vendredi 1 mai 2009

Premier mai

A chaque fois, on se dit que ce n'est pas pareil, puisqu'à jour nouveau plaisir nouveau.
Et puis, non. C'est pareil. Presque.

Ce matin, pas de bus dans les rues désertes de la ville. Nous filons vers Belleville retrouver M² et son F pour faire une balade à rollers sur la voie verte. Le temps est beau et moins que je ne le craignais avec un petit vent du nord. Au péage, je crie des explications à la conductrice devant nous qui ne sait pas où insérer sa carte bleue. Ah ! Gueuler fait du bien !

Nous arrivons du nord et de sud, sur le parking, en même temps. Précision et simplicité des rendez-vous. Les préparations vont bon train et nous voilà chaussés et roulant. La campagne est belle, les vignes couvrent les terrains en pente, ça pue parfois le purin. Très peu de monde, il est encore tôt et mon regard s'accroche avec celui d'un coureur. Échange bref d'informations et de désir peut-être.
Nous montons peu à peu, longeant la rivière. Une pause à Cercié nous permet de faire une photo de groupe. Le soleil est chaud, j'enlève le coupe-vent rouge.

Dans les champs, le jeunes vaux essaient de découvrir l'herbe verte. Parfois, nous croisons des cyclistes, plus rarement des rollers.

Les onze kilomètres sont assez vite avalés, bien que montant tout du long. J'ai faim. Nous nous attablons tous les sept et commençons le pic-nique amoureusement préparé par ma femme. Je me régale des cornichons. J'ai quand même enlevé mes rollers pour mettre mes pieds à l'air. Les mouches ne sont pas tombées par terre.

F et S² échangent les platines de leurs patins, mauvaise bonne idée dans le fond. Les nuages se font plus présents, je remets le coupe-vent rouge. Nous repartons, dans le sens de la descente. Ça file tout seul, d'autant que le vent est dans le dos.
Nous perdons rapidement de vue les deux garçons, mais à l'intersection suivante, j'en vois un au sol. S² n'a pu éviter une chute contre un poteau. Il est sonné mais rien de cassé. Il a juste un peu oublier qu'il n'avait plus de frein et que pour s'arrêter, il lui fallait employer une autre technique. Nous pouvons repartir, en convoi, à une allure qui restera raisonnable. Peu à peu, S² se remet à parler, signe que ça va mieux.

L'après-midi est entamée et nous voyons de plus en plus de familles en vélo ou rollers. Au parking, toutes les tables de pic-nique sont occupées par des armées de famille. Les voitures débordent du parking. Des gens arrivent, nous partons. Retour par l'autoroute, assez vide aussi.

Cette petite rando était fort sympatique si ce n'est la chute de S² (1- il aurait pu nous attendre pour qu'on le voit se crouter, 2- il paraît que les jeunes doivent faire leurs expériences, mais j'ai toujours pensé que les expériences des autres étaient bonnes à prendre aussi). Vivement les 22 prochains kilomètres en famille !

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