lundi 16 octobre 2006

Lugdunum Contest

Voilà, le dimanche est presque terminé.
Et le Lugdunum Contest aussi.

Ne me demandez pas le classement, je ne suis pas resté pour la remise des prix.
A neuf heures, nous étions prêts, vers le cimetière de Loyasse, pour recevoir notre affectation. Nous l'avons eu vers neuf heure trente, ce qui nous a passablement chauffés. Et malgré des mails et une inscription en bonne et due forme, nous n'étions pas sur les listes. Heureusement, quand G m'a demandé où je voulais être, je lui ai immédiatement dit : secteur onze. C'est l'arrivée de la course.

Ha oui, en fait, ce sont des tas de courses qui ont dégringolées la colline de Fourvière.

Nous redescendons pour laisser la voiture sur le quai plutôt qu'en haut où nous n'avons plus rien à faire.
Habillés de nos polos rouges, nous saluons le chef de secteur et les autres membres. Sans oublier les deux agents de la police municipale et les riverains. Le vieux monsieur est toujours là, souriant. L'épicerie est aussi ouverte et, cette année, un restaurant vient d'ouvrir. Il nous offrira gentiment un café ou un thé. Merci, c'était très sympa !

Ma première activité est de mettre de l'ordre dans les bottes de paille et les matelas qui forment un mur en face de la rue. Le virage est à angle droit, et les patineurs ne réussiront pas tous à le passer. Donc, on aura quelques chutes, qui vont se terminer dans ce rempart. Il faut consolider et arrimer. A plusieurs, nous finalisons un chef d'œuvre qui tiendra tous les chocs.



La matinée est dédiée à la reconnaissance du parcours. Les rollers descendent en paquet assez compact. Cela va vite. Ils sont remontés en bus. Pendant ce temps, je fais la circulation des piétons. Vous ne pouvez pas passer maintenant, tout à l'heure, mais on habite dans la rue, dans cinq minutes vous pourrez monter. Certains comprennent, d'autres pas. Les enfants de l'épicière restent sur le trottoir, sages.

Vers une heure, c'est la pause repas. Sandwich merguez, salade de pâtes, fruits.

L'après-midi, le championnat se fait en deux manches. Les rollers passent toutes les trente secondes. Le mur résiste. On les entend arriver avant de les voir. Surtout ceux qui utilisent leur frein. Ce qui laisse dans l'air une forte odeur de brûlé. La foule est plus nombreuse mais le manque cruel de visibilité ici ne lui permet pas de rester. Je prends des photos avec l'appareil de mon fils, le mien est tombé en panne vendredi. Je mitraille comme je peux tout en surveillant le coin. L'ambiance est bonne, sympa. Une seule chute entraîne une hospitalisation pour un poignet probablement cassé.
Une dernière manche en bordée de quatre clôture cette journée épuisante pour les descendeurs. Beaucoup ne sont pas lassés pour un sou.

Un des jeunes me faisait remarquer que le roller est plus une activité de mecs que de filles. Effectivement. Les quelques filles présentes ici se sont bien débrouillées.

Dès la fin des courses, il a fallu défaire les barrières pour redonner la rue aux voitures. En un quart d'heure, presque tout était enlevé.

Cela a été un bon dimanche. Très enthousiasmant. A l'année prochaine.

PS : pour voir mes photos, il faut cliquer sur la toute première en haut du journal.

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