mercredi 3 juin 2009

Tourments

A la recherche d'un coiffeur, j'entre dans une boutique qui me semble luxueuse. Effectivement, on va pouvoir me couper les cheveux. Un homme s'occupe de moi sur un grand fauteuil pendant qu'une femme, certainement la patronne, va de droite et de gauche dans le salon.
Un quantité de meubles et de décorations donnent à voir.

Une fois la coupe de cheveux presque finie, il se trouve qu'on peut aussi s'occuper d'une de mes dents à laquelle il manque un bout. C'est le même homme qui s'en charge, et me voilà la bouche ouverte, un tampon de coton sur une gencive et un pansement sur l'intérieur de la dent pour anesthésier ou désinfecter. Et puis le temps passe, l'homme s'éclipse.

Lassé, j'en profite pour passer les mains dans mes cheveux et me rends compte que leur longueur est assez incohérente. Du court, du plus long, un vrai massacre. Ça ne me plaît pas. Je vais donc voir la patronne qui le prend en souriant et je décide de partir. Je suis pris d'un doute quant aux prestations données ici et je pense que c'est un arnaque pour piquer un maximum de fric. Je fais alors remarquer à la femme toujours souriante et quelque peu narquoise, que les prix ne sont pas affichés et qu'on ne me les a pas communiqué. Effectivement, ce n'est pas donné, puisque la coupe, tout comme le soin dentaire, est au delà des 100 euros.

Je réagis vivement en disant que je porterai plainte pour cette arnaque. Je réclame mes affaires et une fille me rapporte mon ordinateur portable. Il me manque l'appareil photo et celui qu'on me tend n'est pas le mien puisqu'il est dans un étui en forme de revolver. J'insiste et obtiens enfin mon bien. J'en profite alors pour faire des photos de cet endroit qui, d'un seul coup, s'est rempli de personnes, comme pour une réception. J'ai plutôt l'impression que ce sont des amis qui trempent dans la même combine, me donnant la sensation d'être dans une secte. Je suis passablement mécontent et la femme persiste dans son attitude moqueuse et ne semble pas inquiétée de ce que je veuille porter plainte. Les photos seront certainement une preuve.

Je quitte le magasin et retrouve ma femme à qui je raconte tout.

Il n'est pas encore six heures du matin, j'aurais pu dormir plus longtemps. Je ne parviens pas à replonger, perturbé par ces images et ce combat onirique.

Un tour chez le coiffeur ne va pas tarder à s'imposer, quant au dentiste, le rendez-vous est pris. Est-ce que je redoute encore ces deux passages obligés qui ne me laissent jamais satisfaits ?
J'ai quelques projets capillaires pour cet été, je pense les réaliser... Pour changer.
Besoin de changements.

1 commentaire:

tron a dit…

Étrange affaire que voilà