mercredi 4 octobre 2006

A Joinville le pont, pon pon !

Je reviens du trou noir de la France, où j'ai dû faire un aller-retour dans la journée. Je ne fais pas le dessin d'un trou noir car il absorbe toute la lumière.

Le RER était moyennement bondé à la gare de Lyon. Bien sûr, en descendant à Auber, on doit remonter toute la gare souterraine pour attraper la ligne 3. Je suis persuadé qu'il existe un chemin plus court. Mais je n'ai pas encore trouvé la solution. Sur le quai de la ligne 3, la rame était là, mais impossible d'y monter. On attend donc la rame suivante dans laquelle on se tasse contre un livre et un journal. Personne ne m'a passé la main aux fesses. Ceux qui ont voulu monter à St Lazare ont dû attendre sûrement plusieurs passages de rames. C'est tout à fait ce genre de situation qu'on ne connaît pas à Lyon.

Les personnes que nous avons vues... non, je n'en parle pas.

De nouveau dans le RER, gare du Chatelet vers 14h15, la foule avait disparue, avalée par le glouton qui vit dans les sous-sols de cette grande ville. Debout dans son ventre, je vois monter un grosse dame noire essoufflée qui me demande si ce train va à ... là je ne comprends pas le nom. Je ne connais pas tous les noms de gare de cette ligne. Elle demande finalement si la direction est Marne la Vallée. Je lui réponds que oui. Mais je ne sais pas si ce train y va. J'espère qu'elle est arrivée à bon port.
Et juste après, une jeune fille très jolie passant la porte me demande si ce train va à Joinville. Mais qu'est-ce qu'ils ont donc à me demander des renseignements ? Je ne sais pas. Elle me dit que le panneau lumineux est éteint. Ah oui, il est éteint. Bon, Joinville c'est bien dans ce sens, je lui dis qu'on regardera le panneau lumineux au prochain arrêt. Elle me dit oui et me sourit. Lorsque je descends, Joinville est allumé sur le panneau, je me retourne, elle est descendu pour voir où est le panneau, elle fronce les yeux comme une myope sans lunettes. Je lui dis que ce train va à Joinville. Elle hoche la tête, sourit de nouveau et remonte dans la rame.

Ah ! Me voilà transformé en bureau des informations à Paris trou.
Mes collègues ne me contredisent pas, ils me suivent dans les méandres jusqu'au TGV.

Nous quittons le trou à l'heure, lentement à cause de l'attraction.

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