mardi 2 octobre 2007

Quels sont tes rêves, coco ?

Ce matin, juste avant mon réveil vers 7 heures, je rêvais.
Pas d'un sujet qui donne la trique (je n'ai pas besoin de rêver pour ça).

Je raconte, et après j'explique.

Je me retrouve dans une salle de restaurant, autour d'une table de réunion (vaste) avec d'autres personnes de tous âges que je ne connais pas. Intuitivement, je sais qu'il s'agit d'une réunion à mon boulot.
Sont là aussi des managers (ces gens qui gagnent plus que toi et qui et qui ne veulent pas que ton salaire augmente) qui annoncent que tous ceux qui sont ici sont licenciés. Les raisons sont foireuses, du genre économiques.
J'encaisse le coup car, dans le fond, je m'y attendais.
Je souhaite ensuite repartir chez moi et cherche ma voiture dans plusieurs parkings qui bordent le restaurant (c'est vraiment immense). J'ai beau regarder partout, je ne la trouve pas. Personne ne peut me ramener chez moi, je suis coincé là.
Je vais alors à la réception pour demander un téléphone pour prévenir la gendarmerie du vol de mon véhicule. Une personne me tend un combiné sur lequel j'essaie vainement de composer le numéro. Je m'embrouille, mes doigts ne font que bafouiller sur le clavier trop petit. Je recommence la saisie à plusieurs reprises, sans succès. Je commence à désespérer.
Lorsque je crois enfin y parvenir, ce ne sont pas des chiffres qui s'affichent sur l'écran mais des petits dessins. Voyant une épée parmi les dessins, le réceptionniste me dit que c'est un très mauvais signe. Je me demande alors ce qui peut bien m'arriver de plus. Un sentiment intense de résignation m'accable.

Puis la chasse d'eau me réveille. J'en suis presque content.

Notre boîte, celle-là-même pour qui j'ai bossé pendant des années sans compter mes heures, a décidé de transférer son activité en Inde. Il paraît que les coûts y sont moins chers. Tout bénef pour les actionnaires, mais les employés européens vont progressivement être lourdés. Pour ne pas dire que ce sont des licenciements, une vaste escroquerie au volontariat (forcé) est mis en place. Je sais que rien ne changera le cours des choses. Les parisiens sont les premiers à en faire les frais. En attendant, le pdg vient de partir à la "retraite" en nous écrivant une lettre à la fois triomphante et sentimentale : "je ne vous oublierai jamais". Moi non plus, moi non plus.

Hier soir, J'ai passé la soirée avec R pour la première fois. En me raccompagnant à ma voiture, il me demande où je l'ai garée et avant que j'ai donné une réponse correcte, il me dit que les voitures sont facilement volées dans la rue où elle est. J'ai de suite visualisé ma place occupée par une autre... Mais elle était bien là, ouf !

Le téléphone portable possède deux inconvénients majeurs : les touches sont toutes petites et peu pratiques, et la luminosité et trop faible en pleine journée. Ce qui fait que je n'aime pas trop m'en servir. Je n'y vois rien et je ne suis pas sûr d'obtenir ce que je veux.

Quant à l'épée, et bien, je me demande si ce n'est pas un objet que j'ai vu chez R. Je ne pense pourtant pas que ce soit un mauvais signe, même s'il est clair que celui-ci pourrait pourfendre celui-là.

Aucun commentaire: