lundi 3 décembre 2007

Dimanche peinard

Ne rien faire ou si peu le dimanche, c'est plus simple qu'on pourrait le croire.

Je pensais que ma femme rentrerait plus tôt de la messe, mais non. Qu'importe, j'étais seul à l'attendre à la maison, et comme le frigo était encore plus vide que la veille, j'étais décidé à aller au restau. Seulement, je sais que plus on tarde pour y aller, plus on risque de ne pas trouver de place dans celui qu'on a choisi.
Tant pis.
Et pour ne pas avoir de regret, nous sommes partis à pied dans le quartier.

Nous avons traversé la partie vêtements du marché, où les arabes côtoient les juifs, puis j'ai retiré de l'argent frais d'un distributeur, juste à côté du nouveau super-marché.
Les restaus étaient tous fermés. Nous avons déambulé jusqu'au centre ville, désert.
J'ai failli me laisser tenter par un quick, mais finalement, nous avons poussé la porte d'un chinois aux tables couvertes de nappes blanches tout comme les serviettes en tissu.
Le décor est simple et reposant. Les chaises offrent leur grand dossier et leur assise capitonnée.

Nous prenons place à une table au fond de la pièce, à côté d'un vieux couple et d'un autre tout jeune venu avec un bébé en poussette.
Pas de surprise dans ce restaurant chinois et nous évitons tout ce qui pourrait être gras, car nous savons bien que nous ne digérerons pas.
Deux jeunes s'installent aussi, accompagnée d'une grand-mère et de deux enfants.

Le service se fait attendre, mais le temps ne compte pas.
Le jeune serveur renverse un peu de sauce sur la nappe, la femme plus âgée multiplie les pas.
Vraiment rien d'intéressant dans ce menu, en dehors des pousses de soja et des boules de neiges bien caoutchouteuse.

Je suis content de me retrouver de nouveau à la maison, fatigué de toute cette marche à pied, mais reposé par la tranquillité de la ville.
L'après-midi va se traîner, de série en feuilleton. Jusqu'à resentir que le lundi est bientôt là, sournois et contraignant. Mais je ne me laisse pas faire, je savoure sans regret.

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