mercredi 9 décembre 2009

9 décembre

Noël approche, immanquablement. Me voici de nouveau coincé et envahi par le dégoût de se retrouver en famille. Mais que faire ?

Ma mère a daigné me téléphoner avant-hier, en commençant par "je me demandais si vous habitiez encore à Lyon !". Ah ! bonjour mère, comme vous m'avez manqué ! "j'habite à Villeurbannne". Puis ont suivi les sempiternelles remarques sur le fait qu'il ne faut pas se plaindre et qu'on fait aller la santé. J'en ai profité pour lui demander de venir manger le repas de Noël avec nous, et elle a accepté, disant "nous sommes que tous les deux" en guise de reproche. Mais comme je travaillais et n'avais pas beaucoup d'énergie pour parler (j'ai la poitrine en feu) elle a conclu en giflant "je vois que tu n'as pas grand chose à dire". Que te dire ? Tu n'écoutes pas de toute façon. Et les choses essentielles ne peuvent être dites, alors parler de la pluie et du beau temps...

Mais à la maison, lorsque j'eus relaté cet épisode, je m'en pris encore une de plus par ma femme "ne te laisse pas marcher sur les pieds". Et fais ci, et fais pas ça. Puis ce fut le refrain sur les enfants qui se prennent des remarques de leur grand-mère. Mais je m'en fous de vos jérémiades !

Alors, fête de fin d'année en famille ? Beuh ! J'ai plus besoin de solitude que de faire une représentation.
Et tous ces cadeaux à faire, sans la moindre envie ni idée. Pour l'instant j'en suis à un, il en reste plein d'autres.

Ce soir, je reste au chaud à la maison et ne vais pas courir à la chorale. Un peu de repos pour la voix. La dernière nuit fut sans interruption, mais j'ai les yeux en dessous des joues. Pas de médecin avant mardi prochain. D'ici-là, je sirote du sirop, à la bouteille, direct.

1 commentaire:

Calyste a dit…

Je t'embrasse, entre deux quintes.
Bises, R.