dimanche 31 janvier 2010

Impromptu

Je dois avouer que lorsque j'ai vu son mail, mon petit cœur a reçu une dose d'adrénaline. Et je me suis demandé si je devais l'appeler, comme il me l'écrivait. Car, rien sur ces semaines de silence et rien en réponse à mes questions, de politesse - je sais. Je suis donc passé à la lecture des autres mails, me disant que je n'allais pas l'appeler, surtout pas pour faire ce qu'il voulait. Je ne suis pas à sa botte. J'ai malgré tout pesé mon envie de le revoir, et puis je l'ai dédouané de volonté mesquine, lui donnant l'absolution de toute intention mauvaise.
C'était déjà bien qu'il m'écrive.

Je n'aime pas être en attente de quelqu'un, je n'aime pas me sentir dépendant, ni même accroché.

J'ai rapidement décidé de l'appeler. Finalement, pourquoi attendre ? Il était de nouveau à Lyon, disponible. C'est assez bien qu'il ait pensé à moi. Et si je venais pour prendre l'apéro ? Bonne idée ! Le temps de prévenir "la maison" que je pars à un apéro, et me voilà dans la voiture à pester contre la circulation qui n'en est pas une.

Il est là, habillé d'un polo léger, dans son hall d'entrée. Il poursuit, comme il me l'avait dit, son cours d'anglais au téléphone. L'affaire d'une minute. Et le voici, tout sourire, devant moi. Les longs discours sur les secrets de nos vies seront pour tout à l'heure. Là, tout de suite et naturellement, nous nous embrassons. Une bonne façon de relier le contact.

Quelques heures plus tard, quelques verres de jus d'orange et une pizza, je rentre chez moi, déclinant l'offre de dormir avec lui. Ce qui n'est pas prévu est souvent ... dérangeant mais je sais m'en arranger. Cette fois, il n'y aura qu'un seul impromptu.

Demain sera un autre jour, pourquoi en douter ?

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