mercredi 30 décembre 2009

30 décembre

Alors que, la nuit à peine tombée, France 3 nous abreuve de femmes aux seins nus, lascives et aguichantes, le string bien caché dans la raie des fesses. Juste un petit -10 et cette incroyable facilité d'imposer un tel spectacle sous prétexte que ce sont des artistes et que Mireille Dumas est allée en personne faire un bout de causette avec elles. L'art n'est quand même pas une excuse à tout, mais tout est permis aux journalistes. Amen !

En parlant d'art, ce fut aujourd'hui notre visite bisannuelle de l'art contemporain. Il était temps, l'expo ferme ce dimanche.

Nous avons commencé par un bon repas chez R, ma femme étant bien sûr de la partie. R réussit bien des choses qu'il entreprend, allant même jusqu'à manier innovation et prise de risque. Je me suis régalé de sa tarte au navets et lardons.

Nous avons commencé la visite par la Sucrière et bien nous en a pris de venir tôt. Car vers 14h30, la file d'attente était gigantesque.
L'expo m'a plu, sachant montrer des objets du quotidien dans un contexte habituel, comme une chaise contre un mur, des objets déplacé, comme des camionnettes droites sur leur capot avant, des objets détournés, comme les bandes de film servant de murs à une cabane. J'ai bien aimé aussi les graffeurs taguant les murs, les mots pleuvant jusqu'au déluge, la ville miniature dans une pièce.
Je me suis fait reprendre par une gardienne alors que j'ouvrais des tiroirs sur des meubles. "On ne doit pas toucher les œuvres !" Mais alors, pourquoi y a-t-il des objets à voir dans ces tiroirs non fermés ? C'est bien pour les ouvrir, non ? Heureusement, on pouvait prendre des photos !

Toutes mes photos sont là !

Au MAC (musée d'art contemporain), deux étages de grands espaces nous réservaient du calme et de la couleur. Dans une petite pièce, Wong Hoy Cheong a revisité des tableaux exposés au Palias Saint Pierre de Lyon en mettant des personnes immigrées en France. Assez bien fait et parfois touchant. Par contre, il est parfois difficile de comprendre ce qu'on voit, surtout sans lire les panonceaux d'explications. Ce que je ne fais presque jamais car la tournure des phrases est tellement intellectuelle que le sens disparaît sous un verbiage de Culture (le paraître à l'état pur).
Heureusement, rien de vulgaire ni de sexuellement provoquant. On peut aussi constater l'usage presque généralisé des ordinateurs qui proposent vue et son pour une approche toute individuelle. Certains artistes nous donnent à voir de l'humain et plusieurs invitent à la réflexion sur la société.

Cette expo est un bon cru. Je vous la recommande, il en reste un peu.



Nous sommes repassés chez R prendre un thé et causer de tout et de rien, puis bisous et à une autre fois.

Dans la matinée, j'ai dû chercher du liquide pour ma direction assistée qui continue de fuir. Un comble puisque la fuite date exactement de ma visite chez un garagiste ! Le vendeur de ADS ne savait pas que ce genre de liquide pouvait exister, et il a cru bon de rajouter que pourtant son père était garagiste. Hou là ! le petit gars est un ignorant crasse. Du coup, je suis allé chez un autre garagiste qui ne peut prendre la voiture qu'à partir du 8 janvier... On n'est pas sorti de l'auberge !

La soirée est presque finie. Bonne nuit.

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