lundi 18 janvier 2010

Trouvaille et re

Je savais bien que R ne resterait pas indifférent lorsque je lui dirai qu'un type m'avait laissé son numéro de téléphone et que je l'avais déjà appelé. J'hésitais à lui en parler, mais je l'aime trop pour cacher ce genre de chose qui pourrait même lui faire mal. Ce n'est pas un mal volontairement infligé. De toute façon, je ne sais pas du tout si une suite existera à cette histoire.

Entre temps, Christine a répondu à mon mail de retour. C'est ma copine de classe de troisième. Copine qui est restée gravée dans ma mémoire, ce qui est un fait remarquable. Elle m'a posé quelques questions et fait quelques révélations. J'ai retrouvé ce qui me plaisait en elle, de cette gouaille charmante et sentant bon la vie. J'étais en train de lui répondre lorsqu'elle m'envoya un mail d'impatience. Toujours aussi vive ! J'adore ! Vivement qu'on arrive à se revoir. Ce qui ne devrait pas être trop dur car nous devons habiter pas loin l'un de l'autre.

Nous avons étrenné les nouvelles assiettes de R qu'il a garni de tas de bonnes choses. R a finalement trouvé qu'elles étaient presque trop grandes. Il va falloir manier l'art de présenter le vide. Nous avons ri ensemble, comme toujours. Ça me fait du bien, car c'est le seul avec qui je me marre encore. J'espère lui rendre un peu de ce qu'il me donne.
Nous avons enfourché tous les deux un vélov et avons pédalé dans les rues de Lyon jusqu'au Saint Nom de Jésus. R a voulu voir où avait habité Ludo et j'ai regardé les fenêtres de son appartement avec un pincement au cœur. Tout est resté comme Ludo l'a laissé. Comme s'il était encore là.
Un dernier mimi à lèvres échangé puis nous avons regagné à pied nos lieux post-matinaux.

J'avais chaud en arrivant au bureau, la marche réchauffe bien.

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