dimanche 1 octobre 2006

Les larmes

Hier soir, je regardais Samantha. Elle avait concocté un digestif très particulier produisant des effets impressionnants chez les personnes qui le buvait.
Effets très comiques de mon point de vue. Et me voilà parti d'un fou-rire.
Je riais sans pouvoir m'arrêter et rapidement les larmes se sont mises à couler.
C'est pour illustrer l'expression "pleurer de rire". C'est pas souvent, mais qu'est-ce que ça fait du bien.

Les larmes, il y en a eu bien d'autres qui n'avait pas la même origine.
Je me souviens d'un événement marquant.

Je devais avoir huit ou neuf ans. J'étais en colonie de vacances pour une semaine ou deux. J'aimais bien les colos, car elles me permettaient de me retrouver avec d'autres, moi qui suis fils unique.
Un soir, il y a eu une veillée. Plein de jeux amusants, une ambiance très sympa.
D'un seul coup, je me mis à pleurer, comme ça, sans raison précise.
Je me sentais très bien pourtant, pas triste du tout. Un mono vint me demander ce qui se passait. J'étais bien incapable de lui donner une réponse car j'ignorais ce qui avait déclenché ces larmes. En faisant une introspection, je me suis rendu compte que j'étais en fait très heureux, content de me trouver là, rempli de joie.
Je venais de vivre l'expression "pleurer de joie".

D'une manière générale, les larmes coulent facilement quand je suis ému (un film suffit), lorsque je suis très triste, lorsque je ris trop, lorsque je me retrouve dans un rassemblement.

Mon deuxième prénom n'est pas Madeleine, je l'affirme.

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