lundi 12 décembre 2011

Lumières dans la ville

Il paraît que c'était la treizième édition de la fête des lumières en ce mois de décembre 2011 à Lyon. Soit. Mais je tiens à dire que cette fête n'est qu'une extension de ce qu'on appelle ici "le 8 décembre", soir où les lyonnais, au sens très large, mettent des lumignons sur leur fenêtre en l'honneur de Marie, la mère de Jésus.

Des fois que le cheval s'envolerait !
Que retenir de ces quatre soirs de ferveur populaire ?
En tout premier, le peuple, justement, dans sa forme la plus sympathique et bon enfant. Du monde, oui, de partout et en chaque endroit. Souvent les gens viennent de loin et il est fréquent d'entendre parler toutes sortes de langue. La foule remplit tout l'espace des rue et des places, marchant et piétinant les hectares de rues lyonnaises. Pour moi qui ne suis pas agoraphobe, c'est toujours un sentiment de puissance qui m'habite quand je me trouve au milieu de la place des Terreaux "noire de monde". Mais j'apprécie moins quand certains passages sont impraticables car justement bloqués par tant de personnes.

Ensuite, et les gens viennent pour ça, ce sont les animations lumineuses qui parsèment le centre ville sur les lieux stratégiques et emblématiques et les autres quartiers. Chaque année a son cru que chacun apprécie... ou pas. Cette année, ce que j'ai vu ne m'a pas toujours fait rêver. Il faut dire qu'à force de voir et de revoir, je deviens plus exigeant et moins réceptif.

J'ai aimé la partie de flipper géant sur la façade du théâtre des Célestins. C'était une nouvelle fois une belle animation mettant en valeur les éléments architecturaux et, pompon du marin, interactive. Un vrai régal de suivre les va et vient de la bille sur un des trois plateaux mis en œuvre !

Au bout de quelques heures et kilomètres, on prend plaisir à monter dans le métro bondé malgré une fréquence augmentée.

Je te vois, je te regarde
Comment interpréter ce petit fait : j'ai croisé R deux fois dans la même soirée. La première fois, un de ses compères m'a repéré suite à mon regard appuyé, mais R n'a pas daigné faire plus qu'un bref demi-tour sans chercher à me voir. La deuxième, je les ai doublé tous les trois dans une rue étroite. Là, je ne me suis pas retourné, j'ai juste entendu un bribe de conversation.
Tout "le monde" sait que "le monde" est petit. C'est comme ça que j'ai aussi croisé deux collègues de travail, deux rollers, une choriste, et vu un mec qui... de quoi ne pas rester anonyme, moi qui passe inaperçu assez souvent.

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