mardi 16 juin 2009

Les examens

C'est la saison des exams, ceux que nos chères têtes blondes devenues de grands ados passent en fin d'année.

Ma fille T² a eu son BTS. La voilà soulagée. Personnellement, je me suis détaché de tout intérêt pour ce genre de chose, et je ne m'en porte pas plus mal.

Mais, encore un "mais", il reste S², le petit grand dernier, qui prend la vie d'une manière si tranquille que j'en suis, pour le coup, assez désespéré. Pour lui, cette année, c'est le bac de français. Une formalité et un bon exercice pour l'année d'après. Enfin, c'est ce que je pense. Comme il estime tout savoir et tout connaître, il n'en fait pas lourd côté révisions. Il aurait raison s'il savait vraiment assez de choses. Or lorsqu'on lui pose une simple question, il donne une réponse succincte et fort incomplète, disant qu'il suffit de broder pour faire illusion.
Comme toujours, c'est de la faute au reste du monde s'il ne sait pas répondre. Là, c'est sa prof de français qui fait des cours ennuyeux. Alors, passer deux heures sur un texte est mortel et lorsqu'il relit sa prise de notes, les deux heures sont retranscrites en deux lignes. Quand on pense que la semaine de cours de rattrapage coûte dans les 500 euros, c'est un véritable gâchis !
S² n'en est pas conscient. Il est comme ces petits chiens à qui on met le nez dans leur pipi : marche arrière et incompréhension. Et lui qui aime bien jouer sur l'ordi, quitte à y passer des heures, n'y va que sur ma demande expresse pour chercher les informations qu'il n'a pas encore, comme des renseignements sur l'auteur d'un texte ou un commentaire sur le même texte.

Alors, pour me rassurer, j'ai fait appel à mon prof de français préféré, bien qu'il soit assez loin de la classe de première, pour qu'il donne un peu de son souffle -divin- à ce jeune écervelé. Merci ! Il a dit oui, trouvant une petite place dans son emploi du temps chargé de fin d'année. Et un coup de main n'est pas de trop.

2 commentaires:

Calyste a dit…

Souffle divin? Ça me va!
Bises,R.

JaHoVil a dit…

Oui, rien de moins.