mardi 12 janvier 2010

Coup de tournevis

Je sais, je ne suis pas mécanicien pour un sou. Enfin, ce n'est pas tout à fait ça puisque le coup de tournevis du garagiste m'a coûté 72 euros. Juste pour serrer un serre-écrou. Voilà un coup qui coûte. J'aurais dû me pencher de plus près sur ce coup ce qui aurait pu m'éviter de me prendre pour un lapin (Thom, il s'agit du "coup du lapin" et du coût du coup de tournevis).

Ce matin au boulot, une collègue est venue déposer deux rochers de chocolat sur mon bureau. C'est son anniversaire aujourd'hui. J'ai snobé les chocolats jusqu'en début d'après-midi, puis je les ai conspués en les croquant l'un derrière l'autre. Et j'ai jeté les papiers. Na.

Fred faisait aussi son anniversaire. Il m'invita à partager sa galette lorsque nous nous sommes vus dans le hall d'entrée. Ce que je fis sitôt le café bu. Tous ses collègues étaient là et j'ai juste lancé un "bonjour tout le monde". Ce que Charles n'a pas fait quelques instants plus tard puisqu'il est allé serrer les mains et faire les bises tout en se contorsionnant. Je suis resté debout et je n'ai pas eu la fève, heureusement. Et de quoi parlaient toutes ces personnes ? De leur désappointement devant la façon dont notre boîte traite ses employés, notamment les techniciens qui font les produits. Hé oui, notre boîte de nous aime pas et cela est donc réciproque.
J'aurais bien fait une bise à Fred qui possède un certain sex-appeal mais je me suis contenté de lui mettre une main sur l'épaule. Allez, on peut rêver.

Par contre, à force de ma parler de ses pecs et de ses séances de gym, Didier m'a finalement incité à tâter son sein. Sein que je croyais aussi plat que le mien, mais cela n'est pas du tout vrai. Un joli petit muscle bien dessiné que ma main a évalué et caressé. Oups ! Demain, les cuisses ?

Ce soir, le CCO invitait largement pour une présentation du prochain défilé de la danse. J'ai été surpris de voir autant de monde et bien des jeunes en plus. Voilà une bonne chose. Quelques anciennes étaient là aussi, ainsi que trois de mes enfants. Tout commença bien par une vidéo où les différents acteurs responsables se présentaient dans la bonne humeur. Un petit discours de la responsable, deux mots de la chorégraphes, trois de la représentante de la mairie, puis des filles se déhanchant sur des rythmes endiablés. Là, avec les minettes, j'ai cherché le rapport avec le défilé... et je n'ai pas trouvé. Mais le plus crispant fut ce jeune homme qui déclama en slam sa rancœur d'être mal considéré parce qu'ayant un physique Arabe alors que né en France. Yep ! Il affirme même qu'une de ses profs lui a dit de rentrer dans son pays. On peut se poser la question : elle a dit ça comme ça ou l'aurait-il provoquée. Parce, tout en affirmant être Français, il se dit aussi Algérien. Il faudra choisir, un jour. Si tu dis que chez toi, c'est ici, tu ne peux laisser entendre que, chez toi, c'est aussi là-bas. Ça m'a mis Véner !
La chorégraphe m'a gentiment accueilli et j'ai pu lui apprendre qu'un groupe de rollers serait encore cette fois-ci de la partie. On risque de faire des portages d'un bout à l'autre du groupe, mais du moment qu'on roule... ça me va.
Par contre, comme à chaque fois, aucune explication n'a été fournie sur la composition du défilé et sur son contenu. Il faudra attendre quelques mois pour découvrir les groupes et les tableaux. Ça aussi, c'est véner.

J'ai voulu aller faire des photos au parc à midi mais il venait d'être fermé pour cause de verglas. J'ai donc pris un vélov que j'ai posé devant la grande porte, puis j'ai remonté les berges recouvertes d'un immense manteau blanc glissant. J'ai poussé jusqu'à la Feyssine tout en faisant des photos du paysage et des coureurs. En arrivant au parc, j'ai croisé un mec que j'y avais rencontré en été et nous avons discuté tout en marchant. Je suis ensuite rentré en traversant la Doua sur un rouge destrier. Je me suis caillé, surtout les mains.

Ce soir, il pleut... demain ça va patiner.

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