dimanche 8 octobre 2006

Roulement du vendredi

Vendredi soir, roller.

Cela fait plusieurs fois que je n'étais pas allé à la rando du vendredi soir. Cela n'avait pas échappé à Maël qui m'a posé la question en me disant bonsoir. Fatigue ? Lassitude ? Pluie parfois.
Affublé de mon gilet jaune et de mon casque, je descends ma rue dans le noir. Pas de lumière hormis les phares des voitures et la pleine lune. Wooouuuuuu !
Six kilomètres plus loin, j'arrive à Bellecour. Du monde, des têtes connues, des inconnues, des mecs musclés (un particulièrement qui portait un maillot rouge moulant). Comme à mon habitude, je n'aborde personne. Je suis toujours sur la réserve.

Nous partons faire un petit tour en ville (beuhhh on passe devant l'immeuble de mon boulot).

Sur le pont La Fayette, un petit loup, qui vient de l'arrière, fauche mon pied droit et je me retrouve avec deux pieds gauches. Surprise ! Désagréable sensation de ne pouvoir éviter la chute. Au moment où je vais m'étaler sur le côté, des bras me retiennent. C'est mon faucheur et je suis en train de lui tomber dessus. Je crois qu'il ne peut faire autrement. Dès que les choses sont rétablies, je ne me prive pas de l'enguirlander vertement. Il me dit plusieurs fois qu'il est désolé. Je continue de l'enfoncer. Il reste à m'écouter, puis repart quand j'ai fini. Il n'est donc pas de cette veine de voyou qui s'enfuit sitôt le méfait accompli. Je le crois. Il es vraiment désolé. Je suis malgré tout furieux. Ce qui ne m'empêche pas d'admirer son marcel bleu nuit. Pas mal. La prochaine fois, j'essaierai d'être moins sec pour mieux sympathiser, j'y suis allé peut-être un peu fort. C'est pas tous les jours qu'on me fait du rentre-dedans.

De retour sur la place Bellecour, nous avons droit à une distribution de tracts (ils appellent ça des flyers, c'est plus in sans être out) pour le Lugdunum Contest.
Si vous êtes à Lyon, ne ratez pas cette coupe du monde de descente !

http://www.lugdunumcontest.com/

Je prends aussi des affiches, je les mettrai au boulot. Je me suis inscrit pour faire bénévole avec ma femme le dimanche de la descente, et on me dit que mon inscription n'est pas arrivée. Ha ? Je recommencerai. Je discute avec Manu, il s'occupe de l'organisation cette année. Je voudrais bien être à l'arrivée comme l'an dernier. Il prend note (dans sa tête) et me dit que j'y serai. Super ! Je rassure tout le monde, je ne participe pas à ces descentes de malades ! Mais j'aime bien regarder.

Je m'en retourne tout seul chez moi, bravant les dangers de la route (je suis assez souvent sur la chaussée car les trottoirs sont encombrés). Ma rue est toujours dans le noir.
J'ai plutôt chaud et le casque enlevé me laisse une mise en plis psychédélique.
Plus qu'à me désaper et à m'affaler devant la télé.

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