mercredi 29 septembre 2010

Marquise, c'est la crise !

Je n'ose même plus le signaler, passez votre tour, je ne parlerai pas de la marquise.

Je ne suis plus sûr de pouvoir suivre les méandres de cet homme. C'est normal, car au bout de la semaine, la somme d'information est faramineuse et plurielle. Il n'empêche, j'aime vraiment certains aspects de sa personne, comme sa cuisine, son activisme, ses yeux bleus et sa peau douce, son propre sur soi, ses goûts artistiques. Je n'adhère par contre pas à ses douches d'une demi-heure (l'eau chaude est pas chère, peuchère !), beaucoup de ses moyens pour atteindre ses objectifs et ses choix destructeurs. Sa recherche religieuse est en plein essor, ce qui m'a beaucoup intéressé.

Je ne lui ai pas parlé de tant de choses de ma vie. Il faut dire que j'ai l'impression qu'il fait feu de tout bois et qu'il n'hésite pas à utiliser tout ce qui passe à sa portée. Je ne tiens pas à me faire manipuler.

Nous sommes allés boire un chocolat et un café dans le coin d'un grand bar. Auparavant, j'avais poireauté (!!!) en essayant vainement de le joindre. Nous avons pu aborder bien des sujets et je continue à penser qu'il est sincère mais dangereux, ce que je lui ai dit. Nous avons ensuite mangé le repas qu'il avait préparé la veille puis congelé, un mélange de nouilles asiatiques et de cœurs d'artichauts accompagné d'un steak haché. Très bon. Puis il m'a montré de morceaux de son boulot et je lui ai montré quelques unes de mes photos. Ce qui ne l'a pas laissé indifférent et il m'en a de suite proposé un dérivé. Oups ! Ce n'est pas dans mes cordes. Je suis parti tard, ai attrapé un dernier métro et dodo (dur dur). Ah si, je lui ai envoyé un sms. Et lui aussi.

Et ce soir, il m'appelle. C'est moi qui ai demandé quand on pourrait se voir et je n'ai pas entendu "tout de suite" ni "tu me manques". Deviendrait-il sevré ? On verra.

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