mercredi 8 janvier 2014

Un passager

Je ne prends pratiquement plus ma voiture, sauf pour de longs trajets ou pour la chorale du mardi soir.
Je fais du vélo tous les jours, mais je n'ai pas envie d'en faire de nuit et souvent dans le froid, donc la voiture me va mieux.
Quand je rentre de la chorale, il m'est arrivé d'embarquer quelqu'un pour l'avancer un peu.
Ce fut deux fois un choriste, jusqu'au tram puis jusqu'au métro. Depuis, il a trouvé bien mieux pour rentrer chez lui.
Une autre fois, ce fut trois jeunes rugbyman, dont un s'était fait mal et claudiquait sur un pied, soutenu par deux autres camarades. Des garçons sympas et très polis qui avaient peur de me déranger. Là aussi, ce fut un petit trajet jusqu'au tram, soit une trentaine de secondes...
La dernière fois, ce fut un quidam qui attendait son bus. Sur mon trajet de retour, une nuit j'avais remarqué quelqu'un debout contre un mur d'immeuble, près du feu où j'attendais, et comme c'était un homme j'avais écarté l'idée de prostitution - chose très répandue qui apparait là où on ne l'attend pas -. Des passages et arrêts ultérieurs m'ont permis de voir qu'il s'agit là d'un arrêt de bus. Jamais vu ce bus. Du coup, lorsque je me suis de nouveau arrêté au feu et qu'une personne attendait, je lui ai fait signe et proposé de l'emmener. C'était un jeune qui rentrait chez lui après une soirée chez son frère pour regarder un match de foot.
Le déposer devant chez lui a rallongé à peine mon trajet. Il était très content et trouvait que ce que je faisais, le transporter, était exceptionnel. Pour moi, c'est plutôt banal et j'étais bien content d'avoir un compagnon de route.

Hier soir, personne dans la nuit noire.

Sinon, je chante à l'auditorium de Lyon dimanche. Pas sur scène. Dans le Requiem de Fauré, ce sera le Libera Me. Je pense que ça va être intéressant.

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