dimanche 31 janvier 2010

Cuisine du samanche

N'ayant pas mis le nez dehors ce samanche, hormis pour prendre l'air sur le balcon, j'ai pris du temps pour faire la cuisine et un peu de ménage.
Ce fut donc un bœuf bourguignon, carottes et champignons, samedi et dimanche un poulet à la crème accompagné de choux vert nature. Simple et savoureux.

L'aspirateur prit moins de temps et fut suivi de la serpillère. Simple et à peine fatiguant.

Il neigeait hier soir quand je me suis couché. De gros flocons qui tenaient sur la route et les voitures.

Balivernes, mais il faut bien écrire - des choses - dans un blog.

Impromptu

Je dois avouer que lorsque j'ai vu son mail, mon petit cœur a reçu une dose d'adrénaline. Et je me suis demandé si je devais l'appeler, comme il me l'écrivait. Car, rien sur ces semaines de silence et rien en réponse à mes questions, de politesse - je sais. Je suis donc passé à la lecture des autres mails, me disant que je n'allais pas l'appeler, surtout pas pour faire ce qu'il voulait. Je ne suis pas à sa botte. J'ai malgré tout pesé mon envie de le revoir, et puis je l'ai dédouané de volonté mesquine, lui donnant l'absolution de toute intention mauvaise.
C'était déjà bien qu'il m'écrive.

Je n'aime pas être en attente de quelqu'un, je n'aime pas me sentir dépendant, ni même accroché.

J'ai rapidement décidé de l'appeler. Finalement, pourquoi attendre ? Il était de nouveau à Lyon, disponible. C'est assez bien qu'il ait pensé à moi. Et si je venais pour prendre l'apéro ? Bonne idée ! Le temps de prévenir "la maison" que je pars à un apéro, et me voilà dans la voiture à pester contre la circulation qui n'en est pas une.

Il est là, habillé d'un polo léger, dans son hall d'entrée. Il poursuit, comme il me l'avait dit, son cours d'anglais au téléphone. L'affaire d'une minute. Et le voici, tout sourire, devant moi. Les longs discours sur les secrets de nos vies seront pour tout à l'heure. Là, tout de suite et naturellement, nous nous embrassons. Une bonne façon de relier le contact.

Quelques heures plus tard, quelques verres de jus d'orange et une pizza, je rentre chez moi, déclinant l'offre de dormir avec lui. Ce qui n'est pas prévu est souvent ... dérangeant mais je sais m'en arranger. Cette fois, il n'y aura qu'un seul impromptu.

Demain sera un autre jour, pourquoi en douter ?

mardi 26 janvier 2010

Goutte pour goutte

Une parole de trop, mal dite, mal comprise, c'est une ultime goutte.

Une ultime goutte dont on ne retient pas le tumulte et d'autres paroles sortent et vont frapper les murs et les cœurs.

Une goutte tombe du cœur saignant, une autre monte jusqu'aux yeux. Puis deux gouttes, puis trois, puis tout un ruisseau qui ne tarira que bien des kilomètres plus loin. Sans qu'aucune parole ne viennent assécher ni les larmes, ni les douleurs. Une autre fois, peut-être ?

Il faut absolument que j'apprenne à me taire.

lundi 25 janvier 2010

Du rien

A une certaine période de sa vie, l'homme, ou la femme, est atteint d'une grande envie de ne rien faire. Enfin, rien de bien constructif. Lézarder, musarder, rêvasser, mais rien de concret. Il est même des personnes qui en font leur idéal de vie, toute leur vie. Ceux-là ne sont pas bien vus, généralement.

J'ai toujours dit que j'étais un fainéant dans mon boulot, non pas que je ne voulais rien faire, je ne comptais pas mes heures, mais cela voulait dire que je préférai me creuser les méninges pour pondre un chouette programme (en chier, quoi) qui m'économiserai bien du temps par la suite. Cela s'appelle "l'industrialisation" ou l'amour du travail bien fait.

Il se trouve que mes enfants ont tous passé cette phase de fainéantise. Mais le dernier a fait encore mieux.

Il a préféré jouer le faignant.

Comment ça ? Faignant et fainéant sont deux synonymes, non ? Pas complètement.

Le fainéant ne fait rien, il "fait néant". Un faiseur de néant.
Le faignant, lui, en plus de ne rien faire, feint de faire. Feindre, c'est faire semblant de faire mais sans rien produire. C'est donc, en plus de la paresse, le mensonge qui est utilisé.

Comment se rendre compte qu'on a à faire à un faignant et non à un fainéant ? D'abord par le manque de résultat, puis par les subterfuges servant à faire croire que, par exemple, on travaille sur son bureau. Et il suffit de passer dans le couloir pour entendre tout à coup un bruit de tiroir qui se ferme vivement ou d'un livre que l'on jette sur le bureau. Pas besoin d'aller vérifier, le faignant est expert en dissimulation et en vraisemblance.

Le fainéant est pénible dans le quotidien, mais le faignant est insupportable de part ses mensonges répétés.

Feindre, faignant, fainéant.

(mais qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu pour mériter ça ?)

Enfilade

Je ne sais pas comment elle s'est retrouvée cabossée, mais elle l'est.
J'ai commencé à redresser et à arrondir les angles, mais faute d'un instrument adapté, je n'ai pas pu lui rendre son apparence première.
A se demander si son côté obscure ne gagne pas sur son côté lumière. Peut-être a-t-elle été manipulée trop violemment ? Pourtant elle ne participe pas à tout, elle est mise au placard quand les actions deviennent chaudes. Et même certaines nuits quand elle a tendance à tourner en rond et qu'elle chavire sens dessus-dessous.

Elle a bien un dessus et un dessous, un devant et un derrière, mais elle accepte d'être enfilée par les deux côté, elle n'est pas regardante. Il semble même qu'elle aime cela. Et moi aussi.

Nous nous fréquentons depuis bien des années et je pense que cela va encore durer, cabossée ou pas, je l'enfilerai à temps et à contre-temps.

dimanche 24 janvier 2010

Franck a eu 30 ans

Je ne connaissais même pas Franck il y a un an. Enfin pas directement, je savais qu'il existait et avais entendu parler de quelques unes de ses occupations.

Et aujourd'hui, c'était la fête pour ses 30 ans, avec ses amis et sa famille.

Sympathiquement, nous étions tous invités à cette anniversaire. Tous, cela veut dire mes quatre enfants, ma femme, et les deux pièces rapportées. Quel est donc le lien avec Franck ? C'est ma fille M². Depuis qu'ils sont ensemble (je n'ose même plus dire "sortent"), nous avons pu faire différentes activités communes, comme les 24 heures du Mans Roller. Et c'est vrai et pas faux que Franck est un garçon sympathique. Je devrais dire "homme", mais non, je le vois comme un garçon.

Alors, cette journée était la première où nous rencontrions les parents de Franck et sa famille proche. Il ne faut pas rater les premières.

Nous étions dans la dernière salle d'un restaurant, un peu serrés mais au chaud. Nous avons bien sûr fait une tables de vieux et les jeunes se sont regroupés par zone de connaissance, évitant de se mélanger. Les parents de Franck nous faisaient face, sa tante à ma droite, ma femme à gauche. Le brouhaha ne facilitait pas les conversations intimistes ni les réflexions profondes. Nous nous sommes contentés de quelques sujets faciles qui permettent de faire connaissance et ne demandent pas d'opinion tranchée. Des gens agréables, que nous aurons plaisir à revoir, j'espère avant les 40 ans de Franck.

Deux tranches savoureuses de cette après-midi, à partager :
- l'affirmation répétée, personnellement et publiquement, que M² était gentille et apportait à Franck que du bonheur, qu'il avait "tiré le bon numéro". J'en aurais rougi si je rougissais.
- la rencontre du grand-père de cette famille, un homme de plus de 85 ans, vif et volontaire. Il est venu s'assoir à côté de moi et m'a simplement posé des questions sur ce que je faisais, puis nous avons papoté amicalement. J'aimerais être un grand-père comme ça.

Nous avons bien mangé, c'est important, dans un restaurant aux propriétaires très intéressants. J'ai pu discuter avec bien des personnes, un peu brièvement parfois.
C'est étrange de se dire que deux personnes qui se rencontrent entraînent la rencontre de deux mondes. Différences, ressemblances, découvertes, bien-entendus. Méli-mélo de gens à la croisée de ces chemins.

On s'est revus

(Thom, "On s'est revus" est à la fois au singulier et au pluriel, car la bonne expression est "nous nous sommes revus"... le langage parlé donne des effets bizarres à l'écrit).

Ayant rendez-vous avec Christine à 10h30 dans un café, je me suis permis une séance de soldes. C'était parfait, car les magasins étaient encore vides et il restait suffisamment de choix dans les rayons. Même pour les tailles. Un charmant jeune vendeur noir, à l'accent des banlieues (de plus en plus de jeunes parlent avec cet accent) a pu me servir efficacement. Deux chemise, un pull et un pantalon pour 88 euros. Malgré cet aide précieux, je suis arrivé un peu en retard au rendez-vous...

Ce que Christine n'a pas raté de me faire remarquer. Elle était assise toute seule et, après avoir éliminé une femme plus vielle et une plus jeune avec une poussette, et devant son grand sourire je me suis dirigé vers elle, cherchant à reconnaître ce que j'avais connu de son visage et que ma mémoire avait en grande partie oublié. Cela faisait 25 ans que nous ne nous étions pas vus.
De la collégienne, il restait tout le parfum de jeunesse, de vivacité et... de complexité.
Nous avons refait surgir des quantité de souvenirs, et j'ai eu la confirmation que les miens étaient assez sélectifs. Christine avait senti que les mecs pouvaient tout aussi bien m'intéresser et me trouvait doux à cette époque. De fait, seuls les mecs m'intéressaient mais j'appréciais les filles comme elle. Nous avons ensuite mélangé vie actuelle et vie passée, dans un grand méli-mélo des genres.
J'ai eu l'impression qu'elle souhaitait vivement qu'on se revoie bientôt et régulièrement. Je ne suis pas contre, mais j'aime assez ma tranquillité. Heureusement, elle m'a confirmé que je n'était pas son amoureux de l'époque, ce qui ne risque pas de le devenir maintenant.
Ce qui est curieux, c'est que la vie de Christine est à l'image de la jeune fille qu'elle était, compliquée, souriante sur le devant, généreuse, tourmentée, sensible.

Certes, nous nous reverrons. Mais comme elle l'a dit, qu'allons-nous nous raconter ? Et moi, je me demande si nous pourrons redevenir amis, si même nous le devons.

mardi 19 janvier 2010

Si Dieu

En zappant de chaîne en chaîne, je suis passé sur une émission où un intervenant, dans un passage au grill d'un invité, posait la question suivante :
"si Dieu existe, comment peut-il permettre cela ?".

Le tremblement de terre en Haïti n'a pas ébranlé que cette île mais aussi bien des consciences.
Mais que fait Dieu ? Que fait-il devant la souffrance des hommes ?

Cette question peut paraître légitime, comme une expression d'une vraie souffrance et d'une incompréhension totale face à un événement insoutenable. Qui n'a pas dit cela un jour ?

Alors, prenons les choses dans l'autre sens, pour tenter de répondre.

Dieu existe, il ne permet pas les morts dans les tremblements de terre. A ce compte-là, il élimine tous les accidents et empêche les naufrages, les incendies, les inondations, les tsunamis, les glissements de terrain, les horreurs qui ne dépendent pas des actions humaines.
Oui, parce que si ce Dieu ne gère pas tout ça, s'il fait du tri entre ce qu'il veut sauver et ce qu'il veut laisser crever ce n'est pas un Dieu, c'est un despote.

Donc, on va dire que Dieu n'existe pas. Parce que la question porte en fait cette réponse en elle-même. Mise en balance de l'existence de Dieu et de l'absurdité de certains événements dans une fausse question.

Pourtant, cette affirmation ne tient pas. Dieu existe, tremblement de terre ou pas. Et ce n'est pas un dieu despote ou qui prend plaisir au malheur des gens.

Cet homme qui posait cette question qui est une affirmation, cet homme ne croit pas en Dieu. Alors pourquoi pose-t-il cette question ? Il devrait bien plutôt demander pourquoi les hommes permettent la famine, les sans-abris, les déportés, les mutilés, les guerres, les injustices de toutes sortes, les exclus, les nantis.
Pourquoi les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres ? Pourquoi ? Que fait l'Homme ?

Dieu existe, enfin moi j'y crois. Pas ce Dieu imbécile, mais ce Dieu qui donne sa vie pour que ceux qui l'acceptent puissent la recevoir. Un Dieu bien différent de ces images simplistes et sans relief que trop de personnes ont. Le Dieu de Jésus-Christ, en particulier.

Maintenant, je me pose cette question : "Si l'Homme existe, comment peut-il permettre cela ?"

lundi 18 janvier 2010

Trouvaille et re

Je savais bien que R ne resterait pas indifférent lorsque je lui dirai qu'un type m'avait laissé son numéro de téléphone et que je l'avais déjà appelé. J'hésitais à lui en parler, mais je l'aime trop pour cacher ce genre de chose qui pourrait même lui faire mal. Ce n'est pas un mal volontairement infligé. De toute façon, je ne sais pas du tout si une suite existera à cette histoire.

Entre temps, Christine a répondu à mon mail de retour. C'est ma copine de classe de troisième. Copine qui est restée gravée dans ma mémoire, ce qui est un fait remarquable. Elle m'a posé quelques questions et fait quelques révélations. J'ai retrouvé ce qui me plaisait en elle, de cette gouaille charmante et sentant bon la vie. J'étais en train de lui répondre lorsqu'elle m'envoya un mail d'impatience. Toujours aussi vive ! J'adore ! Vivement qu'on arrive à se revoir. Ce qui ne devrait pas être trop dur car nous devons habiter pas loin l'un de l'autre.

Nous avons étrenné les nouvelles assiettes de R qu'il a garni de tas de bonnes choses. R a finalement trouvé qu'elles étaient presque trop grandes. Il va falloir manier l'art de présenter le vide. Nous avons ri ensemble, comme toujours. Ça me fait du bien, car c'est le seul avec qui je me marre encore. J'espère lui rendre un peu de ce qu'il me donne.
Nous avons enfourché tous les deux un vélov et avons pédalé dans les rues de Lyon jusqu'au Saint Nom de Jésus. R a voulu voir où avait habité Ludo et j'ai regardé les fenêtres de son appartement avec un pincement au cœur. Tout est resté comme Ludo l'a laissé. Comme s'il était encore là.
Un dernier mimi à lèvres échangé puis nous avons regagné à pied nos lieux post-matinaux.

J'avais chaud en arrivant au bureau, la marche réchauffe bien.

Nuit courte

Nuit écourtée par une toux sèche. Je n'aime pas être réveillé comme ça, ni si tôt le matin.
Le ciel vire du noir au bleu foncé bordé d'un orange timide. Bientôt le soleil lancera ses piques qui chaufferont les peaux pour le peu qui ne seront pas couvertes.

Il est vrai que quelques réflexions tournent actuellement dans ma tête. Des choses du passé, des choses d'aujourd'hui. Généralement, le passé me renvoie des relents désagréables, enfin pour certains sujets qui m'ont durablement meurtris. Le présent... j'ai toujours cette sensation de rater mon relationnel avec ceux que je connais et ceux que je commence à connaître. J'ai même peur de démarrer une nouvelle relation. Peur de me dévoiler, et peur d'être déçu ou de décevoir.

C'est vrai que si je me focalise sur ces peurs, elles vont se concrétiser et m'empêcher d'avancer. J'ai pourtant envie de voir plus loin. Alors, pas de craintes qui paralysent et pas de précipitation non plus. Une nouvelle relation est en vue. J'en suis ma foi assez content. Sans préjuger de ce que cela peut donner. J'ai cette impression d'être devant un "objet précieux", bien que cet homme ne soit pas du tout un objet, c'est pour parler de ce que je ressens. A suivre donc.

Et pour m'aider à sourire encore plus, une copine de classe de troisième vient de me contacter. C'est une fille dont je garde un souvenir excellent. Dommage que nous ne nous soyons connus que pour une brève année scolaire. Là aussi, retrouver une très ancienne connaissance est nouveau pour moi. Comment réagir ? De toute manière ça me fait très plaisir, car c'est la seule fille dont je me souvienne. En étais-je amoureux ? Elle me le dira.

dimanche 17 janvier 2010

Soldes

Faire les soldes est souvent, pour moi, un calvaire. D'abord, il y a trop de monde. Ensuite, les affaires vendues sont laides et moches. Du coup, je passe de déception en déception et je perds mon temps.
Mais cette fois, R était là. Et qui peut mieux que lui me servir de défouloir à déception ? Personne ! D'ailleurs, il a admit au moins une fois à haute voix que j'étais désagréable. J'en conviens.

R et moi sommes donc allé faire les soldes ce samedi matin. Je lui devais un cadeau d'anniversaire et un cadeau de Noël. Mission accomplie ! Et nous avons même pu trouver des pulls qui, espérons-le faute de les avoir essayés, seront à nos tailles.

Pour continuer, nous nous sommes assis dans le restaurant "en bas de chez moi" pour manger une cassolette de moules sauce roquefort. "En bas de chez moi" et une marque déposée qui indique n'importe quel établissement pourvu qu'il soit accessible à pied en partant de sa maison. Pour R, cela peut être dans un rayon assez large autour de la porte cochère, allant même jusqu'à inclure tout le quartier. Les moules étaient très bonnes et le serveur, jeune, attendrissant par ses tremblements. J'ai passé un très bon moment avec R, comme toujours.

R m'a offert un livre sur la Mère Brazier, grande cuisinière du Lyonnais. Je l'ai commencé, au chaud dans mon lit et les premières pages m'ont plu. Je vais certainement pouvoir y récupérer quelques recettes du terroir et apprendre encore plus de vocabulaire.

Puis, les circonstances s'y prêtant, je suis allé me mettre au chaud. Une après-midi assez fatigante mais ô combien divertissante. J'ai vraiment eu l'impression d'être sur une autre planète, heureusement accueillante, aimant les rondeurs.

mardi 12 janvier 2010

Coup de tournevis

Je sais, je ne suis pas mécanicien pour un sou. Enfin, ce n'est pas tout à fait ça puisque le coup de tournevis du garagiste m'a coûté 72 euros. Juste pour serrer un serre-écrou. Voilà un coup qui coûte. J'aurais dû me pencher de plus près sur ce coup ce qui aurait pu m'éviter de me prendre pour un lapin (Thom, il s'agit du "coup du lapin" et du coût du coup de tournevis).

Ce matin au boulot, une collègue est venue déposer deux rochers de chocolat sur mon bureau. C'est son anniversaire aujourd'hui. J'ai snobé les chocolats jusqu'en début d'après-midi, puis je les ai conspués en les croquant l'un derrière l'autre. Et j'ai jeté les papiers. Na.

Fred faisait aussi son anniversaire. Il m'invita à partager sa galette lorsque nous nous sommes vus dans le hall d'entrée. Ce que je fis sitôt le café bu. Tous ses collègues étaient là et j'ai juste lancé un "bonjour tout le monde". Ce que Charles n'a pas fait quelques instants plus tard puisqu'il est allé serrer les mains et faire les bises tout en se contorsionnant. Je suis resté debout et je n'ai pas eu la fève, heureusement. Et de quoi parlaient toutes ces personnes ? De leur désappointement devant la façon dont notre boîte traite ses employés, notamment les techniciens qui font les produits. Hé oui, notre boîte de nous aime pas et cela est donc réciproque.
J'aurais bien fait une bise à Fred qui possède un certain sex-appeal mais je me suis contenté de lui mettre une main sur l'épaule. Allez, on peut rêver.

Par contre, à force de ma parler de ses pecs et de ses séances de gym, Didier m'a finalement incité à tâter son sein. Sein que je croyais aussi plat que le mien, mais cela n'est pas du tout vrai. Un joli petit muscle bien dessiné que ma main a évalué et caressé. Oups ! Demain, les cuisses ?

Ce soir, le CCO invitait largement pour une présentation du prochain défilé de la danse. J'ai été surpris de voir autant de monde et bien des jeunes en plus. Voilà une bonne chose. Quelques anciennes étaient là aussi, ainsi que trois de mes enfants. Tout commença bien par une vidéo où les différents acteurs responsables se présentaient dans la bonne humeur. Un petit discours de la responsable, deux mots de la chorégraphes, trois de la représentante de la mairie, puis des filles se déhanchant sur des rythmes endiablés. Là, avec les minettes, j'ai cherché le rapport avec le défilé... et je n'ai pas trouvé. Mais le plus crispant fut ce jeune homme qui déclama en slam sa rancœur d'être mal considéré parce qu'ayant un physique Arabe alors que né en France. Yep ! Il affirme même qu'une de ses profs lui a dit de rentrer dans son pays. On peut se poser la question : elle a dit ça comme ça ou l'aurait-il provoquée. Parce, tout en affirmant être Français, il se dit aussi Algérien. Il faudra choisir, un jour. Si tu dis que chez toi, c'est ici, tu ne peux laisser entendre que, chez toi, c'est aussi là-bas. Ça m'a mis Véner !
La chorégraphe m'a gentiment accueilli et j'ai pu lui apprendre qu'un groupe de rollers serait encore cette fois-ci de la partie. On risque de faire des portages d'un bout à l'autre du groupe, mais du moment qu'on roule... ça me va.
Par contre, comme à chaque fois, aucune explication n'a été fournie sur la composition du défilé et sur son contenu. Il faudra attendre quelques mois pour découvrir les groupes et les tableaux. Ça aussi, c'est véner.

J'ai voulu aller faire des photos au parc à midi mais il venait d'être fermé pour cause de verglas. J'ai donc pris un vélov que j'ai posé devant la grande porte, puis j'ai remonté les berges recouvertes d'un immense manteau blanc glissant. J'ai poussé jusqu'à la Feyssine tout en faisant des photos du paysage et des coureurs. En arrivant au parc, j'ai croisé un mec que j'y avais rencontré en été et nous avons discuté tout en marchant. Je suis ensuite rentré en traversant la Doua sur un rouge destrier. Je me suis caillé, surtout les mains.

Ce soir, il pleut... demain ça va patiner.

lundi 11 janvier 2010

Écrit vain

J'en suis conscient, je suis un piètre écrivain. Non seulement je ne pense pas avoir grand chose à dire, mais en plus je m'y prend assez mal.

Pourquoi parler de cette évidence maintenant ? C'est juste que ceci est le 900ème billet de ce blog.

A se demander par quel miracle je continue à noircir vos écrans virtuels et les miens ? Ou par quelle malédiction ?

Je n'arrive pas à penser que ce lieu est un exutoire, encore moins un purgatoire. Peut-être est-ce un supplice pour certains ?

Il est vrai que je m'en sers comme mémoire à long terme, tant que blogger nous prête un espace.
Parfois j'arrive péniblement à y présenter une idée, une description.

Mais qui cela intéresse-t-il ? Certainement les affamés puisque c'est une grillade qui est leur article favori. Pour le reste, les vrais lecteurs, j'imagine, j'espère une fidélité compatissante. Un voyeurisme amusé ou intrigué.

Alors donc, longue vie à ce blog journal !

dimanche 10 janvier 2010

Samanche blanc



Il a continué de neiger, le vendredi et le samedi. Ce qui nous a valu un bon quart d'heure de déneigement devant mon immeuble, samedi matin. A trois, nous avons poussé la neige à grands coups de raclettes et de pelle. Activité qui reste assez sportive tout en étant à la portée de mes muscles endoloris. Quelqu'un d'autre a repris la pelle ce matin, car tout était à refaire.

Muscles endoloris de la veille, où j'ai passé une soirée bien au chaud du côté de Bellecour. Très peu de monde à vrai dire, la neige ayant certainement découragé les plus téméraires. La séance photo fut de bonne qualité et assez amusante. Il y en aura certainement une autre la prochaine fois. Prochaine fois qui pourrait bien arriver plus tôt que prévu. A suivre.



Mais ce samanche était particulier. Les jeunes avaient prévus de faire les soldes pour s'habiller pour le mariage de JE². Et quand je dis les jeunes, je devrais préciser les jeunes hommes. Car c'était les garçons qui avaient la lourde tâche de se vêtir pour être tout beaux. Les filles n'ont pas voulu les laisser aller seules, sous prétexte qu'ils n'ont pas des goûts forcément sûrs ! Comme si les filles savaient mieux se fringuer que les mecs sous prétexte qu'elles y consacre plus de temps, voir tout leur temps...
La maison s'est donc remplie d'une joyeuse bande et le hall d'entrée envahi par les godasses logées sur des serpillères.
Devant tant de jeunesse, je me sentais totalement comme eux, et loin d'y voir les ravages du temps, cela m'a plutôt retrempé dans ces années lycée.
Ils sont donc partis tous ensemble faire la moisson des moins (les soldes) et je pense qu'ils n'ont pas dû passer inaperçus (quatre couples et deux mecs célibataires). Tous mes enfants étaient là, première fois depuis Noël.



M² est restée avec Franck ce dimanche, mangeant avec nous (comment faire autrement ?) la fondue bourguignonne. Pour un peu, nous aurions dû nous contenter de pâtes, car les courses de la veille avaient révélées des rayons en partie vides faute d'avoir été ravitaillés. Hé oui, les camions n'avaient pas le droit de circuler pour cause de neige. Il restait quand même du foie gras... M² est repartie en début d'après-midi, rentrant sans encombre par des autoroutes dégagées. D'ailleurs, la neige commençait à fondre. Ce qui donnera du verglas pour demain, car les températures redescendent.



Mais vendredi matin, je suis allé voir un médecin. Rien de nouveau, et sa prescription est conforme à ce que je m'attendais. Il m'a fait bonne impression et je vais le prendre comme médecin traitant. Je suis passé à la pharmacie pour les médicaments homéopathiques et pris rendez-vous pour une radio des poumons que j'ai faite dans le courant de l'après-midi. Rien à signaler sur les radios que j'ai envoyées par mail au médecin. J'ai donc un traitement de fond plus un traitement ponctuel.

Fait inhabituel, je me suis réveillé ce dimanche matin à 10h. Wouuuu. il en faudrait plus des comme ça !

jeudi 7 janvier 2010

Rameur

Demain, je prends le métro, car si le matin devrait être calme, le soir cela risque d'être le bazar si la neige est là. J'ai déjà donné.

J'ai pu avoir un rendez-vous chez un médecin. La bronchite est encore présente même si cela va bien mieux. J'espère qu'il me donnera un traitement de fond pour chasser tout ça.

J'ai un peu ramé aujourd'hui au boulot car j'ai dû refaire trois fois le même travail. Ce qui m'a le plus démoralisé, c'est que ce boulot était chiant au possible, bourré de plantages, sans intérêt. Mais le pompon, ce fut, juste au moment où je pensais avoir fini, une corruption irréversible d'un des fichiers. J'ai dû tout refaire, pour retomber sur le même désastre une deuxième fois. Je me serrais presque tapé la tête sur le bureau. J'ai pris plus de précaution pour la troisième reprise, mais là, plus de problème. Au passage, je me suis rendu compte que j'exécutais le boulot de plus en plus vite et avec plus d'efficacité. Patience, persévérance.

mercredi 6 janvier 2010

Reprise

Ce soir, retour à la chorale après une absence de deux semaines plus deux semaines de fermeture de la MJC pour cause de vacances scolaires. Quatre semaines de repos.
L'accueil fut ma fois sympathique, ce qui me me remis de bonne humeur. Des bises aux dames et bonne année à chacun.
Par contre, il a fallu carburer sec pour me remettre dans la course. Quoi que... bien des personnes ne semblaient pas en savoir plus que moi. En tout cas, j'aime bien devoir courir un peu pour rattraper les autres, ça ne me laisse pas le temps de m'ennuyer.

Car, c'est vrai, je n'aime pas m'ennuyer. Je veux bien patienter, recommencer, attendre, mais je n'aime vouloir être ailleurs. J'aime être présent au moment à vivre, mais pas ressentir cette répulsion pas manque d'attrait. Je veux bien attendre quelqu'un qui ne viendra pas, pourvu que l'instant soit plein et ait du sens pour moi à travers une activité interne ou externe.

Heureusement, je m'ennuie rarement car j'ai toujours un point d'intérêt à me mettre sous la dent. Il n'y a qu'au cinéma que je peux me morfondre lors de scènes languissantes sans fin. J'ai toujours une observation à me faire, un détail à découvrir, une pensée à ruminer.

L'ennui vient bien du manque de matière, donc de poids, de la portion d'espace-temps traversée. Par exemple, le néant est ennui.

Si vous êtes arrivé à ce point du texte : bravo ! Parce que tout ça était un peu ennuyeux, non ?

mardi 5 janvier 2010

Une partie de plaisir



Deuxième journée de neige, journée en blanc.
Pensant que ça irait mieux ce matin, j'ai osé chevaucher un vélo'v, une de ces machines lourdes et rouges. La première et seule descente s'est bien passée et j'ai pu traverser la file de voiture à l'arrêt sans problème.
La première difficulté s'est présentée sous forme d'une immense plaque de verglas blanc recouvrant toute la largeur de la rue sur une vingtaine de mètres. Si j'avais pu serrer les fesses, je l'aurais fait et je me suis tenu bien sage et bien droit sur le destrier en priant de ne pas déraper et finir sous une voiture ou contre un trottoir. Le jeune homme, celui que je croise souvent à la station vélov, n'avait aucune crainte sous son casque de moto et roulait sur le vélo rouge comme s'il était sur son bike. Heureuse jeunesse !
Arrivé sur le cours Émile Zola, je fut rassuré par la chaussée dégagée et humide. Mais je déchantais en passant les Gratte-Ciel par le retour en force de verglas. Ce fut carrément une horreur vers la rue Dedieu et je dus rouler au milieu de la rue, me faisant klaxonner. Je n'en menais pas large, soudainement habité par des images de gadin magistral sur la glace. Prudence... et hop sur les trottoirs quand ils sont secs.

Je suis parvenu à bon port, un peu mécontent de l'état des rues. Pour des intempéries prévues et annoncées, la circulation était plus que difficile en plein centre cille et sur les axes principaux ! Mais que fait donc le Grand-Lyon ? Plein de choses, mais pas grand-chose question dégagement des rues. Ils n'ont pas mon satisfecit pour ce coup. Pas du tout.



Ce soir, ce fut plus facile, le sol ayant dégelé. Les jours qui viennent seront encore froids et enneigés. Faut-il encore s'attendre à de tels ennuis ?

Nuit cinéma

N'ayant pas de nouvelle des places de cinéma proposées par le CE, je suis allé aux nouvelles dès que j'ai pu en arrivant au boulot.
Et d'apprendre que j'avais été mis sur liste d'attente le 23 décembre et que le mail à moi destiné ne m'avait pas été envoyé. J'appelle JE² pour lui dire que tintin pour le cinéma. 10 minutes plus tard, un mail annonce deux places disponibles. Re coup de fil à JE² qui dit ne pas les vouloir. Midi, dernier mail pour annoncer les 5 places demandées. Rere coup de fil à JE² qui accepte si nous sommes tous là. 13 h, je prends les places auprès du beau Mickaël... qui vient de baisser dans mon estime (c'est purement hormonal, ce truc). Et à chaque épisode, de laisser un message sur le répondeur de la maison, vide de toute la journée.

La séance étant vers 21h, nous sommes sortis du complexe à minuit. Ça fait tard. Nous étions bien placés car nous sommes arrivés assez tôt dans la file.

Et nous avons vu le grand film en vogue : AVATAR.

Mieux que ce que je pensais. Donc :

  • l'histoire est simple et assez commune, donc accessible à tous. Les bons et les méchants sont très reconnaissables et sans ambivalence. Les méchants sont de plus assez cons.
  • trop de scènes de violence de guerre (je n'aime pas la guerre), de sacrifices inutiles, de morts à la pelle
  • de très beaux dessins et animation, fluides, précis. On est entièrement immergés dans les actions.
  • un 3D assez sympa pour les splendides paysages déjà vus dans bien des animations fantastiques.
  • une immersion progressive et initiatique dans un monde nouveau tout à découvrir. Un bien joli monde où les bêtes sauvages sont féroces sans exagération.
  • un monde qui porte l'idée de communauté unique où chacun communie au même idéal et mode de vie et où le dieu est palpable physiquement (ça évite le doute). C'est d'ailleurs le dieu qui fait l'unité et l'équilibre de ce monde et de ses habitants.
  • l'action est bien menée, le scénario est entraînant. Mais pas de surprise quant à l'histoire.
Je n'ai pas vu le temps passer. Seule la paire de lunettes, lourde et volumineuse, me faisait très mal au nez. Le sièges du Pathé sont aussi inconfortables pour les grands, car ils ne montent pas assez haut et ne permettent pas de poser la tête. J'ai dû me caler le creux du dos avec mon anorak et écharpe... Mais le son n'était pas trop fort, les basses étant même relayées au niveau des fauteuils lors de certaines actions, faisant ressentir de larges vibrations dans le ventre.
Plein les yeux, donc.

Nous sommes rentrés dans le froid et les trottoirs du pont couverts de neige rendaient la balade irréelle.

lundi 4 janvier 2010

Glagla et glissades

Non seulement c'est blanc, mais c'est aussi froid.
D'après les uns et les autres, ce fut difficile de circuler ce matin. Peu de bus, centre-ville bloqué, certains trams stoppés.
Je ne me suis même pas aventuré en vélo pour ne pas prendre le risque de glisser sur le sol verglacé et encombré de congères.
Car la chute de l'an dernier m'a suffit côté gadin. J'ai donc pris le métro après une marche d'approche parfois hasardeuse sur les trottoirs non dégagés.

Vers une heure, je suis allé faire une tour au parc de la Tête d'Or qui offrait de beaux paysages d'albâtre. Pas grand monde, sauf des photographes. Et beaucoup de neige.

J'ai retrouvé mon pote de marbre, fidèle sous le cèdre.



Mais ce soir, le retour à la maison s'est fait en vélo'v. Et là, c'est sûr : glagla !

D'un grand manteau blanc

Elle est arrivée comme elle avait été annoncée.
Ce matin, la neige recouvre tout d'une couche de coton jaunâtre. La nuit n'est pas terminée et rien ne laisse entrevoir une lumière moins diffuse que celle renvoyée par les nuages. Oui, tout est jaune.

Je ne pense pas pouvoir aller en vélo au boulot, car les rues ne semblent dégagée que par les voiture qui passent. Devant l'immeuble, une seule des deux voies apparaît. Est-ce que je me risquerai dans des glissades ?

C'est donc la reprise du boulot, retrouver le bureau, découvrir les traces d'une réorganisation, serrer des mains ou pas pour souhaiter une bonne année 2010, dépiler les mails et refaire un planning.

Allez hop ! Faut y aller !

samedi 2 janvier 2010

Faut-il remplacer le chocolat par le sexe ?

A vrai dire, je n'ai pas cherché à comprendre l'origine de ma décision, ni même d'en envisager les conséquences.
Les fêtes étant arrivées et les invitations concomitantes fleurant bon la sociabilité, mis à nez à nez avec des chocolats je me suis surpris à ne pas tendre la main vers eux. La première fois, j'ai été un peu choqué de ce refus. C'était devant les papillotes de Noël, le matin de l'anniversaire du petit Jésus posé emmailloté dans la crèche. La deuxième fois, ce fut ma femme qui voulu m'en faire avaler, mais là, je dus ouvertement affirmer que je n'en voulais pas. Ce qui lui parut étrange et elle en cella le verdict en me demandant, provocante : "tu ne manges pas de chocolat cette année ?". Provocation pour provocation, je répondis juste "non". Elle retint la réponse et brave héros de son mari, elle diffusa la nouvelle et renforça chez moi la certitude que c'était une bonne idée.

Fi donc des bons chocolats maison de mon beau-père, pourtant attirants et faits maison en quantité calorifiquement déraisonnable. Fi aussi des fruits déguisés, mais pas de la pâte de coing de Paulette.

Il semble donc qu'une des raisons de cette abstinence coïncide avec la crainte de la prise de graisse qui ne manque pas de se produire lors de toute fin d'année. Je hais la prise de graisse, car les rondeurs adipeuses déforment mon ventre que je souhaite le plus plat possible. Coquetterie, certes, mais la graisse pèse et doit se porter à chaque pas. La prendre ce fait silencieusement et rapidement, la perdre se fait lentement dans la douleur. Autant user son énergie dans des activités musculaires divertissantes !

On en arrive donc tout bonnement à cet autre type de gourmandise qu'est le sexe.
Ce n'est pas seulement qu'une dimension de l'homme, que je ne manque pas d'être, mais c'est paradoxalement un passe-temps, ce que je regrette vivement. Les bienfaits du progrès technique mettent à la portée de tous des outils dont l'usage diversifié peu virer à l'addiction. Ainsi, sur le net, peut-on trouver tout et n'importe quoi permettant d'alimenter sans vergogne la luxure qui sommeille en nous. Moi le premier, j'en suis conscient. En plus, tout en restant chez soi, on peut assouvir des montagnes de fantasmes sans dépenser un kopeck et sans toucher personne. Je ne manque donc pas de regarder et apprécier tout ce qui fait frémir ma libido, débridée ces temps-ci.
Comme cela ne suffit pas, car qui peut ne se contenter que d'images (à part les enfants sages), je passe à l'action en accédant à des ressources réelles et charnelles. Pas seulement au coup par coup mais aussi par paquet de 10. C'est non seulement défoulant, mais aussi divertissant. Reste à savoir ce que cela m'apporte, en dehors de quelques sympathiques contacts sans grand espoir de lendemain.

Pour répondre à la question du titre, je suis en pleine période de remplacement, mais je sais que cela relève de l'intérimaire, car autant le chocolat est éternel, autant le sexe est éphémère. Il ne me reste que 10 ans du second, 15 au mieux, et jusqu'au bout du premier. Ne sachant pas où est ce bout, je continue à batifoler comme un adolescent.

Dire qu'il m'a fallu deux mois pour faire passer souvenirs gras des vacances d'été ! Je ne suis pas encore prêt à remettre ce couvert !

vendredi 1 janvier 2010

Nous y sommes

Nous rajoutons un au compteur. Alors , selon l'usage :

Bonne année 2010 !






Concert du nouvel an, vers 11h15 à la télé et la radio. Bonne journée.