dimanche 3 mai 2009

Promenade verte

Que faire un dimanche après-midi lorsqu'il fait beau ? Une petite balade dans la verdure !

A un quart d'heure en voiture de chez moi, porte à porte, se trouve les anciens méandres du Rhône dont une grande partie est actuellement occupée par le parc de Miribel-Jonage.
En plus des plages, des prairies et des sous-bois, il existe des parcours pour cyclistes et de très nombreux chemins à travers les bois et les champs, loin des endroits hyper-fréquentés.

Une des possibilités est de garer sa voiture au parking sous le pont de l'autoroute, au bout de la route des centres équestres, côté Miribel. Un chemin bien taillé part en longeant le Rhône. Peu à peu, le bruit de l'autoroute disparaît, encore plus vite si c'est le vent du sud. Sur l'autre rive, on aperçoit à travers les feuillages des formes allongées sur les galets. Le chemin trace à travers les arbres puis s'écarte pour encadrer des champs. Des cyclistes passent, en famille, seuls ou en bande. Les prés sont plein de fleurs, de pissenlits, d'herbe ondoyante, d'orchidées.
On peut aller très loin, jusqu'au bout de cette grande terre enclavée amoureusement entre les deux bras du Rhône.

On peut aussi se laisser prendre, comme l'eau d'antan, par un des bras mort et sec du Rhône qui nous mène à un lac. Ceux qui aiment peuvent s'adonner à la pèche, pic-niquer ou se faire bronzer. Ici, peu de monde car les voitures ne viennent pas. L'endroit est donc calme et sent bon la tranquillité. Seuls les oiseaux font du barouf lors des joutes amoureuses.

Les chemins sont larges ou étroits, et j'aime beaucoup les chemins étroits qui serpentent sous les arbres, discrets, parfumés, tamisant le soleil. Le Rhône refait surface dans un petit bras lové dans les galets. Poissons et grenouilles sont les habitants des ces lieux humides. Les pêcheurs jouent de la mouche, les cyclistes jouent du braquet. D'autres lacs, plus grands et tous reliés entre eux, accueillent les marcheurs qui ont poussé jusque là. Puis, bientôt, une nouvelle zone sera ouverte au public, abritant des marais et toute une faune à poil et à plume.

Dans une trouée des arbres et par dessus l'eau, on peut voir le bout du crayon et la basilique de Fourvière. Nous ne sommes pas loin de Lyon et pourtant dans la nature sauvage.


Pour les amateur de calme et de grand air, cette immense partie du parc est un éden. Pour les sportifs, c'est un grand terrain de jeu à deux pas de l'agglomération.

Mais dans le parc, nombre de familles et de groupes sont venus faire un barbecue, l'air embaume la merguez chaude et la fumée de charbon de bois. Il y a de la place pour tous.

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