lundi 6 octobre 2008

A domani

En quittant mon boulot aujourd'hui, j'ai pensé "a domani", ce qui est pour moi de l'italien, mais je ne suis sûr ni de la prononciation et encore moins de l'écriture. Je n'ai jamais fait d'italien à l'école, mais ce bout de phrase me reste de mon père. Comme d'autres en arabe, des mots, des expressions.
Tout ça provient de mon père.

L'italien lorsqu'il a fait la campagne d'Italie en 1944, l'arabe alors qu'il était engagé volontaire auparavant dans l'armée française en Afrique du Nord puis en 1957 pour le travail.

La réminiscence de ces mots m'ont rappelé combien il aimait nous les dire, parce qu'il aimait rencontrer les gens dans ce qu'ils étaient. Il a appris leur langue et prenait plaisir à la parler avec eux. Souvent, je l'ai vu et entendu discuter en souriant avec des harkis dans le sud de la France. Il savait s'adapter, entrer en contact.

Cet aspect de sa personnalité est à rapprocher de son plaisir de chanter, du profane, du religieux, du profane surtout. Chanter, parler une autre langue avec des inconnus pour mieux communiquer. Il aimait tout ça et a su le partager.

C'est un chaînon de notre tradition orale.

1 commentaire:

Calyste a dit…

Tu as bien écrit. Pour la prononciation, je te dirai demain. Alors, a domani, J., et mille bacci.
R.