dimanche 9 décembre 2007

Pour rire

En se préparant à partir en excursion nocturne dans les rues de Lyon, j'ai demandé à R de laisser les boutons de sa braguette ouverts. Comme il ne se pressait pas pour les défaire, je les ai défait moi-même. Cette idée, qui paraît saugrenue, m'est venue alors qu'il se demandait s'il allait mettre telle ou telle veste et s'il n'allait pas avoir trop chaud ou être trop mouillé.
C'est vrai qu'une braguette ouverte permet de faire refroidir le corps sans se découvrir.
Mais pas uniquement.

Je pensais bien sûr à autre chose, que j'ai pu vérifier place des Célestins.
Car en voulant quitter la place, nous avons dû nous frayer un chemin tant bien que mal à travers la foule pressée et pressante.
R me collais de près par derrière, alors que je collais de près une personne inconnue devant moi.
Impossible de ne pas être en contact avec quelqu'un, sur tous les côtés.
J'ai alors laissé ma main derrière moi, et pour la réchauffer, je l'ai glissée dans la braguette ouverte de R, où j'ai pu vérifier que tout le matériel était là, bien chaud.
Je suis resté la main dans le sac jusqu'à ce que la densité diminue.
A cet endroit, la lumière baignait vivement le visages joyeux et le mien devait être hilare.
R était amusé et conquis.

En rentrant, il a pu constater à quel point ce moyen de refroidissement est efficace.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu sais bien que certaines choses me font chauffer! Et c'est ce que tu me recommandes pour me refroidir! Enfin bon, c'était loin d'être désagréable.

Thom a dit…

Que je suis content de lire ce billet - ça fait longtemps que je m’inquiète de tes mains froides l’hiver. Et en les réchauffant, tu as su joindre l’utile à l’agréable !

Mais vraiment je trouve la situation que tu décris là très érotique, d’enfoncer ta main dans le pantalon de R. en plein milieu de la foule, sans que personne s’en aperçoive.

Le plaisir de le toucher de façon intime, le plaisir de le faire en public, à l’insu de tout le monde sauf vous deux...