lundi 2 janvier 2012

Bonnanée

Retour au boulot aujourd'hui. Pour une fois, et contrairement à ce qui s'est passé pendant mes vacances, j'ai dormi jusqu'à 8 heures ce matin. autant dire que je ne suis pas arrivé tôt au boulot ! Les rues sont encore assez vides, et tant mieux.

Journée grise, voire pluvieuse, il a fallu se fendre de multiples "bonne année" tout en serrant les paluches et faisant des bises. Et encore, certaines personnes ne sont pas là ce 2 janvier. Ne pas oublier de se laver les mains, hein.

J'avoue être désarçonné de devoir souhaiter une bonne année, sachant toutes les tuiles qui peuvent nous tomber dessus. Comme Yann dont la femme va être opérée d'un cancer du sein. Bon, on peut toujours faire un souhait, on a finalement peu de risques de se tromper. Et un souhait est un souhait, ce n'est quand même pas une prédiction de boule de cristal.
Le pire reste de devoir dire "bonne année" à quelqu'un à qui on voudrait dire "mauvaise année". Yeurk ! Ça me fait toujours mal à la langue.

Demain, on recommence le marathon.

Note à moi-même : ne pas se trouver à discuter dans le couloir vers midi, il y a trop de passage.

La trêve a été partagée par bien du monde car le nombre de mails étaient ridicule et personne ne m'a appelé. Nous avons eu droit au vœux de l'ancien ministre et de son bras droit français. Un seul mot d'ordre : rentabilité. Ça sent la mise au rencard. De toute façon, je crois qu'ils sont là pour ça.

Je me suis fendu d'un petit tour au parc, histoire de m'aérer et j'ai réussi à me faire draguer. Bon, le mec ne me plaisait pas tant que ça et j'ai été soulagé lorsqu'il a renoncé. Mes mains sentaient bon la menthe poivrée, les allées étaient gadouilleuses à souhait, les fesses des coureurs étaient constellées de tâches de boue, les jolis chats jaunes étaient sous la lampe chauffantes, les ruches étaient en arc de cercle dans un pré à l'herbe folle. L'homme au chien m'a dépassé en courant. Les jours rallongent.

Aucun commentaire: