dimanche 17 juin 2007

De fin d'année

Ma fille aînée, M², termine ses études et sera professeur des écoles l'an prochain.

En guise de fête de fin d'année, elle nous a invité à assister au concert donné par la chorale de l'I*U*F*M où elle était.

Seul mon fils J²E² a bien voulu venir avec moi, les autres ne voulant pas ou ne pouvant pas.

La salle était trop petite pour tout ce monde.

La première partie était tenue pas des solistes ou duo ou trio.
C'était parfois étonnant, car je n'entendait pas ce que telle ou telle fille chantait.
Le répertoire était de la variété française ou des chansons à textes.
Le tout accompagné par le professeur de musique sur un piano à queue.

En deuxième partie, nous avons pu entendre la chorale composée de beaucoup de nanas et de six mecs. C'est normal, l'I*U*F*M est à 95% féminin.
Ces jeunes femmes et hommes nous ont produit un bien bel hommage à la chanson chorale.
J'ai tout aimé, et surtout certaines petites pièces courtes.
Une prestation remarquable a été celle de ce garçon barbu qui, la guitare à la main, a chanté une chanson à la gloire de l'année écoulée en ces lieux. Un texte excellent mis en musique par un non moins excellent interprète. Du vrai cabaret. Bravo !

En final, comme c'était le départ à la retraite du professeur de musique, tous les élèves se sont regroupés pour chanter en son honneur. Beaucoup de larmes et d'émotion, cet homme était vraiment aimé de tous.
Dans les musiciens, je n'ai pu m'empêcher de remarquer ce jeune homme au torse bombé et au sourire lumineux, jouant du saxo. Il en était, bien sûr.

Cette soirée m'a rappelé ces autres fêtes de fin d'années que ma fille faisaient étant enfant. On y assistait, mais je n'étais pas toujours convaincu par les chants et spectacles offerts.
Voici donc la dernière fête de l'école de ma fille à laquelle j'assisterai. Et là, j'ai énormément apprécié !
Une page est définitivement tournée.

A l'allée et au retour, mon fils et moi en avons profité pour discuter. En démarrant de Lyon, je lui ai dit "à l'aller tu parles de toi, au retour tu parles de moi". Il était d'accord, mais je ne crois qu'il ait compris ce qui allait se passer au retour.
Car il a dû parler de moi. Exercice difficile.
Je l'ai un peu aidé en posant quelques questions et en disant des phrases chocs comme "est-ce que tu changerais de père ?".
Je ne lui ai pas mis de pression, il a pu dire deux trois choses qui sont intéressantes pour nous deux.
Je pense que ça l'a mis en confiance, un peu plus avec moi.
Il est maintenant un adulte, la relation peut évoluer en bien ou en mal, et j'espère que ce sera en bien.

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