobaye pour les tests des passages automatiques aux péages d'autoroute. Rien de grave, juste un coup sur la carrosserie.

Cet endroit promet des épisodes épiques, et quelques voitures vont se faire avoir. Nous vivons dans un monde moderne.

Aucun commentaire: