dimanche 1 janvier 2012

Première journée

L'an neuf. De numéro 2012.

Il a commencé quand tout le monde s'est mis à hurler. Quoiqu'il y en avait un qui gueulait depuis une demi-heure. Il pleuvait dru, mais cela n'a pas empêché le tir d'un feu d'artifice juste au coin de la rue. Sympa. Des voisins à leurs balcons applaudissaient. Les hurlements ont continué, comme si on égorgeait un porc.
Un sms d'une provenance inconnue et non signé disait "TOUT MES VŒUX POUR 2012". C'est gentil merci :)

La nuit fut courte.

La matinée s'est traînée devant télé et internet. En quelque sorte, l'année a commencé comme elle avait finie, pas la peine de préciser comment. Sorti de la douche, je me suis mis à faire le repas : des carottes aux lardons. Elles furent fameusement fondantes. Les crêpes de la veille firent un bon écrin à pommes et poires cuites, couronnées de crème chantilly.

Un bon bout de soleil a chauffé confortablement la salle à manger. Il fait chaud, il fait beau après la pluie de la nuit.

Chez ma mère, nous avons pris des nouvelles de son mari qui a eu un petit accident de tuyauterie la semaine dernière. Il reste fatigué et essoufflé. Tout ça n'est pas bon signe. Nous avons bu de la tisane et grignoté des chocolats ou gâteaux secs. Au bout d'une heure et demie nus avons été invités à leur 80 ans en juillet. Puis le fils du mari de ma mère et sa femme sont arrivés alors que nous allions partir. Eux n'étaient pas au courant des ennuis du père et beau-père, car "ils avaient bien assez de problème comme ça". Je hais ce culte de la cachoterie et du mensonge.

Voilà. Ah si, j'ai posté une photo et souhaité une bonne année. Ce qui est marrant, c'est que c'est la plus hard du lot, mais ça tombe comme ça, je les publie dans l'ordre.

Sinon j'ai poursuivi la lecture du gros livre sur la cathédrale. Pour l'instant, je suis plutôt déçu du manque d'explication claire et des schémas mal commenté.

Demain, un nouveau jour de cette nouvelle année. Toujours en attente de l'inespéré. Non je ne me soigne pas, je garde l'espoir tout en ne faisant plus rien de rien pour forcer les choses. Aller, bises à tous et baveuses à certains.

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