Retour au boulot
Nouvelle année et reprise du boulot imposent des rituels socialement convenus.
Je ne m'y suis pas soustrait aujourd'hui et me suis fendu d'un "bonne année !" à la place du bonjour matinal.
Heureusement, comme dans les montagnes, les autres répondaient en écho, avec des variantes dont la plus remarquable a été "mes meilleurs vœux".
Franchement, je n'ai pas de mal à discerner le vrai du faux. Tous les souhaits ne sont pas authentiques et encore moins spontanés.
Voilà l'exemple typique de ce qu'il faut faire par obligation sociale sans échappatoire possible. On y croit encore moins qu'au père noël. Mais on se doit de le faire.
Les plus vieux insistent étrangement sur la santé. Comme pour conjurer un mauvais sort ou par pure expérience de défaillances passées.
Les plus jeunes préfèrent parler de bonne(s) résolution(s), comme pour s'absoudre déjà des turpitudes à venir auxquelles ils aspirent avidement.
Et moi (, pauvre de moi) j'évite les bonnes résolutions, car je sais bien que je ne veux pas me repentir. Mon œil est par contre attiré, tout juste à peine dans la périphérie, par une bonne santé, car une très bonne mutuelle ne suffit pas à nous préserver des maux du corps ou de l'âme.
Alors quoi, faut-il réellement souhaiter quelque chose, comme si un souhait pouvait se réaliser ?
Une bonne année, c'est bon à dire, en attendant qu'elle passe et advienne, bonne ou mauvaise ou incomplète. C'est bon à entendre, on se met dans un flot de pensées positives. On jette un regard ouvert sur l'avenir.
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