jeudi 1 janvier 2009

A l'an qué vin !

Je traduis : bonne année 2009 !
C'est classique et de bon ton, et ça change du bonjour habituel.

"A l'an qué vin !" : en levant nos verres, on fait bon accueil à la nouvelle année.

Hier, soirée chez des connaissances, en petit comité de six personnes. Deux autres couples, simples et accessibles.
Nous voici donc, ma femme et moi, vers le cours de la Liberté, à chercher une place de parking sous la pluie froide et dans la nuit. Un couple de jeunes s'abritaient sous un parapluie pour protéger des cheveux roses. Nous avons gravi les étages d'un des grands immeubles bourgeois pour entrer dans un appartement aux belles proportions. Rien de bien moderne, parfois assez disparate dans les décorations et les éléments architecturaux.
Nous avons chacun amené une partie du repas, pour nous ce fut l'apéritif. Ma femme avait donc fait petits fours et feuilletés. J'avais opté pour un Gewürztraminer vendanges tardives année 2000 que nous avons en fait dégusté avec les fruits de mer. Il était tout à fait génial, d'abord par sa belle couleur dorée, puis par son parfum sucré et doux.
Je me suis laissé tenter par les huitres qui, ma foi, sont bien passées, poussées par les écrevisses.
Une assiette de champignons-riz et quelques poulets plus tard, il était déjà minuit.
Cris et pétards dans la rue, bises et poignées de mains dans la maison, l'année nouvelle était arrivée.
Il me fut impossible de goûter au fromage. Mais j'ai accepté une tranche d'une belle bûche en robe chocolatée baignée de crème anglaise. Slurp !
Nous avons fini autour d'une table basse, buvant de la tisane.
Point de jeux idiots, que des discussions, quelques rires, des souvenirs évoqués, des nouvelles du travail de chacun, quelques indications sur les aventures des enfants. Des échanges sympathiques qui nous ont menés d'une année à l'autre.

Nous sommes rentrés après S², puis levé vers dix heures. Bizarrement, j'avais faim. S² a émergé malade et sa mère a dû changer les draps. L'alcool et certains mélangent ne lui ont pas réussi. Il faut bien faire son expérience, paraît-il.

Le concert du nouvel an s'achève, je reprends les vœux de Daniel Barenboim concernant la paix et la justice, au Moyen-Orient et ailleurs.

Allez hop ! C'est reparti !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mouarf pour S², et oui chacun fait sa propre (ou moins propre) expérience!!!