Sans paroles
Comme d'habitude, et par habitude, ce matin j'ai mis mon anorak au portemanteau de mon bureau.
Et puis, cinq minutes après m'être assis sur mon confortable et grandissime fauteuil noir, je fus gêné par un courant d'air froid me tombant sur les épaules.
Brrr, je n'aime pas les courants d'air.
En montant sur la table, je pus constater que le chauffage était froid. Je le coupai donc et me rassis pour dépiler mon courrier (1).
Mais voilà, mon nez se mit à couler et je ne tardai pas à éternuer comme une brute pas décoffrée.
Ce signe est sans équivoque chez moi : j'ai froid.
En fait je ne ressens pas le froid, mais mon corps me dit de façon très sonore de me rhabiller.
En l'occurrence, de m'habiller. Je remis donc mon anorak et le gardais toute la matinée, jusqu'à ce que le chauffage soit rétabli.
Ces éternuements, bien que pénibles, sont quand même pratiques puisqu'ils m'évitent de prendre réellement froid. Un avertissement que je ne maîtrise pas du tout mais dont je tiens compte. C'est amusant comme le corps a ses propres réactions (2).
(1) Non, je ne suis pas rassis. Enfin pas trop, bande de mauvaises langues !
(2) Le corps a bien des réactions. Toutes ne sont pas désagréables.
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