vendredi 27 février 2009

Comme des mecs

L'autre matin, en fait jeudi, je me rendais au métro et sur le trottoir devant moi marchait une personne habillée en noir. Comme je la rattrapais et que le trottoir n'était pas assez large pour deux, je me suis focalisé sur la silhouette. Grande et large, vêtue d'un long manteau en laine aux pans flottants, fichue de longs cheveux assez raides faisant écho au manteau. J'ai fini par penser que cette nana était imposante. Mais les godasses, ... les godasses sont assez mastocs et font plutôt masculin. Par bonheur, elle prend le raccourci qui passe par le petit parc. Je poursuis tout droit et la regarde de côté puis de face une fois que je l'ai doublée. Hé ! Quelle surprise, ce n'est pas une femme mais un mec. Brrr, quelle mise en scène ! Je l'imagine en docteur d'un siècle passé.

Hier, en début d'après-midi, nous avions une réunion d'information imposée par une c......e. En soi, pas de quoi fouetter un chat et j'y suis allé confiant, d'autant que l'animateur est sympa. Nous sommes huit autour de la table, l'ambiance est bonne enfant quand la présentation commence.
Cinq minutes après, en retard, arrive un mec que je ne supporte pas. Il a certes des responsabilités, mais il est puant, imbu de lui-même, méprisant pour les autres, et il va certainement poser des questions tout en dénigrant le sujet. Et, il va insister, intervenir à temps et à contre-temps, faire chier tout le monde par ses remarques déplacées. Je me prépare au pire.
Et le pire arrive, doucement d'abord, puis franchement. Il intervient comme je m'y attendait.
A la troisième intervention, l'animateur lui dit bien face que ça suffit, de se taire sinon il va s'énerver. Ah ! Je n'avais jamais entendu ce genre de propos dans une réunion. Le mec ne répond rien et se tait jusqu'à la fin de la réunion qui a pu se dérouler tranquillement. Bien sûr, ça a jeté un froid, mais c'était un vrai bonheur de voir le soufflet s'abattre sur ce type.
J'en ai reparlé avec l'animateur peu après et l'ai remercié vivement. Il était content de lui. En voilà un qui a des couilles !

Le monde est-il donc qu'un vaste champ où certains paradent et d'autres se battent ?

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