lundi 27 septembre 2010

Lugdu, quand tu me tiens

Dernière édition en date de ce Lugdu annuel.

Ce fut donc, pour moi, un dimanche station debout entre la place Bellecour et le Rhône. De nouveau responsable de mon secteur, j'ai eu l'inestimable chance d'avoir des coéquipiers génialement disponibles et motivés. Ce fut trois mecs le matin et deux femmes l'après-midi. J'en ai encore des étoiles dans les yeux ! Tous gentils et efficaces, un régal.
Le temps était froid avec les 12,5 degrés affichés sur la croix de la pharmacie, et certains moments devenaient glaciaux sous les rafales de vent du nord. Deux gouttelettes sont venues nous faire lever les yeux au ciel, du côté de Notre Dame de Fourvière. Nous en sommes restés là.
La police municipale est toujours aussi présente et n'hésite pas à mettre la main sur les barrières à déplacer. Un grand merci à eux aussi. C'est avec eux qu'on explique aux pauvres automobilistes qu'ils doivent poireauter encore ou faire demi-tour. Mais certains conducteurs n'écoute personne. Heureusement, cette journée fut assez calme et les impromptus peu nombreux et tous solvables avec le sourire.

J'ai, comme souvent, ressenti une grande joie en bord de piste, que ce soit devant les bouts de choux cahin-caha ou les pros de la roulette qui soulève toute la poussière du sol. Joie aussi de voir JE² en responsabilité 200 mètres plus loin et ma femme en bénévole assidue et souriante.

Deux moments sont particulièrement délicats : la fermeture et l'ouverte de la rue. Au top reçu par talkie, on met les barrières au milieu de la rue, bloquant définitivement ou presque la circulation. Cela va vite, car tout le monde s'y met. L'ouverture est plus délicate puisque les voitures bouchonnent depuis quelques heures et qu'on est sollicités vivement pour laisser passer les personnes. D'ailleurs, ils n'attendent pas l'enlèvement des dernières barrières pour passer, du coup nous zigzaguons entre eux les bras bien chargés.


Rendez-vous est pris pour l'année prochaine.

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