lundi 9 octobre 2006

Relents des passés

De temps en temps certains souvenirs me reviennent. Pas forcément des souvenirs agréables. Est-ce pour cela que j'oublie des détails, voire même des instants importants ?

Ces moments que je voudrais ne pas avoir vécu. De ceux qui laissent un goût si infect que la nausée refait surface.

Comme je voudrais les oublier ! Surtout ceux qui me font encore mal, ceux dont l'origine est semblable à un viol, dont la trace est un mémorial de cicatrices.

Comme je les hais. Comme je les déteste d'être aussi douloureux. Encore maintenant, peut-être aussi demain, et jusqu'au bout de mes jours.

Je les hais de m'avoir volé cette virginité, cette innocence naïve immaculée.
Je les hais de m'avoir violenté au point de ne plus savoir comment j'étais avant, de ne pas savoir qui je suis maintenant.

Je les ai pourtant nommés, reconnus, assimilés. Rien ne paraît plus fort que l'infection qui demeure à leur suite.

Un jour, j'en écrirai quelques lignes, tout en sachant que ce ne sera pas un remède, seulement un vidage.

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