samedi 18 janvier 2014

Soirée vêpres

Soirée sympa entre amis. Mais je n'ai pas d'ami car je n'en veux pas, quelque chose en moi s'y refuse et ne cherche pas à en avoir.
Soirée divertissante et gaie.

Nous avions rendez-vous à Fourvière pour 7 heures. Cela ne m'a pas laissé le temps de m'arrêter à la maison, juste de poser le vélo et de repartir chercher le métro. A cette heure-là, la fréquence des métros est de deux minutes et permet d'aller plus rapidement à destination.

Séraphins de Fourvière
Donc, un coup de ligne A dans une rame qui est incroyablement bruyante avec des sifflements et hurlements qui me percent les tympans. Assis au coude à coude entre deux personnes à qui je jette de temps en temps un œil, j'observe les voyageurs et m'en fais des idées.
Une foule m'a accompagnée dans la descente vers la ligne D, où les accès aux portes des rames étaient gardées par des técéliens. Plus de conducteur sur ce métro automatique mais des surveillants. J'ai vu partir le métro et n'ai eu à attendre que l'instant d'un soupir pour monter dans le suivant.
Une station et une rivière plus loin, j'ai pris l'ascenseur plutôt que ces interminables escaliers roulants, pour choper le funiculaire. J'y ai retrouvé une des amies en compagnie d'un homme assuré que ma femme connait.
La Basilique Notre Dame de Fourvière
Femme qui m'attendait déjà avec un couple d'amis devant la sortie du funi, face à la basilique de Fourvière toute éclairée de jaune lumineux en cette nuit étoilée.
Tout le monde étant là nous sommes allés aux vêpres où N nous avait invité. J'aime beaucoup les vêpres car tout y est chanté, sauf une lecture. L'orgue accompagnait, d'un ton qui me paraissait lointain, les chants d'une assemblée exclusivement masculine, à l'exception de nos trois dames. Quelques jolis visage, au passage.
N nous fit visiter une bonne partie de cette grande demeure, nous attardant dans la bibliothèque et la réserve et terminant par son lieu de vie.

Tablier de sapeur
La descente se fit de nouveau en funi, et la joyeuse troupe remonta la rue Saint Jean d'un pas bavard. Le Laurencin était rempli d'une autre troupe, jeune et bruyante, qui se faisait entendre bien avant de se faire voir. Nous sommes donc allés aux Pavés de Saint Jean, qui fut une bonne table. J'ai terminé sur une part de tarte praline succulente.
Nous avons bien sûr discuté et je me suis pris à apprécier les deux personnes que je connaissais le moins. Ambiance conviviale et tout un état d'esprit partagé m'ont vraiment plu.

Je sais que je suis un peu pingre et j'ai laissé ma femme rentrer toute seule en métro alors que je prenais un vélov. Je n'avais pas envie de donner un troisième ticket et une balade nocturne  en vélo me permettrait de faire descendre le repas. J'ai malgré tout bien souffert pour remonter les six kilomètres jusqu'à la maison, mes jambes s'étaient platrifiées.
J'ai croisé Macadam Roller au sortir du pont Bonaparte, peu nombreux et laissant passer les voitures à gauche de leur cortège. La place Bellecour était vide, un vent de travers poussait parfois le vélo.
Ma femme est arrivée un quart d'heure après moi

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