jeudi 23 avril 2009

Europa Park - Jour 2

La nuit dans un hôtel peut réserver des surprises, mais là, que des bonnes. La nuit fut sûrement réparatrice et j'avais pris la précaution de boucher mes oreilles. Partager le grand lit avec S² n'a posé aucun problème, je n'ai même pas remarqué qu'il était là.
Dès le lever, un seul objectif est à atteindre : se rendre au petit déjeuner pour se baffrer. Comme toujours, le petit dej' est compris dans le prix de la chambre et nous en profitons au maximum. Une dame nous place dans un endroit sombre dans une des nombreuses salles à manger du rez de chaussée de l'hôtel. Puis nous partons à la découverte des buffets variés autant sucrés que salés. Je prends et reprends du sucré, sans pour autant exagérer. T² trouve des œufs durs de toutes les couleurs, car Pâques vient juste de passer. Mais le temps passe, nous repartons boucler les bagages dans la chambre et je vais payer la note du séjour. Comme la veille, je retrouve la même réceptionniste, avec grand plaisir. Je rends les clés, nous ne pourrons pas revenir.

Nous arrivons au parc un peu trop tard, enfin on aurait pu arriver plus tôt vers 8h30. Nous filons direct au Blue Fire et, dans la file d'attente, je téléphone à ma femme pour donner des nouvelles.
Le voyage dans les airs est toujours aussi génial et les filles se sentent plus alertes en sortant. Dommage que la boutique des photos soit fermée, nous ne verrons pas nos tronches hilares ou étonnées sur les écrans.

Nous traversons l'Islande, la Scandinavie, la Russie pour aller en Grèce faire un tour sur le Pégaze. La queue est toute petite et le tour de manège aussi. J'en fais une bonne vidéo.
Nous refaisons le Poséidon, avec une attente plus longue. C'est une bonne occasion de discuter de tout et de rien, principalement de rien, juste pour être ensemble. Comme toujours, nous nous faisons copieusement arroser et encore plus par un enfant qui fait gicler de l'eau sur nous avec un pistolet déguisé en dauphin. Une fois sortis, T² et moi allons nous occuper de son cas. L'enfant est toujours à son poste, une capuche sur la tête, car le dauphin crache aussi sur l'arroseur. Je soulève un peu sa capuche pendant que T² verse de sa bouteille d'eau sur la tête de notre agresseur. Il ou elle est étonné, voire dépité, mais sa mère à quelques pas de là, se bidonne.

Nous ne quittons pas la Grèce pour faire Atlantis, circuit dans lequel on doit tirer au laser sur des monstres marins. Je fais un score encore meilleur que la veille.
Nous voyons passer un groupe de mascotte du parc, puis nous faisons un peu d'attente pour le spectacle sur glace. Nous avons la chance de nous retrouver au deuxième rang, et cette année, on peut faire des photos et de films. Le groupe de danseur sur glace est excellent, ainsi que le clown qui chauffe la salle et le contorsionniste en blanc.
Il est déjà l'heure de déjeuner et nous trouvons deux bancs, au soleil, derrière la Petite France. Ça fait du bien de s'arrêter.

L'estomac rempli, nous allons vérifier que tout est bien accroché en voltigeant avec le Sylver Star. Il devient difficile de se déplacer fluidement dans le parc et la file d'attente du grand huit est d'une heure. Diantre ! Mais on la fera, dans la bonne humeur et la foule qui serpente. Nous prenons place sur la dernière rangée de sièges, car, avec le premier rang, c'est l'endroit où l'on aura le plus de sensations. Nous faisons le parcours à grande vitesse (vers les 130 km/h), les mains en l'air, les bouches ouvertes. Plus d'une fois, je décolle du siège, ce qui me ravit. Chaque nouvelle bosse ou descente réserve son lot de plaisirs et c'est avec regret que nous retournons sur le plancher des vaches.

A partir de là, nous décidons de commencer à faire les boutiques qui sont assez nombreuses dans ce parc. Chacun veut ramener un souvenir, utile ou non, et j'achèterai un magnet pour le frigo et un tigre en peluche pour ma femme. Les files d'attente des attractions sont très longues, et nous en profitons pour faire les attractions réservées aux petits, en Italie et en Russie, sur des thèmes populaires ou folkloriques.

Nous ne sommes toujours pas tentés par Mir, mais pour ne pas en rester là, nous allons à Atlantica. Et là, non de non, la queue est longue. Moins que celle du Blue Fire qui était de 120 minutes quand nous y sommes passés. Pas question de piétiner pendant deux heures ! Une heure est le maximum acceptable.
Et c'est ce que nous ferons à Atlantica, pour une descente de 10 secondes... et un trempage en règle.
Il fait toujours très beau et très chaud, mais il va falloir partir. Nous nous dirigeons mollement vers l'Espagne où S² s'achète une glace, une dernière, si onctueuse.

Mais juste avant, nous avons plongé dans les entrailles de la mine où un dragon a craché du feu à notre passage. Dans cette mine passent aussi les bûches sur leur canal aquatique et le train express des Alpes. Un très beau décors qui offre une ambiance de mystères. Et cette année, ça sent la citronnelle.
La voiture nous attend où je l'ai laissé, à l'ombre. Je l'amène devant l'entrée de l'hôtel et les enfants chargent les valises qu'ils ont reprises dans la bagagerie. Il faut y aller, à contrecoeur, mais il reste de la route à faire. Juste avant, nous allons au lidl pour faire nos dernières emplettes, du chocolat pour l'essentiel car il est moins cher qu'en France.
Adieu Europa Parc, bonjour maison. Entre les deux, des kilomètres, de la fatigue et des souvenirs.
On y retourne quand ?

Les autres billets : Jour 0 et Jour 1

4 commentaires:

Calyste a dit…

Tout ça me rappelle beaucoup de souvenirs!
Bises,R.

JaHoVil a dit…

Oui, c'est pour ça que j'y retourne, enfin pour faire des souvenirs.
Bises, J.

Georges a dit…

Quand on réserve une chambre dans un hôtel, il est possible de demander une twin, c'est à dire uen chambre à deux lits séparés. La plupart des chambres sont des twins, car c'est ce que les groupes veulent.

JaHoVil a dit…

Dans ce genre d'hôtel, il vaut mieux avoir le plus de lits possible pour optimiser le prix. La veille, nous avions pris des chambres duo dans le F1 car il n'y avait pas de chambres à quatre.