mercredi 12 novembre 2008

Sans stress

Ce soir, comme presque tous les mercredi soirs, je suis allé à la chorale.
Pendant l'échauffement, nous avons fait quelques exercices corporels pour faire partir le stress de la journée.
Je me suis tourné vers ma voisine de droite et lui ai dit "je n'ai pas eu de stress aujourd'hui". Elle non plus, car elle avait passé sa journée à dormir.

C'est vrai que tout a été calme pour moi, à commencer par les trajets en voiture où je n'ai invectivé personne.
Mais j'aurais pu me sentir mal à l'aise ce midi, quand R voulut savoir pourquoi je refuse qu'il m'embrasse comme nous le faisons avant le mois d'avril.
A vrai dire, je pense savoir pourquoi, mais c'est plutôt confus, alors je ne lui dit pas. Ce qui le frustre, l'enrage presque. Et ça, je le comprends. Mais je ne peux donner de raison, je sais que j'ai dû dire non, avec déchirement, en avril.

R me demande pourquoi sans que je puisse lui donner une réponse.
C'est vraiment injuste, déplacé.
Je suis injuste.

Mais pas stressé.
Ce qui cause du stress pour moi, c'est ce que je ne peux maîtriser et qui fait pression sur moi. C'est ce qui me force contre mon gré.
Comme quand je suis coincé dans un embouteillage.
Comme quand on décide à ma place de ce que je dois faire, de ce que je dois être ou non.
Rien de bien original, en somme.

2 commentaires:

Calyste a dit…

Et là, un (plein de) petit(s) bisou(s) virtuel(s), avant de dormir? Je sais que je peux, sans te stresser:-).
Bonne nuit, J.

JaHoVil a dit…

D'accord, :)))
Bonne nuit, bises.